Contrôle du prix du sucre à Ouagadougou : RAS, après une visite surpriseLe ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat à travers l’Observatoire du sucre, a effectué une sortie de contrôle, le 17 juin 2016. L’opération a concerné les demi-grossistes et les détaillants du sucre. L’objectif était de vérifier le respect des procédures en matière d’importation et de distribution du sucre. Depuis un certain temps, il y a une mévente au niveau de la SN-SOSUCO alors que le sucre importé se trouve sur le marché. Comment ce sucre est-il rentré ? Pire, certains commerçants pourraient profiter de cette période du jeûne musulman caractérisée par une forte demande du sucre pour s’adonner à des importations frauduleuses. C’est dans l’optique donc de prendre à bras le corps ces préoccupations que le ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat a, avec l’appui de la SN-SOSUCO, initié un contrôle spécifique sur le sucre.
« Je n’ai pas de sucre en poudre encore moins le sucre en morceaux », a informé Seydou Tassembedo, précisant en outre que le mois de jeûne musulman est l’occasion idéale pour faire « de bonnes affaires ». Il est soutenu dans ses propos par Amado Kouanda, propriétaire d’un magasin. « J’ai seulement 10 cartons de sucre SN-SOSUCO et 10 de sucre brésil dans ma boutique » a-t-il lancé. Pour la responsable de l’équipe, Mariétou Palé/Ouédraogo, il était de bon ton qu’ils sortent surveiller et encadrer les prix du sucre fixés par l’état. Elle reconnait par ailleurs : « Pour l’instant, nous ne pouvons rien dire. Nous attendons de voir les documents d’abord ». Il s’agit en l’occurrence des factures d’achat des sucres, carte de commerçant ou registre de commerce, doubles des factures de vente et les barèmes des prix. Conformément, aux prix fixés par l’Etat, le sucre SN-SOSUCO est à 17.500 F CFA. Pour le sucre importé, il y a des charges qui sont supportées par les commerçants. C’est tout naturellement que Mme Palé a demandé la fiche de décomposition afin de mieux comprendre comment les marges sont déterminées pour après les comparer au prix normal.
Mais, dans l’ensemble, elle juge le contrôle satisfaisant. « Partout où nous avons été, il n’y a pas eu de problème. La marge était respectée », a-t-elle déclaré. Aïssata Laure G. Sidibé |
Vos commentaires
1. Le 18 juin 2016 à 10:21 En réponse à : Contrôle du prix du sucre à Ouagadougou : RAS, après une visite surprise
Au lieu de contrôler le prix du sucre, contrôlez la qualité de tous ces produits douteux vendus dans nos boutiques ? et leurs origines ? certains produits ne devraient même pas se retrouver sur le territoire burkinabè mais comme nos frontières sont poreuses. Prenez le cas des produits chimiques comme pesticides que l’on retrouve dans tous les marchés et dont plus de la moitié sont interdit.... Alors à quand une descente sérieuse ? car la vie de nos populations est en danger de mort !
2. Le 18 juin 2016 à 11:49, par Souldebam En réponse à : Contrôle du prix du sucre à Ouagadougou : RAS, après une visite surprise
Très belle initiative ! pourvu que ça dure. donnons une signification à cet adage que nous avions tous appris étant petit : l’enfant intelligent achète les galettes de sa mère. Surtout ne laissons pas mourir notre unité industrielle de production de sucre sous l’autel de la boulimie gangrenée de cupidité et d’incivisme de certains individus. Vive la clairvoyance !
3. Le 18 juin 2016 à 15:18, par Jeunedame seret En réponse à : Contrôle du prix du sucre à Ouagadougou : RAS, après une visite surprise
RAS ??.. c’est incroyable, mais formidable ! L’initiative est déjà à louer ; même pour un contrôle de surface. Messieurs les musulmans, SVP pensez souvent prolonger le jeûne ; pour plus de pression de contrôle sur le ministère du commerce !!. Comme quoi, le ramadan rend intelligent !!!
4. Le 18 juin 2016 à 15:51 En réponse à : Contrôle du prix du sucre à Ouagadougou : RAS, après une visite surprise
Ca fait rire. C’est dans les pays communistes que l’on contrôle les prix. Une concurrence saine règle ce problème sur le marché. En dehors du marché, on ne peut pas contrôler les prix surtout des prix qui ne sont pas affichés mais donné oralement. Mais bon on est au Faso