Sondages préélectoraux : Un outil à utiliser avec dextérité !L’élection présidentielle du 11 octobre prochain revêt un enjeu capital pour la démocratie burkinabè, faisant du coup la traite des sondages d’opinion dans l’animation de la vie politique nationale. Une bonne chose mais qui mérite d’être comprise dans sa philosophie. Pratique courante dans les pays à démocratie « avancée », les sondages sont en train de gagner du terrain dans les pays africains ces dernières années. Et le Burkina n’échappe à l’exercice, surtout depuis la mise en place de la transition qui annonce la tenue d’une « élection historique » pour la magistrature suprême. Les sondages d’opinion donnent une vue d’ensemble de la popularité des leaders politiques et/ou des partis politiques à un instant précis (T). Ils ont cela d’intéressant également qu’ils ne se limitent pas à collecter les intentions de vote ; ils vont plus loin en faisant des analyses plus poussées sur bien d’autres facteurs qui peuvent aider les éventuels candidats et partis politiques dans leur quête de l’espace politique. La gestion des premières heures du scrutin, un moment sensible !
La compréhension est d’autant impérative que l’enjeu pour Kosyam est colossal. Au regard des passions que déchaîne la politique depuis un certain moment ; de sorte qu’un parti qui viendrait à remporter l’élection ne soit pas perçu comme celui « qu’on voyait venir », parce que les sondages l’avaient placé en pole position ou « qui ne le mérite pas » parce que n’ayant pas été prévu par les sondages. Des cas sont-là pour nous enseigner à mieux faire usage des sondages. Au Burkina, il est, en effet, fréquent de voir certains citoyens ne plus faire l’effort d’aller accomplir leur acte de vote ; estimant que leur candidat va passer à tous les coups. Cet excès de confiance peut aussi produire l’effet contraire… Sans oublier les nombreux autres facteurs qui vont influencer les intentions de vote. Oumar L. OUEDRAOGO |
Vos commentaires
1. Le 24 avril 2015 à 08:14, par Pamoussa ILBOUDO En réponse à : Sondages préélectoraux : Un outil à utiliser avec dextérité !
En tout cas nous constatons que des parti comme le MPP et le PDC travaillent et même très dure. Malgré tout ce que le CDP subit aujourd’hui un travail sérieux est mené sur le terrain et l’UPC qui entend profiter du duel CDP*MPP risque d’être surpris s’il change pas. A moins qu’il va soutenir le CDP si second tour il en aura(jouer à l’ADF/RDA).
2. Le 24 avril 2015 à 15:14, par YEKINI En réponse à : mise à disposition par CPI de Laurent K BAGBO
nous souhaitons que Laurent BAGBO purge sa peine au BURKINA c’est aussi le soutien du bon visinage .
on va voir si le puissant de COTE D’IVOIRE va bien dormir