"Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina FasoTrois volontaires du Corps de la paix, deux secteurs d’intervention mais un seul objectif. Celui de travailler de concert avec les communautés pour identifier les difficultés et essayer de les résoudre. Eric Lund à Nakaba, Meghan Butt et Brian Castro à Nedogo sont des américains qui n’admettent pas l’échec dans leur vocabulaire car "tout est possible". Pour la dernière journée de son roadshow, ce jeudi 19 mai, l’ambassadeur Tulinabo Mushingi est allé à la rencontre de ces volontaires visiblement bien intégrés au sein de leurs communautés respectives. Il est 8h46 à Nakaba, village de la commune rurale de Baskouré dans la province du Kouritenga. Le cortège de l’ambassade américaine est accueilli par une longue file de femmes, de jeunes et surtout d’élèves. Sur une banderole l’on peut apercevoir le drapeau des Etats-Unis d’Amérique et celui du Burkina Faso. Témoignage des liens d’amitié forts entre les deux peuples. A Nakaba, la population a un Samb- Naaba (Chef des étrangers, en langue mooré). 3e volontaire du corps de la paix à avoir foulé le sol du village, Eric Lund est considéré par sa communauté adoptive comme étant "le meilleur des meilleurs". De la santé et de la nutrition Depuis son arrivée, il intervient au niveau du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du village où il initie des activités de sensibilisation sur la planification familiale, le paludisme, l’hygiène et la nutrition. Parlant de nutrition, Eric aide les villageois à protéger et à entretenir leurs jardins familiaux. Au total, une soixantaine de familles ont bénéficié de 75 rouleaux de grillages de 25 mètres. "Ce n’est pas mon projet, c’est notre projet", souligne le jeune volontaire fier d’avoir travaillé étroitement avec les populations. Pour le major du CSPS, Pascal Rectoumda, c’est tout simplement grâce au volontaire que les indicateurs se sont nettement améliorés. Meghan et Briand A Nedogo, dans la province du Ganzourgou, se trouvent Meghan Butt et Briand Castro. La première est professeur de Mathématiques et le second assiste le personnel du CSPS. Si Briand est dans la localité il y a de cela seize mois seulement, ce n’est pas le cas pour Meghan qui est en fin de mission au lycée où elle a enseigné la géométrie et l’algèbre durant deux ans à des élèves dont le niveau était très faible au départ. Aujourd’hui, le niveau s’est légèrement amélioré, nous a fait savoir la volontaire. Aussi a-t-elle décidé de prolonger son séjour d’un an à Nedogo. Avec son compatriote Briand Castro, elle a dessiné un chef-d’œuvre au lycée, la carte du monde qui a permis aux élèves de se familiariser avec les noms des différents pays. Toujours dans cet établissement, Meghan a également initié un jardin pour la cantine scolaire. Au CSPS, Briand est ce que l’on pourrait appeler "un ami de la vie". Sa passion, jouer avec les enfants et prendre soin d’eux, leur apporter le sourire ainsi qu’à leurs mères. "Mon jour préféré, c’est le mercredi quand les femmes viennent pour la pesée" nous-a-t-il confié. Tout comme Eric à Nakaba, Briand assiste le personnel du centre lors des séances de sensibilisation sur l’hygiène, le paludisme, la planification familiale. Fierté de l’ambassade "Nous sommes très fiers de nos volontaires", a confié l’ambassadeur Tulinabo Mushingi. Une fierté qui tire sa source de la volonté des américains de ne jamais admettre l’échec. "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", a soutenu le diplomate américain. Il a également remercié le peuple burkinabè d’avoir accueilli et adopté ces volontaires car leur engagement a été le ferment de la réussite de Meghan et Briand. Reconnaissante, la population a en retour offert des présents à leurs hôtes tout en égrenant un chapelet de doléances. Il s’agit entre autres de la construction d’une bibliothèque et d’un centre multimédia pour le lycée, et de la dotation du CSPS en salle d’hospitalisation et en ambulance. Herman Frédéric BASSOLE |
Vos commentaires
1. Le 20 mai 2016 à 16:39, par CI En réponse à : "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina Faso
merci pour c que vous faites pour le Burkina Faso.les américains eu au moins nous soutiennent pour notre développement pas comme les Français qui eux ne font que nous piller et nous maintenir dans le sous développement pour toujours. god bless america
2. Le 20 mai 2016 à 17:03, par OCy En réponse à : "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina Faso
Voici des burkinabè, oh ! je m’excuse des américains intègres. Si nous burkinabè, nous acceptons la moitié du sacrifice de ces gens là, le pays allait connaitre un progrès significatif
Merci à vous pour le soutien
3. Le 20 mai 2016 à 17:18, par L’Oeil du peuple En réponse à : "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina Faso
Sacré Ambassadeur. Que Dieu vous bénisse et vous donne longue vie. Vous êtes un modèle de l’humanité, de la fierté humaine. Avec vous tout est possible. Que Dieu vous bénisse mon frère.
4. Le 20 mai 2016 à 17:20, par L’Oeil du peuple En réponse à : "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina Faso
Plus BURKINABE que MUSHINGI, tu meurs.
5. Le 20 mai 2016 à 18:15, par L’Oeil du peuple En réponse à : "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina Faso
Je sollicite auprès des autorités de ce pays l’attribution d’une rue au nom de l’Ambassadeur TULINABO MUSHINGI pour tout ce qu’il a fait pour ce pays durant son passage au pays des Hommes Intègres. Je demande qu’on lui attribue aussi une parcelle afin qu’il fasse son pied-à-terre ici dans la capitale des Hommes Intègres.
6. Le 20 mai 2016 à 18:55, par SALAMBERE En réponse à : "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina Faso
C’est une fierté d’être Américain qui me plait tellement. Et si on cultivait cela au Burkina Faso comme au temps de notre Président Thoma
7. Le 21 mai 2016 à 05:07, par Ghost En réponse à : "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina Faso
Humm, je vois que les gens sont toujours impressionné par les USA, au point qu’il suffit que leur ambassadeur fasse un petit déplacement et c’est les gros titres. Pauvre de vous
8. Le 21 mai 2016 à 10:33, par Uos En réponse à : "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina Faso
Sacré TULINABO. Que Dieu vous benisse
9. Le 21 mai 2016 à 15:22, par Jeunedame seret En réponse à : "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina Faso
L’ambassadeur vous excite tant ?? Femmes faciles ou Burkinabe, attention ! Mushingi est d’abord un diplomate ; et ensuite AMÉRICAIN !!! et enfin noirrrrr ! Contrôlez vos émotions. Ne vous faites pas acheter sans marchander. Sinon vous ne pourrez plus blâmer vos dirigeants qui signent bêtement des accords. Saviez-vous dans quelles atmosphères et techniques de corruption ? Les mêmes ! Donc attention seulement !
10. Le 21 mai 2016 à 18:03 En réponse à : "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina Faso
Que Dieu vous bennisse Mr l’Ambassadeur
11. Le 21 mai 2016 à 18:07, par yves En réponse à : "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina Faso
Respect !!!!!!!!!!!
12. Le 21 mai 2016 à 19:27, par oussou En réponse à : "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina Faso
Ne connais pas le mot quoi ? Vietkong est ce vrai ? Dites que s’est il passé à saigon !
13. Le 22 mai 2016 à 06:41, par Boyo En réponse à : "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina Faso
Le néocolonialiste toujours en vogue au Burkina . Sauf que cette fois - ci c est un noir qui devenu le proconsul.
14. Le 22 mai 2016 à 17:54 En réponse à : "Echouer ne fait pas partie de notre vocabulaire", dixit Tulinabo Mushingi, ambassadeur des USA au Burkina Faso
TULINABO MUSHINGI, Dieu bénisse vous et votre famille. Nos hommes politiques ne sont pas intelligent. saurait été à l’occident, ce monsieur là allait bénéficier un terrain de la part de l’État. ce qui pourrait l’amener à investir au Burkina.