Présidentielle 2015 : Saran Sérémé promet de faire des universités burkinabè des centres d’excellenceSaran Sérémé, candidate du Parti pour le développement et le changement (PDC) à la présidentielle du 29 novembre prochain a animé hier jeudi 26 novembre 2015 son grand meeting provincial du Kadiogo. C’était au Stade municipal en présence d’une poignée de militants venus pour l’occasion. Prévu pour 15h, c’est finalement à 18h que le Grand meeting provincial du PDC a débuté. Soit un retard de 3 heures et aucune explication n’a été donnée. Arrivée au moment de la prestation d’un artiste, la candidate du PDC a directement rejoint la tribune officielle où étaient déjà installés des chefs traditionnels, des invités et aussi des membres de son staff. « Saran Sérémé, la solution »
Pour Alice Yaméogo et Paul Tapsoba, les Burkinabè ont enfin « une mère qui incarne les valeurs nécessaires à l’épanouissement de ses enfants ». Pour cela, selon eux, les électeurs doivent lui accorder leur confiance le 29 novembre prochain. Faire des Universités des centres d’excellence Arrivée sur le podium sous le coup de 19h30mn, la candidate s’est exprimée sur un ton des plus guerriers et menaçants. « Vous êtes là ce soir. N’en déplaise aux spécialistes des coups bas, n’en déplaise aux intrigants de tout acabit qui pullulent le Burkina depuis une trentaine d’années et que je me ferai le plaisir de calmer. Je leur dis qu’il en faut plus pour décourager votre chère amazone », lance-t-elle dans un tonnerre d’applaudissements. La candidate du PDC, en plus d’avoir la sensibilité d’une mère qui se préoccupe de l’avenir de ses enfants, se définit comme « une femme intègre qui ne se reproche rien ». « Je me présente à vous le cœur blanc et léger. Et c’est sans crainte ni mauvaise conscience comme certains que je viens solliciter vos suffrages », a-t-elle précisé. Elle a en outre lancé des piques à l’endroit de ses adversaires politiques qui visiblement selon elle, ne proposent rien de nouveau aux Burkinabè. A l’endroit du prochain président du Faso, Saran Sérémé rappelle qu’il doit avoir un esprit de sacrifice. « Le prochain président élu du Faso devra comprendre que sa fonction, loin d’être une sinécure, sera plutôt un sacerdoce », a renchéri Saran Sérémé qui a déjà compris l’immensité de la tâche qui l’attend si elle est élue le 29 novembre prochain présidente du Faso. Jacques Théodore Balima |
Vos commentaires
1. Le 27 novembre 2015 à 21:31, par ka En réponse à : Présidentielle 2015 : Saran Sérémé promet de faire des universités burkinabè des centres d’excellence
Pour une fois depuis 27 ans au pays des hommes intègres, les élections couplées du 29 Novembre 2015, est une élection équitable sans les achats de conscience, ni les prétentions d’un parti de la majorité qui dépose les résultats sur le bureau du président avant les votes a 98% pour le président sortant. 2015 c’est dent pour dent, œil pour œil, et que le meilleur gagne dans l’apaisement.
2. Le 28 novembre 2015 à 11:56, par Un simple Citoyen burkinabè En réponse à : Présidentielle 2015 : Saran Sérémé promet de faire des universités burkinabè des centres d’excellence
Chers internautes, citoyennes, citoyens burkinabè,
Pensez-vous que le critère de bonne gouvernance du Burkina se limite à la fonction de remplir un stade du 4 août ou non ? A ce jeu-là, les Paramanga ont déjà joué au stade et nous avons tous leur résultat : Tous chassés par l’insurrection populaire des 30 et 31 oct. 2014. Alors si les gens pensent que c’est remplir le stade du 4 août qui est le critère pour gérer le Burkina, ils se trompent sur toute la ligne.
Le discours politique ne s’improvise pas et en cette matière, l’expérience politique amère du Cdp doit nous appeler plutôt à l’humilité. Le second tour est inévitable et verra la victoire de M. Zéphirin DIABRE. Chacun a promis de respecter le verdict des urnes. La campagne électorale actuelle qui s’achève à minuit a revêtu, à certains égards, l’aire d’un cirque politique... où les acteurs et certains militants, à la fin, ne me font pas du tout rire et c’est même pitant pour le peuple burkinabè qui aura certainement les dirigeants qu’il méritera au lendemain du 29 novembre prochain. Qui pouvait penser qu’après l’insurrection populaire avec tous les martyrs qu’il y a eus, un seul burkinabè sensé peut voter pour ceux qui ont collaboré avec ce même régime (satanique, assassin et criminel économique) pendant plus de 20 ans. 26 ans a fortiori, c’en est trop....Alors.......
Deux choix politiques lucides s’offrent aux citoyens burkinabè le 29 novembre 2015 :
Voter pour le Mpp si vous voulez la continuité du Cdp et tout ce que le peuple burkinabè a subi pendant 27 ans jusqu’à l’insurrection populaire tant, en bien qu’en mal, parce que tout n’a pas été mauvais sous Blaise Compaoré dit "Iblissa" (diable en arabe) et il faut corriger ce qui n’a pas marché. C’est ce que le Président de l’Upc a dit depuis 2010.
Donc VOTER pour l’Upc si vous voulez un "vrai changement" radical dans la conduite de la politique dans notre pays. Ne venez pas nous dire que vous n’avez pas été prévenus.
Un Citoyen burkinabè apolitique et non votant mais un vrai patriote.