Infrastructures routières de Ouagadougou : une dégradation inquiétanteCertaines infrastructures de la ville de Ouagadougou laissent à désirer par leur état préoccupant. Des chaussées, des ponts et des poteaux perdent leur première fonction utilitaire, imputable non seulement aux usagers mais aussi aux autorités compétentes. Et pourtant les conséquences accidentelles qui en découlent n’épargnent personne. Constat. Routes accidentées par de nombreux nids de poules, des ponts dégradés, des caniveaux obtrués, des poteaux inclinés, tel est le désolant constat du lundi 18 septembre 2006 fait sur certaines artères de la ville de Ouagadougou. L’avenue Na-Roamba (devant le lycée technique de Ouagadougou (LTO) ) au secteur n°13 progressivement vers son intersection avec l’avenue Komber-Pademda (sur la route nationale n°2 Ouagadougou-Fada), une parfaite illustration d’une chaussée en dégradation. En effet, cette route jadis bitumée, est devenue « chauve » à certains endroits et à d’autres, parsemée de nids de poules rendant ainsi pénible la circulation. « Les routes dégradées provoquent quotidiennement de graves accidents, » a affirmé Léopold Songzabré, travailleur du secteur informel. Le square « Naaba- kom » dans son croisement avec l’annexe de la Chambre de commerce du Burkina au secteur n°3 de Ouagadougou, à proximité des vendeuses de fruits et denrées alimentaires, offre aussi des nids de poules à embourber les usagers. « Situation non reluisante pour les ponts » Certains ponts de la ville de Ouagadougou sont en destruction progressive. Les accidents ne s’y comptent plus. Et les usagers se font surprendre par le trou du pont ». Pour Daouda Zou, un usager averti du pont dégradé : il est détruit par le fait des gros véhicules et les autorités municipales concernées doivent songer à sa réparation ; ce, afin de minimiser les dégâts accidentels qui y surviennent. Quant à Lamine Sawadogo, convoyeur de car et résidant de la ville de Ouagadougou : « Les ponts en dégradation sont dûs à un trop faible béton lors de leur construction. L’entreprise exécute des ouvrages en fonction du contrat conclu. Les meilleurs ponts demandent plus d’investissements financiers, ce qui n’est pas souvent le cas malheureusement ». Hormis l’aspect dégradé des chaussées et des ponts, préjudiciable aux usagers des routes, la ville de Ouagadougou « brille » aussi par ses poteaux (de téléphone, d’électricité...) anormaux par leur position. Quand ils ne sont pas inclinés comme s’ils « priaient », ces poteaux sont carrément « assis », rendant parfois difficile la circulation et pouvant même provoquer des accidents. Des caniveaux également en certains endroits de la ville de Ouagadougou sont truffés d’ordures diverses à même de géner la circulation. La situation des infrastructures en dégradation est d’autant plus délicate que si les usagers ne tombent pas souvent dans « une embuscade » de nids de poules, ils se font surprendre sur des ponts crevassés. Au regard donc de l’état dégradant et préoccupant des routes, de l’endommagement des poteaux, quelles solutions appropriées proposent les responsables en charge des infrastructures ? L’attribution des marchés publics pour la réalisation de ces infrastructures a-t-elle été faite dans les règles de l’art ? Que fait donc la commune de Ouagadougou en vue de revoir la construction des ponts dans les zones loties, mais également le bitumage des routes dans les règles de l’art ? Abdoul Rasmané ZONGO (Stagiaire) Sidwaya |
Vos commentaires
1. Le 23 septembre 2006 à 01:29 En réponse à : > Infrastructures routières de Ouagadougou : une dégradation inquiétante
salut
je voudrai partager mon point de vue avec mr Abdoul mais,je garde sur certains points une de
vigillense en disant que souvent la faute reviens toujour a l’etat avant personne tandisque les autorites
ne sont pas conscients de ce qui se deroule dans le pays notament a ouagadougou .
dont j’invite les autorites a assumer leur responssablite ayant mettre certain mesur de contraception
auxquelles pourraient nous une vie propre
souleymane etudiant burkinabe en egypte