Retour au format normal
lefaso.net

Les imprévues de la journée continue

lundi 21 décembre 2015.

 

Depuis le 15 septembre 2015, les fonctionnaires burkinabè sont soumis à de nouveaux horaires de travail, avec l’instauration de la journée continue. Depuis cette date, le temps de travail est de 7h à 15h30 avec une pause de 30 mn à midi. La durée de travail hebdomadaire reste 40 heures. De fait, quand on arrive au bureau à 7heures, on ne repart chez soi qu’après 15h30. C’est un nouveau rythme de travail auquel il faut s’habituer. Si globalement les travailleurs s’y sont pliés, il suffit de faire un tour dans certaines administrations pour se rendre compte que les nouveaux horaires ne sont pas toujours favorables aux femmes. C’est le cas au ministère de l’Education nationale où l’hygiène dans les toilettes est pour le moins déplorable, comme le montrent ces photos prises début décembre 2015.

« Nous les femmes, on évite d’aller dans les toilettes parce que ce n’est pas propre et on a peur de chopper des maladies dedans », confie une dame. Résultat : soit par conscience professionnelle, elles se retiennent et s’exposent à des infections urinaires, soit elles craquent et rentrent chez elles plus tôt que prévu et ne reviennent plus.
A l’heure du bilan d’étape, le gouvernement devrait veiller sur ces « détails » qui peuvent capoter l’optimisation des ressources.

Joachim Vokouma ; Lefaso.net (France)



Vos commentaires

  • Le 21 décembre 2015 à 17:45 En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    Lamentable ! C’est inadmissible d’avoir des toilettes dégueulasses dans beaucoup de ministères. On préfère se payer des 4 X4 derniers cris qui coutent des dizaines de millions et, climatisés à 18° C les bureaux au risque de s’enrhumer, plutôt que d’entretenir correctement des toilettes dont le coût ne dépasse pas 10.000 F/mois ! De plus, combien de robinets et chasse d’eau coulent en permanence et impactent négativement la facture de l’ONEA à coût de dizaine de milliers de francs cfa par mois voire beaucoup plus ?
    Que dire d’un ministère de l’éducation nationale qui promeut en même temps avec d’autres acteurs l’hygiène, et l’assainissement au niveau des écoles ?

  • Le 21 décembre 2015 à 17:47 En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    Journée continue ou pas, c’est inadmissible. Et, si les agents faisaient simplement un sitting devant le bureau du ministre pour aller se soulager dans ses toilettes personnelles, le problème serait vite régler !

  • Le 21 décembre 2015 à 18:07 En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    Pour ma part je n’ai pas été d’accord pour l’établissement de la journée continue au Burkina, voici un des désagréments.

  • Le 21 décembre 2015 à 18:26, par Filsdupaysan En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    Journée continue ou pas, le toilettes doivent être bien faites et bien entretenues.

  • Le 21 décembre 2015 à 18:28, par pabeguèba En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    Je propose l’installation de toilettes performantes et des produits nettoyants et recruter des jeunes sans emploi pour l’entretien permanent. Cela éviterait les absences et les maladies

  • Le 21 décembre 2015 à 21:49, par citoyen En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    je suis tres deçu de vous madame pourquoi attendre le gouvernement organisez vous et rendez vos locaux
    propre es ce le gouvernement qui a salis.

  • Le 21 décembre 2015 à 22:09, par le servieur En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    c est une mauvaise attitude personnel a corriger.cela n’implique pas le gouvernement

  • Le 21 décembre 2015 à 22:50 En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    Les toilette d’une structure est a l’image de ceux qui y travaillent ! C’est pas a l’etat d’y remedier !

  • Le 22 décembre 2015 à 09:36, par SAVADOGO Abdou En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    C’est au chef de service de veiller au bon nettoyage des toilettes. Et le nettoyage peut intervenir apres la descente c’est-aà-dire aà partir de 15h30 ou 16h.

  • Le 22 décembre 2015 à 09:52, par zemosse En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    Une famille qui se respecte, un service sérieux (ministère, université, aéroport, gares routières....) se reconnait par ses toilettes propres .Les africains sont encore classés derniers dans ce domaine.C’est triste à dire mais c’est la réalité. La situation est encore plus dramatiquement puante dans les quartier.

  • Le 22 décembre 2015 à 10:01, par Danton En réponse à : Une mesure mise en application de facon précipitée ne peut donner que ça

    L’instauration de la journée continue est bien à propos, mais la précipitation dans sa mise en oeuvre est suspecte à mon avis. Il faut réaménager la loi. L’application doit être repoussée au second semestre de 2016. Il m’a semblé que des personnes ont tenu mordicus à ce que leur nom soit collé à l’instauration de cette mesure, comme si le destin du Burkina Faso devait se resumer à leur passage « transitoire » à la tête du ministère de la fonction publique. Nous voyions tous venir l’impasse...et ce n’est que le début du commencement. Danton.

  • Le 22 décembre 2015 à 10:43, par L’Oeil du peuple En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    Le bon comportement se cultive chez soi à la maison. Si vous ne connaissez pas une vie d’hygiène chez vous il serait difficile de l’appliquer au service ou dans les lieux publics. On n’ a pas besoin de dire aux gens d’être propres ; l’hygiène et la propriété de nos lieux publics et nos services doivent être l’affaire de tous. C’est une culture et nous devons faire en sorte que ces qualités soient encrées en nous. La propriété est d’ abord bien pour notre santé ; quand notre environnement est sain, on se sent en bonne santé et on se porte bien. Notre cadre de travail doit être vivable et agréable à vivre car nous passons le plus de temps dans les services qu’ à la maison. Chaque service aujourd’hui sous-traite avec un service de nettoyage payé chaque fin de mois. Il revient au responsable de chaque structure de veiller à ce que le travail de nettoyage soit correctement fait. Et là, le contrôle se fait tous les jours, chaque matin. Mais si nous avons des responsables qui ne connaissent pas ce que c’est que la propriété chez eux, il serait très difficile de compter sur eux pour la propriété dans les services. L’Etat n’ a rien avoir avec l’hygiène et la propriété dans les services même s’il revient à l’ Etat d’ avoir une politique globale pour toute la population. Chers collègues des services faisons de la propriété dans nos structures notre bataille quotidienne car il vaut mieux prévenir la maladie que de la guérir. J’appelle nos femmes, nos sœurs et nos mamans à s’investir beaucoup dans la recherche de l’hygiène et la propriété dans nos services. On peut revenir au temps de la révolution ou par mois on décrète une journée de l’opération mana mana dans les services où le nettoyage se fait de façon exhaustive. Il faut qu’on pense revenir à ces bonnes habitudes qui du reste sont des facteurs de développement social et économique.

  • Le 22 décembre 2015 à 10:47, par TANM En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    Les fonctionnaires fonctionnent. Pour nous foco et foncès nous ne pouvons pas et ne devons pas nous adapter à aucune situation nouvelle qui va nous sortir de notre torpeur. Et d’ailleurs c’est la faute du gouvernement, de la bonne, du voisin..., de la journée continue que nous c. trop et mal .

  • Le 22 décembre 2015 à 11:03 En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    c’est une triste réalité. Au ministère de la Communication même, on lave les toilettes deux fois par semaine. Le problème c’est surtout les femmes qui ne peuvent pas s’arrêter pr se soulager qui ramassent les maladies. après les maris croient que ce sont des MST.

  • Le 22 décembre 2015 à 11:21, par Badisak En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    D’abord le titre ne reflète pas le contenu dans la mesure où la propreté des toilettes n’a rien avoir avec la journée continue. Comme l’a dit l’internaute 2, l’état des lieux est à l’image de ceux qui y travaillent. Soit les services de nettoyage et d’entretien ne font pas leur travail, soit les agents eux même sont sales et utilisent mal les toilettes. Dans ce cas, il faut une éducation à la propriété dans les services publics.

  • Le 22 décembre 2015 à 11:54 En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    Webmaster, tu m’as censuré ; laisse passer mon message parce que ce monsieur Vokouma ne sait que salir l’image du Burkina ; après les écoles sous paillotes, il ne s’intéresse aux toilettes ; mais y pas que ça au Mena ; c’est un complexé !

  • Le 22 décembre 2015 à 14:53 En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    Incroyable !!!!!!!!!!!A chaque fois, le Gouvernement, le Gouvernement. Soyons sérieux.
    Il faut de la discipline dans toute chose. Si ma soeur n’a pas l’habitude de laisser les toilettes propres chez elle après les avoir utiisés et c’est à la "bonne" de le faire, il va de soit que nous ayons des toilettes SALES au service. Et ça se dit grande dame bien sapé et bien parfumé !!!!!!!!!!!

  • Le 22 décembre 2015 à 15:04, par N’DRI En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    J’invite l’ASCE à investiguer dans les ministères et autres services publics. Les contrôleurs seront étonnés de ce qui trouveront comme factures payées dans le cadre des réparations et autres sans contrepartie directe. Chaque mois ce sont factures pour entretien des bureaux, toilettes, robinets qui sont payées et on ne voit rien de travail fait Ce sont des travaux fictifs payés sans contrepartie. Et les directeurs et chefs de services sont tous responsables de ces mauvaises pratiques car chacun d’eux empoche quelque chose avec les sous -traitants. Les agents des différents services sont tous coupables de leur silence coupable par rapport à ces mauvais comportements.

  • Le 23 décembre 2015 à 18:18, par Jeunedame seret En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    Ça n’a rien à voir avec la journée ; ne la prenez pas comme bouc émissaire. L’état des toilettes et domiciles et services traduit un manque d’estime de soi et de moralité. Si on dit par exemple de cotiser pour employer un nettoyeur d’aucuns diront que ce n’est pas leurs domiciles ; tout en sachant que chez eux c’est pire. Les autres peuvent cotiser et se décider à salir parce qu’ils payent pour ça. Le burkinabe est né sale avec une éducation sale sans eau.

  • Le 11 janvier 2016 à 15:15, par Salem En réponse à : Les imprévues de la journée continue

    Aucun lien avec la journée continue ! Problème d’éducation qui nécessite l’invention d’un autre burkinabé. Nous avons du chemin et un grand besoin de lucidité pour bien voir, percevoir les problèmes, les analyser et y apporter des remèdes appropriés. Du courage nous tous !!!!