Situation nationale : La CODER parle « réconciliation » avec la société civileLEFASO.NET | Marcus KOUAMAN
vendredi 10 mars 2017.La Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) continue ses tournées dans le but de mieux faire passer son message. Ce jeudi 9 mars 2017, à Ouagadougou, une délégation s’est entretenue avec le Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOS). C’est après au moins deux heures d’échanges à huis clos que la délégation de la CODER conduite par son président, Me Gilbert Noël Ouedraogo, par ailleurs président du parti de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), a situé la raison de leur visite au CCNOS. Pour lui, cette visite entre dans le cadre de la présentation des objectifs de la démarche et de la volonté de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) d’œuvrer à ce qu’il y ait une véritable justice et la réconciliation nationale au pays des Hommes intègres. « Au cours de ces deux heures, nous avons échangé sur la situation nationale et recueilli des avis et conseils du Cadre de concertation ; et les débats ont été enrichissants pour nous », a-t-il indiqué. Selon Me Ouedraogo, ils (les membres de la CODER) ressortent ragaillardis sur leur volonté de travailler à ce que la réconciliation nationale soit une réalité et aussi avec la recommandation d’élargir davantage la CODER. Ce qui semble-t-il était déjà prévu dans les textes fondateurs. Accepter l’insurrection De quel élargissement est-il question en réalité ? Pour le président de la CODER, l’idée est de pouvoir travailler ensemble à faire de la réconciliation une réalité. Cela, en trouvant un cadre dans lequel tout le monde puisse se retrouver avec pour objectif de travailler à la réconciliation nationale. Me Ouedraogo pense que le Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOS) à travers sa présidente d’honneur Safiatou Lopez/Zongo a été réceptive. Dame Lopez convient qu’à ce jour, il y a comme une obligation de s’assoir, de discuter en Burkinabè afin d’arriver à regarder dans la même direction, c’est-à-dire « reconstruire le Burkina Faso ensemble, cultiver le vivre ensemble, sans parler des partis politiques ou de couleur politique ». « Nous avons parlé de réconciliation, mais nous disons qu’il va falloir que la justice fasse son travail. S’il n’y a pas de justice, ça sera compliqué pour la réconciliation », a-t-elle avancé. Les deux premiers responsables ont aussi abordé la question sécuritaire qui inquiète plus d’un au pays des Hommes intègres. Selon dame Lopez, « tout Burkinabè qui aime son pays devrait s’en inquiéter au regard des attaques que nous connaissons et subissons chaque jour ». Me Gilbert Noël Ouedraogo, tout en marquant sa solidarité aux enseignants et à la population du Nord, a demandé au pouvoir en place de réagir pour éviter le syndrome malien. Marcus Kouaman |
Vos commentaires
1. Le 2 février 2017 à 10:32, par SAA En réponse à : Rencontre gouvernement-syndicat : « Le gouvernement tiendra ses engagements » promet Thiéba
Vous ne trouvez pas que le président du mois Paul KABORE n’est plus à mesure de conduire une quelconque négociation des travailleurs ? il est en déphasage avec la vision collective. Comment un retraité peu défendre les intérêts des travailleurs ? La sagesse recommande qu’il se repose et laisser la jeunesse se défendre. J’ai comme l’impression qu’à chaque rencontre de ce genre, le gouvernement attend la présidence de ce monsieur pour initier larencontre.
2. Le 2 février 2017 à 11:10, par gandja En réponse à : Rencontre gouvernement-syndicat : « Le gouvernement tiendra ses engagements » promet Thiéba
la loi o81 DOIT CONCERNER LES EPE SANS EXCEPTION .il est tant de reparer cette injustice pour le bonheur de tous