Elimination des Etalons : La CAF doit revoir sa copieL’échec des Etalons continue de susciter de nombreuses réactions. Pour cet observateur du sport burkinabè et africain, la CAF doit cependant revoir ses textes. Je viens par la présente donner mon point de vue (aussi modeste soit-il) par rapport à l’élimination du Onze national à la CAN 2006. En tant que citoyen burkinabè et surtout un fan des Etalons (une défaite égale à deux jours de migraine), il me revient de droit de réagir par rapport à certains points. D’abord sur le plan national, car beaucoup d’encre et de salive vont couler par cette "humiliante" élimination, puis sur les textes de la CAF. C’est désormais chose claire dans les esprits des "mathématiciens" et autres optimistes, le Burkina n’ira pas à l’Egypte 2006. En effet, lors de la 10e et dernière journée, les Etalons n’avaient pas leur destin en main. Leur chance de qualification était mince, car ceka dépendait d’une part du match Ouganda-Burkina (les nôtres en déplacement, on en sait quelque chose) et surtout le match sans enjeu véritable, RSA-RDC. Désormais, les résultats sont connus et par conséquent, pas de 6e participation consécutive à la plus grande manifestation sportive du continent. Partant de là, je dirai que le Burkina a été "humilié" et éliminé par un "petit" qui ne faisait pas partie des favoris pour cette CAN : le Cap-Vert. Certes, c’est du sport, mais il est inconcevable que les Cap- Verdiens viennent nous "frapper" chez nous à la maison sans que les "parents" (peut-être qu’ils dormaient en ce moment), "oncles, tantes, cousins, beaux-parents, ..."ne réagissent. Peut-être que c’est une seule main qui a ramassé la farine de la nation entière. Chacun doit assumer sa responsabilité (joueurs, encadrement technique, fédération, ministère et aussi les supporters), accepter les critiques. En attendant, nous n’avons que nos yeux pour pleurer sur notre sort pendant que les autres fêtent. Les trois premiers de chaque groupe sont qualifiés pour la CAN. Je fais ici allusion au groupe où évolue le pays organisateur, c’est-à-dire le groupe 3. L’Egypte ayant joué tous les matchs à cause de la coupe du monde se positionne 3e avec 18 points. En tant que pays organisateur, il est d’office qualifié pour la CAN quel que soit son rang. Alors le 4e du groupe, la Libye avec ses 12 points se qualifie au profit de l’Egypte. D’où chaque fois, dans le groupe du pays hôte pour la CAN au lieu des 3 premiers, le 4e aussi est favorisé pour la qualification. La CAF devrait revoir ses textes en donnant les mêmes chances à tous les cinq groupes. Toujours dans le même ordre d’idée, c’est-à- dire les 3 premiers de chaque groupe. Si le pays organisateur est parmi les 3 premiers de son groupe, le meilleur 4e des 5 groupes devrait se qualifier pour compléter à 16 pays pour le trophée continental. Comparaison n’est pas raison a-t-on l’habitude de dire ou d’entendre. La Libye dans le groupe 3 est qualifiée avec ses 12 points dans sa valise et le Burkina éliminé dans le groupe 2, ses 13 points vers le "cimetière". Le Burkina (sauf erreur de ma part) est le meilleur 4e de tous les cinq groupes. Par conséquent, le Burkina, comparativement à la Libye devrait être le 16e pays qualifié si les textes de la CAF ou le "fameux partage de Dieu" n’existait pas. Demain, un citoyen lamda malien, togolais, sénégalais, camerounais, libyen, ...m’emboîtera le pas. "La hauteur des herbes n’empêche pas les pintades de se retrouver". Seulement, l’avenir se construit sur les échecs du passé. A bon entendeur, ... Moustapha ZORMI Vos réactions (4) |