Institut africain de santé publique : A la découverte de l’Organisation ouest-africaine de la santéPrésenter les organisations de santé publiques aux étudiants. C’est l’un des objectifs que s’est fixé l’Institut africain de santé publique (IASP), sis à l’Université Saint Thomas D’Aquin à Ouagadougou. Mercredi 22 avril, la présentation de l’Organisation ouest-africaine de santé (OOAS) était au menu au profit d’une quarantaine d’étudiants. L’historique, les missions, la vision… sont entres autres les grandes lignes qui ont été présentées à ces professionnels de la santé publique. « Cette conférence thématique vient à point nommé parce qu’en tant qu’acteur de la santé, nous entendons très souvent parler de l’OOAS, mais nous ne savons pas ce qu’ils font exactement. Ils ont certes un site web, mais il est toujours bon d’avoir un répondant en face de nous afin de pouvoir poser des questions pratiques. Surtout que nous allons retourner sur le terrain pour mener à bien les questions de santé publique ». Tels sont les propos de Dr Jedida Tamini/Sempore, étudiante en master II en santé publique – option nutrition -. Comme elle, l’ensemble des étudiants de l’Institut africain de santé publique ont apprécié la démarche de leur école dans la prise de contact avec les organisations de santé publique.
Pour que les étudiants de l’IASP se familiarisent avec les organisations de santé publique Quid de l’IASP ?
IASP est une école de formation en santé publique qui a ouvert les portes en 2013. Il forme des professionnelles en santé publique dans essentiellement 4 options de niveau Master pour les chirurgiens-dentistes, les médecins, les pharmaciens. La première formation est le Master professionnel d’une année en santé publique. L’école dispose en plus, de trois Master spécialisés de recherche en santé publique
L’Institut compte de nos jours 45 étudiants, tous des professionnels, affecté très souvent par le ministère en charge de la Santé pour des spécialisations. Il y a, tout de même, des inscrits sur titre. Il enregistre pour le moment deux nationalités – des burkinabè et des guinéen. L’ambition de l’IASP est de s’étendre à tous les pays d’Afrique. Bassératou KINDO |
Vos commentaires
1. Le 24 avril 2015 à 17:40, par wedaga En réponse à : Institut africain de santé publique : A la découverte de l’Organisation ouest-africaine de la santé
SVP, méditez sur le thème de santé publique : est-ce l’affaire des seuls médecins et pharmaciens ? Si tel était le cas, aucun problème de santé publique ne reculera au Faso. Quel corps professionnel répond réellement au besoin de santé publique ? N’est-ce pas les vaillants infirmiers, présents à tous les échelons du système national, qui se battent nuit et jour pour rendre à notre système ses performance ? Qui vaccine le femmes et les enfants ? Qui assure les soins auprès des populations ? Qui communique en matière d’hygiène dans les villages ? Qui soulage le malade qui a moins de 1000F ? .... Qui offre même les soins médicaux auprès des populations rurales (+95% des consultations) ? Il est temps d’arrêter cette hypocrisie professionnelle et voir les besoins réels des populations. Pourquoi les infirmiers et sages-femmes ne peuvent pas avoir accès à l’IASP ? Faites l’essai, vous verrez que ce sont les meilleurs en santé publique. Tous les pays de la sous région ont compris cela depuis, sauf le Burkina qui excelle dans cette attitude anti développement.
Nous espérons que vous connaissez réellement ce que veut l’OOAS : un développement sanitaire pour tous avec la participation de tous les acteurs et non de ces quelques médecins orgueilleux qui confondent santé et médecine
2. Le 30 avril 2015 à 08:35, par ESPRIT En réponse à : Institut africain de santé publique : A la découverte de l’Organisation ouest-africaine de la santé
A travers vos propos, vous etalez vos limites en matiere de sante publique. La sante publique ne se limite pas a des seances de vaccinnation, des consultations, etc. Ne confonder pas Executants et Concepteur. Je ne suis pas medecin mais en vous lisant, je vois une jalousie et une tension entre infirmiers et medecins, toute chose qui n’arrange pas les populations. Je felicite le staff de l’IASP qui a eu l’idée d’ouvrir de telles formations sur place au pays. Par ailleurs, si vous etes frustres de par votre position d’infirmier ou sage femmes, je ne pense pas que c’est de la faute des medecins. En effet, la formation en medecine est ouverte a tous sans exception. Pourquoi avoir choisi d’etre infirmier ? Assumez alors, et travailler main dans la main pour le bien etre de la population.
3. Le 26 août 2016 à 08:10, par NDUNGUTSE François Xavier En réponse à : Spécialiste en Santé Publique, Enseignant à l’Université en Afrique des Grands Lacs
Bonjour
Juste nous vous écrivons pour amorcer une démarche visant à former les candidats congolais au mastère de Santé Publique selon les options que vous disposez
Merci