Burkina : Un décret pour encadrer la dénonciation des faits de corruption et les mauvaises pratiques dans l’administration publiqueLe Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a signé le jeudi 14 mars 2024, un décret portant conditions et modalités de dénonciation des faits de corruption et infractions assimilées, des mauvaises pratiques dans les administrations publiques et les récompenses y afférentes. Selon le décret, les mauvaises pratiques s’entendent de tout manquement aux obligations professionnelles, toute atteinte aux règles déontologiques commises par un agent public à l’occasion, en raison ou dans l’exercice de ses fonctions. La dénonciation doit se faire par écrit et doit relater les faits, indiquer les témoins éventuels, les dates et lieux ainsi que tout autre élément pertinent. Une copie de la dénonciation des faits de corruption et infractions assimilées ou des mauvaises pratiques dans les administrations publiques doit être déposée au cabinet du président du Faso par tout moyen. Tout dénonciateur des faits de corruption et infractions assimilées ainsi que les mauvaises pratiques bénéficie d’une récompense si les faits sont avérés. Mais en cas de dénonciation calomnieuse ou abusive, le dénonciateur peut être poursuivi conformément aux textes en vigueur. Lefaso.net |
Vos commentaires
1. Le 15 mars à 18:06, par Yovis En réponse à : Burkina : Un décret pour encadrer la dénonciation des faits de corruption et les mauvaises pratiques dans l’administration publique
Faire fonctionner le délit de faciès. Et laisser le juge avec l’intéressé. C’est plus efficace.
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2. Le 16 mars à 08:14, par Paguindsom En réponse à : Burkina : Un décret pour encadrer la dénonciation des faits de corruption et les mauvaises pratiques dans l’administration publique
Je pense que C’EST DE LA LEGITIME DEFENSE QUE DE DENONCER ceux qui s’accaparent indument des ressources publiques, par voie et de corruption ou de magouilles de toutes sortes. N’AYONS DONC AUCUN SCRUPULE A DENONCER les prédateurs de ce qui nous revient à tous en tant que citoyen de ce pays. Ensemble contribuons tous à une gouvernance et la gestion vertueuse pour un avenir meilleur au Faso.
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