CHR de Ouahigouya : La section régionale du SYNTSHA pour de meilleures conditions de vie et de travailLe Comité/Centre Hospitalier Régional de Ouahigouya de la section Yatenga du Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) à travers cette déclaration livre une panoplie de difficultés que vit le CHR de Ouahigouya. Le comité interpelle par la même occasion les autorités et prend à témoin l’opinion publique nationale et locale sur les dysfonctionnements auxquels le centre hospitalier est confronté. Lisez ! Le Centre Hospitalier Régional de Ouahigouya est une structure de référence sur le plan sanitaire couvrant toute la région du nord, mais reçoit aussi des malades venant des autres régions frontalières ; les coupures intempestives d’eau et d’électricité occasionnant des arrêts fréquents de prestations au détriment de la population (arrêt des interventions chirurgicales, arrêt de la réalisation des examens de laboratoire et d’imagerie médicale, impossibilité de dispenser des soins de qualité…etc.). des pannes fréquentes des équipements (groupe électrogène, PSA, incinérateur, appareils de laboratoire d’analyses biomédicales, scanner…etc.) entravant une meilleure prise en charge des malades. A cela s’ajoutent : Des ruptures fréquentes de réactifs de laboratoire.
Aussi étonnant à entendre, les services d’orl, d’ophtalmologie et d’odontostomatologie qui ont emménagés dans le nouveau site du CHR en 2015, vivent déjà un problème d’étanchéité des bâtiments construits dans la deuxième phase. Le service d’ophtalmologie est obligé jusqu’à présent de réaliser les interventions au niveau de l’ancien site faute d’onduleurs. Cliquez ici pour lire la suite sur régions.lefaso.net Le Secrétaire Général : |
Vos commentaires
1. Le 1er septembre 2016 à 06:25, par Harro sur audits téléguidés En réponse à : CHR de Ouahigouya : La section régionale du SYNTSHA pour de meilleures conditions de vie et de travail
Le conseil des ministres en faisant savoir que des centres de santé publique accusent des dettes vis-à-vis de la CAMEG, devrait se poser la question de savoir à quoi cette situation est due. Primo, l’Etat accuse d’énormes retards dans l’octroi de la subvention aux hôpitaux. Or, cette subvention contribue à améliorer la trésorerie faible des hôpitaux et leur permettre de s’approvisionner en médicaments. Il convient que l’Etat s’acquitte de sa dette vis-vis des services publics de santé afin que ceux doivent à la CAMEG soldent leurs créances. Paradoxalement, le gouvernement sans une démarche prudente de vérification des faits semble accuser tous les hôpitaux d’être redevables à la CAMEG. Certains centres de santé comme l’hôpital Blaise Compaoré ne reconnaissent pas avoir une dette de la CAMEG. Alors, pourquoi tant d’agitations fébriles au niveau du ministère de la santé avec des vagues de nominations qui frisent la politique du ôte –toi pour que je m’y mette. ? Attention aux élans de chasse à l’homme, de régionalisme et de médiocratie dans le département de la santé. La stratégie pour les règlements de comptes subjectifs et politiques est mise en branle par des audits.