Le PRIT et de l’UFC aux assises nationales : « Etre affilié au chef de file de l’opposition ne signifie pas suivre dans le gouffre », selon Mamadou KabréLe Parti républicain pour l’indépendance totale (PRIT/Lannaya) et l’Union des forces centristes (UFC) ont coanimé, le lundi 12 décembre 2011, une conférence de presse pour faire le point de leur participation aux assises nationales sur les réformes politiques. Face aux journalistes, le président du parti de l’Union des forces centristes (UFC), Issa Balima, dans sa déclaration liminaire, s’est félicité d’entrée de jeu, de la participation de sa formation politique et du Parti républicain pour l’indépendance totale, aux assises nationales sur les réformes politiques. Il a indiqué que cette participation leur a permis de tirer des leçons sur le déroulement et les objectifs des réformes politiques. « Tout d’abord, la présence de composantes qui, soit sont restées taciturnes, soit sont venues en renfort pour emboucher la même trompette que les initiateurs de cette grand-messe. Ensuite, le temps consacré à la rencontre visait à galvauder les débats pour faire des couleuvres. Enfin, les assises ont prouvé que les cadres existants ne fonctionnent pas à merveille ? », a indiqué le président de l’UFC, Issa Balima. Selon lui, le dialogue et la voie des urnes sont les mieux indiqués pour amener le changement. Les points d’échange entre les conférenciers et les journalistes ont tourné autour de leurs rapports avec le chef de file de l’opposition et les points des travaux des assises qui n’ont pas eu leur adhésion. Le président du Parti républicain pour l’indépendance totale, Mamadou Kabré, a indiqué que les deux partis politiques sont affiliés au chef de file. Toutefois, a-t-il ajouté, le PRIT/ Lannaya et l’UFC se sont désolidarisés de la décision du chef de file de l’opposition qui a refusé de participer aux travaux du CCRP. « Etre affilié au chef de file ne veut pas dire que nous devons le suivre même quand il va dans le gouffre. Quand il prend des décisions en qui nous ne nous reconnaissons pas, nous pouvons dire non », a indique Mamadou Kabré, qui a précisé qu’au moment où le chef de file prenait la décision de ne pas aller au CCRP, son parti n’était pas encore né. Conséquence, le PRIT/ Lannaya ne se reconnaît pas dans cette position. Pour le premier responsable de l’UFC, Issa Balima, le chef de file de l’opposition politique est une institution et non une coalition de partis politiques. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, elle n’a pas de décision contraignante. Bien qu’ayant participé aux assises nationales, les conférenciers ont relevé qu’ils ne se reconnaissent pas sur plusieurs points des conclusions. Le premier point de désaccord est la création de l’organe de suivi et d’évaluation des conclusions des assises sous la supervision du ministère en charge des réformes politiques. A entendre Mamadou Kabré, l’exécutif actuel n’est pas bien placé pour assurer la mise en œuvre de ces conclusions. Il propose donc la dissolution de l’Assemblée nationale et la mise en place d’un gouvernement de large ouverture pour l’application des conclusions des assises. Le PRIT/ Lannaya et l’UFC se sont dit aussi contre certains points comme la création du Sénat et la question de la chefferie traditionnelle. Cependant, c’est à travers le débat que l’opposition va faire entendre sa voix et non à travers la politique de la chaise vide, a affirmé le président du PRIT/ Lannaya, Mamadou Kabré, sur leur participation aux assises. Lassané Osée OUEDRAOGO Sidwaya |
Vos commentaires
1. Le 14 décembre 2011 à 01:27, par koudka En réponse à : Assises nationales sur les réformes politiques : Participation du PRIT et de l’UFC : « Etre affilié au chef de file de l’opposition ne signifie pas suivre dans le gouffre », selon Mamadou Kabré
je salus le courage des 2 partis qui sont allés dire ce qu’ils pensent face à la presse. je note cependant qu’il faut, dans un contexte de parti politique, utiliser toujours des termes courtois les uns envers les autres. Le respect mutuel doit prévaloir si on est sincère dans la pensée qui dit que l’opposition finira par s’unir. Cela dit j’estime que le chef de file est allé vite en besogne en refusant de participer au CCRP sans consulter ni sa base ni la base des partis de la file. ça aurait donné un autre ton au débat et même à la fameuse plainte ! Mais hélas comme d’habitude Ouaga décide et les autres suivent. Cette fois-ci les autres n’ont pas suivis et il est comme seul dans son option. Sincèrement l’opposition doit changer sa façon de gouverner ses militants si elle veut être plus soutenu. A bon entendeur salut !
Le 14 décembre 2011 à 10:12, par pioyipo En réponse à : Assises nationales sur les réformes politiques : Participation du PRIT et de l’UFC : « Etre affilié au chef de file de l’opposition ne signifie pas suivre dans le gouffre », selon Mamadou Kabré
koudka je ne partage pas ton avis. Relisez les conclusions des assises ces deux individus ne peuvent rien changer dans la donne. BC entretient un flou, et la position de l’opposition est juste. Il y avait des préalables à satisfaire. Les deux sont aller à la soupe il ne faut pas qu’ils cherchent à divertir les gens soyons sérieux.
Quand ils disent que l’exécutif actuel ne peut pas appliquer les réformes cela faisait partie des préalables de l’opposition : l’application effective des décision.
Même les réformateurs et les réfondateurs observent un profil très bas.
Le 14 décembre 2011 à 13:26, par sérieux En réponse à : Assises nationales sur les réformes politiques : Participation du PRIT et de l’UFC : « Etre affilié au chef de file de l’opposition ne signifie pas suivre dans le gouffre », selon Mamadou Kabré
Comme les responsables de ces deux partis,vous vous etes laissés tous berné.Quel a été limpact réel de leur présence à ces assises.On ne savait mm pas qu’ils etaient là.Le régime a juste voulu vous entrainer dans sa complicité condamnable mais vous aussi dans le seul but de renfouler vos caisses du parti ,vous etes tombés ladedans.Abat les complices !
2. Le 14 décembre 2011 à 08:18 En réponse à : Le PRIT et de l’UFC aux assises nationales : « Etre affilié au chef de file de l’opposition ne signifie pas suivre dans le gouffre », selon Mamadou Kabré
« Etre affilié au chef de file ne veut pas dire que nous devons le suivre même quand il va dans le gouffre. Quand il prend des décisions en qui nous ne nous reconnaissons pas, nous pouvons dire non », a indique Mamadou Kabré, qui a précisé qu’au moment où le chef de file prenait la décision de ne pas aller au CCRP, son parti n’était pas encore né.
Voici un parti politique qui a été créé juste avant le CCRP et qu’on nous présente comme étant de l’opposition. Soyons sérieux, quelle crédibilité peut avoir une telle organisation ? Un parti qui n’a jamais participé à une élection nationale, quel peut être son poids politique ? On peut ne peut pas être d’accord avec des partis comme l’UNIR/PS du chef de l’opposition, du PAI et bien d’autres qui n’ont pas pris part au CCRP, mais il faut reconnaitre que ce sont de vieux partis, qui ont eu leur légitimité sur le terrain. Comment des partis créés juste avant le CCRP peuvent-ils se comparer à des partis créés depuis des années, voire des decennies (cas du PAI né dans les années 60 si j’ai bonne mémoire).
Le plus difficile n’est pas de créer un parti, le plus difficile c’est de le faire vivre. Depuis 1990, début de la démocratisation, combien de partis politiques ont-ils été créés, dont on a entendu parlé une ou deux fois et qu’on ne voit plus aujourd’hui ? Il y en a des dizaines. C’est ce qu’on appelle les partis KLEENEX. Je reste persuadé que ces fameux PRIT et UFC ne dépasseront pas le cap des élections législatives et communales prochaines.
Soyons sérieux, il faut qu’on arrête au Burkina ce cirque de partis KLEENEX.
Merci.
3. Le 14 décembre 2011 à 08:34 En réponse à : Le PRIT et de l’UFC aux assises nationales : « Etre affilié au chef de file de l’opposition ne signifie pas suivre dans le gouffre », selon Mamadou Kabré
D’accord avec toi, l’opposition doit apprendre a defendre sa position dans des debats ouverts et officiels , je dirais, que de jouer toujours au pessimistes.
4. Le 14 décembre 2011 à 09:40, par Timbila En réponse à : Le PRIT et de l’UFC aux assises nationales : « Etre affilié au chef de file de l’opposition ne signifie pas suivre dans le gouffre », selon Mamadou Kabré
Des cheurcheurs de perdiems oui.on se connait dans ce pays là !Et puis quand on parle de dissoudre l’Assemblée et de faire un gouvernement d’ouverture on imagine la faim que les gens ont.Kabré croit qu’il peut être Député dans ce pays ou quoi ?Et puis qui va le prendre dans un gouvernement ?Contentez vous des perdiems et taisez vous !
5. Le 14 décembre 2011 à 11:37, par GO En réponse à : Le PRIT et de l’UFC aux assises nationales : « Etre affilié au chef de file de l’opposition ne signifie pas suivre dans le gouffre », selon Mamadou Kabré
Ce n’est pas ça le problème. Seulement et comme d’habitude, j’espère qu’ils vont vous écouter et ne vont pas profiter de votre participation pour faire ce qu’ils veulent ?
De toutes les façons, il faut toujours faire entendre votre point de vue avec ou sans ce fameux ccrp.
On dit non, à une modification de l’article 37, et non à l’amnistie car d’autres peuvent venir et prendre goût. Là l’impunité va continuer et ça sera grave pour notre pays.
6. Le 14 décembre 2011 à 13:36 En réponse à : Le PRIT et de l’UFC aux assises nationales : « Etre affilié au chef de file de l’opposition ne signifie pas suivre dans le gouffre », selon Mamadou Kabré
Le PRIT et l’UFC proposent donc la dissolution de l’Assemblée nationale et la mise en place d’un gouvernement de large ouverture pour l’application des conclusions des assises. Voilà une fois encore des gens qui cherchent des postes ministériels alors que ces 2 partis ont des dirigeants qui sont très mobiles. On les voit presque partout : des gents qui ne disent jamais la vérité. Pourquoi pas autres proposition. Chacun veut être ministre pour faire quoi ? De grâce je les demande de laisser la classe politique s’ils ne savent pas où aller.
7. Le 14 décembre 2011 à 16:22, par Bedjou En réponse à : Le PRIT et de l’UFC aux assises nationales : « Etre affilié au chef de file de l’opposition ne signifie pas suivre dans le gouffre », selon Mamadou Kabré
PEUT-ON AVOIR CONFIANCE EN CERTAINS HOMMES POLITIQUES ? JE NE LE PENSE PAS ;iLS ONT UN ITINERAIRE DIFFICILE A SUIVRE. ON CONSTATE QU’ILS SONT EN PERPETUEL MOUVEMENT, ABANDONNANT DES MILITANTS QUI LES ONT SUIVI POUR AAILLEURS. AU DEPART, ILS ETAIENT AVEC L’UNIR QU’ILS ONT ABANDONNE AU PROFIT DU PARTI DE BOUKARI KABORE. AUJOUD’HUI ILS ONT QUITTE POUR CREER LEUR PROPRE PARTI. QUELLE TRISTESSE. IL FALLAIT ALLER DIRECTEMENT A CA, C’ETAIT MIEUX. LA TROMPERIE A ASSEZ DURE.