AJIR : le parti de la clé appelle les populations de Djikôfè au vrai changementL’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR) poursuit sa tournée d’implantation et de galvanisation de ses troupes à travers les villes et villages du Burkina. Après la province de Oubritenga la veille, le parti était, dimanche, 1er mars 2015, à « Djikôfè », un quartier de la commune rurale de Saaba, dans les banlieues de Ouagadougou. Là, le président du parti a reçu le soutien des populations pour la poursuite de son combat. Arrivée sur l’aire du meeting à 16 h, la délégation de AJIR, avec à sa tête son président, Adama Kanazoé, a été chaleureusement accueillie avec en sus, des slogans et cris de guerre « AJIR, au pouvoir ! », « Adama Kanazoé, à Kosyam ! » ou encore, « AJIR, la clé du changement ! ». Pouvait-on entendre des populations de « Djikôfè » en cet après-midi. « Il faut un jeune pour comprendre les problèmes de la jeunesse »
Même lancée pour la responsable locale des femmes, Safiata Ouédraogo qui a, en plus des assurances au président de son parti, a souhaité que celui-ci puisse se pencher sur un chapelet de doléances qu’elle a égrenées en faveur des femmes. « Ne pas habiller un ancien avec du nouveau » Le président du parti, Adama Kanazoé s’est, avant d’entrer dans le vif du sujet, montré reconnaissant aux « initiateurs » du meeting auquel il dit être invité. Il est ensuite revenu sur les motivations de la création du parti et les combats qu’il a menés aux côtés des autres forces politiques de l’opposition ; combats qui ont abouti à l’insurrection populaire de fin octobre dernier. Pour M. Kanazoé, il y a eu un début de changement et il faut que la dynamique soit ‘’totale et réelle’’. « N’acceptez pas remettre votre nouvel habit à une personne sale car, dès que celle-ci va le porter, il devient immédiatement sale », a lancé M. Kanazoé, en soutien à « cette idée » qu’il faut un « changement total, un changement générationnel ». « Je suis venu, j’ai vu les conditions dans lesquelles vous vivez. Je dirais tout simplement que les politiciens ont failli. Le développement ne se limite pas à la construction d’échangeurs dans le centre-ville. Le développement, c’est lorsque vous, populations, arrivez à vous nourrir, loger, scolariser vos enfants et assurer la santé de votre famille. Le développement, c’est quand les jeunes ont de l’emploi. Les politiciens ont failli et en leur nom, je vous demande pardon », a scruté le président du parti de la clé, Adama Kanazoé. Pour lui, le développement, ce sont les hommes. « C’est pourquoi à AJIR, plaçons-nous l’homme au cœur de notre action. Le développement qui ne met pas l’homme au cœur de son action est un leurre », a insisté M. Kanazoé.
Feuilletant les pages de la vie du parti dont il a en charge la direction, Adama Kanazoé, a déclaré que certains partis politiques, ‘’vieux’’ d’une quinzaine d’année, n’ont pas le cinquième de ce qu’a fait AJIR en une année d’existence (le parti a été créé en janvier 2014, ndlr). Oumar L. OUEDRAOGO |
Vos commentaires
1. Le 4 mars 2015 à 06:37, par Gerard En réponse à : AJIR : le parti de la clé appelle les populations de Djikôfè au vrai changement
Franchement, je dis félicitations à Adama Kanazoe. Merci d’être un nouveau repère pour la jeunesse du Faso. Bon courage pour la suite.
2. Le 4 mars 2015 à 13:37, par MOREBALLA En réponse à : AJIR : le parti de la clé appelle les populations de Djikôfè au vrai changement
J’ai de l’estime pour ce monsieur.