Elections 2015 : Les Patriotes du Faso appellent les forces du changement à une unité d’actionA trois mois des élections présidentielle et législatives, les Patriotes du Faso prêchent l’unité d’actions des partis politiques, des organisations de la société civile dont la lutte a abouti à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Afin de mieux s’expliquer, ils ont initié une tournée auprès des responsables de partis politiques. Le 28 juillet dernier, ils étaient au siège de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR). Accompagné par ses plus proches, Abdoulaye Nabaloum, coordonnateur national des Patriotes du Faso, une organisation de la société civile, est venu parler d’union avec le président du parti politique AJIR. Car « l’Union fait la force », a-t-on l’habitude dire. Une transition presque réussie
Débutée au lendemain de l’insurrection populaire, la transition a rencontré, de l’avis de M. Nabaloum, des difficultés. Des crises politiques (dissolution du CDP et annulation de ladite décision, tentative de remise en cause du nouveau code électoral par les partisans de l’Ex-majorité, décision récente de la haute cour de justice de la CEDEAO par rapport au Code électoral) et des crises au sommet de l’Etat, notamment entre le RSP et le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, ont été les points saillants des difficultés rencontrées par la transition.
Désigné parce qu’il est le plus jeune des candidats à l’élection présidentielle d’octobre prochain, Adama Kanazoé, président de AJIR, s’est dit heureux et surtout honoré du choix porté sur sa personne. Il a réaffirmé la nécessité pour les différents acteurs d’unir leurs forces afin de préserver les acquis de l’insurrection populaire. MinataTOE( stagiaire) |
Vos commentaires
1. Le 31 juillet 2015 à 12:03, par biboin En réponse à : Elections 2015 : Les Patriotes du Faso appellent les forces du changement à une unité d’action
Belle initiative les Patriotes. Que l’on laisse tomber les intérêts égoïstes pour sauver l’essentiel : barrer la route à l’ancien régime afin de restaurer un vrai Etat de droit au Faso. Je regrette déjà que des partis de l’ex-cfop pour des intérêts personnels veulent pactiser avec le diable. A quoi aurait servi la mémoire de nos martyrs ? Certains responsables de partis les auraient fait sortir pour qu’on les tuent ? réveillons nous, disons non aux alliances contre nature même si on nous fait croire qu’en politique tout les coûts sont permis. A bon endendeur...