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Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

dimanche 11 janvier 2015.

 

La compagnie de gendarmerie du Kadiogo a animé, ce samedi 10 janvier 2015 à Ouagadougou, une conférence de presse relative à la découverte d’un trafic de femmes du Burkina Faso vers le Liban. La responsable du trafic, une Burkinabè de 35 ans, Aicha –c’est son nom- a été interpellée et son domicile perquisitionné.

« Suite à une plainte reçue d’un citoyen de Ouagadougou, la brigade ville de gendarmerie de Kossyam a engagé une enquête qui a permis d’aboutir à un résultat ». C’est en ces termes que le Commandant de la compagnie de gendarmerie du Kadiogo, Capitaine Issa Paré, a introduit au cours du point de presse animé ce samedi, l’affaire de trafic de femmes du Burkina Faso vers le Liban. Et le Commandant de la brigade ville de Kossyam, Adjudant-Chef Major Abdoulaye Savadogo, de donner les détails : « Au cours de la semaine passée, nous avons reçu une plainte d’un citoyen qui est venu nous voir pour signifier que sa femme était portée disparue depuis un moment mais qu’il venait finalement d’avoir les informations la concernant et qu’elle se trouverait en tout cas dans un pays. Après avoir enregistré la plainte, nous avons informé Monsieur le Procureur du Faso et nous nous sommes mis à la tâche, ce qui nous a permis effectivement de mettre effectivement la main sur la personne qui a fait partir la femme de son foyer ». Cette personne, auteur du trafic, se nomme Aicha -c’est ainsi qu’elle s’est présentée à la presse-.

Pendant son interpellation, la gendarmerie a effectué une perquisition à son domicile, ce qui a permis de mettre la main sur un important lot de documents concernant les femmes envoyées illégalement au Liban et de découvrir quatre autres femmes en instance de départ pour Beyrouth puisque leurs papiers de voyage étaient au complet. La trafiquante assure que depuis février 2014, date du début de son activité, à son interpellation, elle a fait partir au total 39 femmes au Liban. Mais, au vu de l’importance des documents en sa possession, la gendarmerie pense que ce nombre n’est pas exhaustif. Mais, comment Aicha procède-t-elle pour avoir les femmes et les acheminer ensuite au pays du cèdre ?

L’adjudant-Chef Major Savadogo explique : « Elle est au Burkina mais elle a un partenaire dans le pays en question. Son rôle est de recruter les filles à zéro franc. Si elle arrive à avoir une fille qui est intéressée par l’aventure, elle demande simplement à cette dernière d’apporter son extrait d’acte de naissance, un casier judiciaire, un certificat de nationalité et quatre photos d’identité. Et c’est elle qui se charge de faire le passeport. Une fois le passeport obtenu, elle scanne le passeport qu’elle envoie à son partenaire qui se charge de faire le visa et le lui envoie pour que la fille parte. Quand la fille arrive au Liban, elle est confiée à une famille pour un contrat de trois ans. A l’issue des trois ans, il y a des filles qui reviennent et d’autres, non. Il y en a qui reviennent très malades et finissent par mourir ».

Une question de plus et elle demande à parler à son avocat

Mais, quand l’on a posé la question à Aicha concernant la nature de l’activité qu’elle mène, elle s’est empressée de dire que ce n’est pas une activité mais une aide qu’elle apporte aux dames désireuses d’aller travailler au Liban. « Ce n’est pas une activité. Moi, je vis au Liban. Quand les filles veulent y aller pour travailler dans les maisons, je les mets en contact avec des patrons ». Après les premiers mots arrachés d’Aicha sur la nature de son activité, les journalistes lui adressent une autre question de savoir si elle était permanemment en contact avec les femmes qu’elle envoyait au Liban. Elle tente dans un premier temps de répondre par l’affirmative avant de s’arrêter en posant une doléance. « Est-ce que moi je peux avoir un avocat pour ne pas répondre ? », a-t-elle coupé court. Les journalistes n’étant pas des représentants du parquet, ni des juges, les échanges ne se sont pas poursuivis. Après le bref entretien avec Aicha, c’est une victime du trafic, Habiba Zongo, que les journalistes ont la chance d’avoir comme interlocutrice.

Très loquace, elle va livrer en quelques minutes son témoignage, embarrassant quelque peu les gendarmes qui entendent poursuivre leur enquête : « Elle est venue nous dire qu’elle a un boulot pour nous au Liban. Elle nous a montré le contrat ici, on a une journée de repos tous les dimanches. Arrivée, on a vu que c’était le contraire. Quand on l’appelle, elle nous dit non, c’est comme ça, on est venu pour travailler. Quand on amène le contrat au bureau, on nous dit non, que le contrat n’est pas valable, qu’on est venu pour travailler, soit on travaille, soit on laisse, que c’est comme ça. Aicha nous disait que chaque fin du mois elle allait se promener pour nous rendre visite. Arrivée, on a vu que c’était vraiment le contraire. Même si tu n’arrivais plus à travailler, tu veux retourner dans ton pays, elles disent non, à moins que tu n’appelles tes parents pour qu’on te fasse un billet pour que tu rentres. Soit tu restes pour travailler, soit tes parents paient ton billet pour que tu rentres. Arrivée là-bas, ça devient comme ça ».

Même à son chien, elle ne conseillera pas ça

Pour Habiba Zongo. Ce n’est ni moins, ni plus que de l’esclavage. Et elle s’explique : « C’est de l’esclavage. Tu n’as pas le droit de sortir de la maison. Quand tu te lèves le matin, c’est peut-être à minuit que tu vas dormir, tu vas te réveiller à cinq heures. Tu n’as même pas le temps. Les dimanches, tu ne te reposes pas, c’est le travail ou rien ». Et à l’écouter, elle n’oubliera pas de sitôt sa douloureuse expérience du Liban. « Même à mon chien, je ne conseillerai pas d’aller au Liban. Même si l’avion vient devant ma porte, moi-même je vais sortir pousser l’avion parce que je ne suis pas prête. Même si on va me payer un million, je ne suis pas prête à mettre le pied là-bas ».

Il y a deux ans Habiba Zongo est rentrée de Liban grâce au fils de son patron qui lui a payé par pitié le billet d’avion. Elle assure qu’elle a eu la chance de tomber dans une bonne famille. Car, selon ce qu’elle a entendu, d’autres auraient vécu des situations plus dramatiques : des femmes enceintes à leur départ du Burkina sans le savoir, auraient été obligées d’avorter en terre libanaise pour pouvoir continuer à y travailler ; d’autres auraient été violées par leurs patrons. Toujours selon Habiba Zongo, le salaire des trois premiers mois de chaque femme envoyée au Liban revient à Aicha. Le salaire mensuel est de 100 000 F CFA.

Mais, il n’y a pas que le Liban où des filles ou femmes seraient illégalement envoyées pour travailler. Selon le Capitaine Paré, le trafic se ferait aussi envers d’autres pays comme le Qatar, la Chine ou même l’Europe. Et d’appeler les populations à collaborer avec la gendarmerie pour éclaircir ces situations. Il a souhaité aussi que l’on ne fasse pas d’amalgames en s’en prenant aux communautés vivant au Burkina Faso des pays vers lesquels les femmes sont convoyées car ces pays ne sont peut-être pas au courant de ce qui se passe.

Pour la poursuite de l’enquête sur le cas du trafic de femmes vers le Liban, le Commandant de la Compagnie de gendarmerie du Kadiogo a indiqué que d’autres administrations nationales, notamment le département des Affaires étrangères, y allaient être associées. Aicha, à l’origine du trafic, est née en Côte d’Ivoire, y a grandi avant de venir s’installer au Faso. L’âge de ses victimes est compris entre 18 et 35 ans.

Grégoire B. Bazié
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 11 janvier 2015 à 15:27, par OS En réponse à : Kossyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Je suis étonné de voir que notre gendarmerie se réveille maintenant comme si elle ignorait ce problème ! Si j’ai bonne mémoire, un de nos journaliste a meme été prime pour avoir traite ce sujet il y a plus d’une année maintenant !!! La dame Aicha n’est pas le cerveau de ce trafic qui est beaucoup plus du proxénétisme d’un genre nouveau que de l’esclavage domestique ! Elle est meme une intermediaire de petite couture, il y a bien plus gros poisson, cette affaire est aussi scandaleuse que celle des bebes de l’ex belle mere nationale ! Nos chers pandores si vous êtes aussi serieux enquetez dans la zone de Karpala jusqu’a l’ex Centre d’Accueil Fatima (CANDAF) vous verrez que tout le monde denonce ce phenomene depuis longtemps. Une des rabatteuses comme la dame Aicha serait meme decedee il y a un an d’un cancer generalise ! Celle qui a temoigner montre un sentiment de repugnance au dela d’un simple travail de domestique. Travailler du matin a minuit meme a Ouaga ca existe dans certaines famille. Ne pas vouloir que son chien s’y rende la bas veut dire qu’il y a pire traitement !!!
    La zoophilie s’y trouve renseignez vous davantage.

  • Le 11 janvier 2015 à 17:01, par Jamanatigui En réponse à : Kossyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Esperons cette enquête aboutira et que d’autres verités jailliront. Ce trafique sevit au Faso depuis longtemps sauf que nous ignorions ce que les femmes Burkinabé partent exercer réellement au Liban. Je serais etonné qu’on parle de femmes de menages seulement.

    J’ai connu une demoiselle à laquelle la nature a été très favorable en termes de rondeurs. Aucun homme en bonne santé et qui n’est pas un homosexuel ne peut rester indifferent à sa vue. Elle a disparue en circulation pour reapparaitre quelques temps après dans les films porno sur le net. Il semblent qu’elle s’etait au paravant immigré au liban. Dieu seul sait la verité toujours est il qu’elle est actrice sur la toile.

  • Le 11 janvier 2015 à 17:13, par vrai En réponse à : Kossyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    je pense que cette découverte doit être poursuivie au mieux par des enquêtes profonde a l’endroit de la population interne mais aussi externe car elle est vraie. Moi, particulièrement, j’en connais une qui y est allé, mais à Ryade et que je croyais que du positif tout en suspectant la démarche car en moins de 5 jours je crois qu’il est difficile de réunir tout les papiers pour un vol étant un citoyen lambda.

  • Le 11 janvier 2015 à 17:17, par Le Sage En réponse à : Kossyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Mais oui ça fait vraiment mal que ta fille soit traité de la sorte aussi pauvre soit-t-on. collaborons donc pour arrêter ce trafic ignoble. la traite négrière ressurgit ?

  • Le 11 janvier 2015 à 18:02, par la verité En réponse à : Kossyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    moi j en connais une qui est partie elle est revenue très malade.bravo a la gendarmerie

  • Le 11 janvier 2015 à 18:39, par Jamanatigui En réponse à : Kossyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Esperons cette enquête aboutira et que d’autres verités jailliront. Ce trafique sevit au Faso depuis longtemps sauf que nous ignorions ce que les femmes Burkinabé partent exercer réellement au Liban. Je serais etonné qu’on parle de femmes de menages seulement.

    J’ai connu une demoiselle à laquelle la nature a été très favorable en termes de rondeurs. Aucun homme en bonne santé et qui n’est pas un homosexuel ne peut rester indifferent à sa vue. Elle a disparue en circulation pour reapparaitre quelques temps après dans les films porno sur le net. Il semblent qu’elle s’etait au paravant immigré au liban. Dieu seul sait la verité toujours est il qu’elle est actrice sur la toile.

  • Le 11 janvier 2015 à 19:11 En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Bien au contraire il faut s’en prendre à ces communautés. On les a laissé trop longtemps se foutre de nous, si on ne réagit pas ça va continuer. La dame Aïcha, j’espère que tu vivras longtemps pour bien souffrir dans la vie. Tu n’as pas trouvé un endroit pour envoyer tes sœurs africaines à part chez les arabes ? On voit partout sur Youtube, des vidéos de femmes noirs maltraitées dans ces pays et qui des fois se suicident. Plus racistes et méprisants que les arabes, tu meurs !

  • Le 11 janvier 2015 à 19:43, par tarakans En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Messieurs les gendarmes, c’est un réveil. vaut mieux tard que jamais. Soyez plutôt au service du peuple et non des dirigeants politiques du pays.
    A chaque plainte traitez les impliqués avec respects afin de les écouter.
    continuer ainsi et le peuples sera derrière vous.

  • Le 11 janvier 2015 à 20:10, par L’energie est vitale En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    En 2011,ds un vol air algerie Ouaga-alger,jai fai la conaissanxe de 8 filles ki presk toute analfabete allaient au liban pour travailler,et si ma memoir est bonne,elle avait obtenu leur papier par la fameuse Aicha.Ds la salle datente a laeroport,je pri la peine de leur lecer mn numero de l’italie,mis kelk mois apres,jai ete obliger par devoir d’umanite,d’intervenir depuis ma vile italienne de residense pour sover une d’entre elle.Je lui envoyait de largent selma pour lamour de Dieu.Elle ma raconter travailler come un ane meme plus avec un salaire de 200$ americain par moi dc environ 75 000f cfa.Entretemps,elle a du fuire sn 1er employeur er se refugier presk ds la nautre pendant 3 nuit avant detre accueillie par une connationale.Chers autorites,cette affaire du Liban doit cesser immediatement.Bcp de fille de bien de pays africains (Bfa.Rci.etc...etc) se sont succidee et se succide tjrs.Ils fo areter l’hemoragie.

  • Le 11 janvier 2015 à 20:11, par BOUBIER En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    merci a la gendarmerie

  • Le 11 janvier 2015 à 20:18, par Sidnoma En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    jamanatigui peu tu nous donné le nom du site ? et que dit l’ambassadeur de Liban ? pitié il faut vraiment que les Africains se réveillent il est temps

  • Le 11 janvier 2015 à 20:19, par L’energie est vitale En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    En 2011,ds un vol air algerie Ouaga-alger,jai fai la conaissanxe de 8 filles ki presk toute analfabete allaient au liban pour travailler,et si ma memoir est bonne,elle avait obtenu leur papier par la fameuse Aicha.Ds la salle datente a laeroport,je pri la peine de leur lecer mn numero de l’italie,mis kelk mois apres,jai ete obliger par devoir d’umanite,d’intervenir depuis ma vile italienne de residense pour sover une d’entre elle.Je lui envoyait de largent selma pour lamour de Dieu.Elle ma raconter travailler come un ane meme plus avec un salaire de 200$ americain par moi dc environ 75 000f cfa.Entretemps,elle a du fuire sn 1er employeur er se refugier presk ds la nautre pendant 3 nuit avant detre accueillie par une connationale.Chers autorites,cette affaire du Liban doit cesser immediatement.Bcp de fille de bien de pays africains (Bfa.Rci.etc...etc) se sont succidee et se succide tjrs.Ils fo areter l’hemoragie.

  • Le 11 janvier 2015 à 20:21, par Le parisien En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    je comprends pourquoi les parents de ma femme ont réfusé qu’elle aille dans ce pays. Elle, qui par infidélité chronique a du me quitter ici à paris pour rejoindre le bercail(le faso) ; Dans un premier temps, elle m’informa qu’elle s’appreterait à abandonner mes enfants pour le Liban. Au vu de son comportement, ses parents l’en ont fortement déconseillé. Quelle chance...chance pour elle. Je donnerai son N° à la gendarmerie pour complément d’enquete.

  • Le 11 janvier 2015 à 20:49, par pipi En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Mais le Burkina a un embassadeur au liban ou pas ? Pourquoi ces filles ne se tournent pas vers ces autorites . Je pense que c’est leur travail de proteger les burkinabes au Liban non ?

  • Le 11 janvier 2015 à 20:57, par vérité no1 mon dernier message En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Franchement, chères Tanties, ressaisissez-vous ! Il ya 20 ans de cela, nos mères ne pouvaient même pas tuer un margouillat car elles avaient peur et vous aujourd’hui, au nom du matérialisme et des grosses cylindrées, êtes capables de tout pour arriver au bout de vos enjolivures et fioritures macabres ! Quittez dans ça s’il vous plaît !

  • Le 11 janvier 2015 à 21:13, par Ka En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Ce fléau n’est pas nouveau car il ressemble a celui de nos diplomates qui emmènent des employées de maisons en Europe et ailleurs et les traites en esclaves avec des salaires minables. Des exemples sous silence sont faits dans nos ambassades en Suisse en France. Le seule moyen d’arrêter cet acte criminel de nouveaux types, il faut des contrats de travail règlementés et contrôler par les deux pays concernés.

  • Le 12 janvier 2015 à 07:10, par Papa En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Cher Pipi malheureusement le Burkina-Faso n´a pas de representation diplomatique au Liban, ce qui est malheureux pour nos pauvres compatriotes.

  • Le 12 janvier 2015 à 08:25, par BADR En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    C’est un deal mafieux qui se développe de plus en plus dans notre Pays. Il faut que les autorités s’y penchent sérieusement. La pauvreté ou la naïveté de nos sœur, de nos enfants sont exploités par des personnes sans scrupules. Enquêter du côté de la Lybie également. Bravos à la gendarmerie, nous espérons seulement que l’enquête aille jusqu’au bout au besoin appelé la population à témoigner ou à dénoncer ces pratiques. Le ministère de la justice et celui des affaires étrangères doivent s’impliquer fortement pour sauver nos sœurs.

  • Le 12 janvier 2015 à 08:34 En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Pauvre Aicha te voila exposée nue aux médias pour une petite affaire,car même pour le profane en matière de recherche on voit que l’histoire est traitée avec légèreté ;pourquoi les autorités ne prennent des mesures conséquente a ce phénomène maintenant naturelle au faso,il ya ici a Ouagadougou des bars presque clos qui regorge des fille de l’ex union soviétique telles des ukrainienne etc... ne sait qui les amènent.svp que les autorités traite ce problème une fois pour tout même les trafics vers la France et les usa.

  • Le 12 janvier 2015 à 09:25, par Elson En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Voyez du côté du service des passeports !!! Il doit y avoir une complicité.

  • Le 12 janvier 2015 à 10:28 En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Mais qui a dit qu’il faut qu’un Nègre aille enquêter chez les Arabes et pire chez les Libanais ? Vous ne savez pas que mêmes les Blancs qui ont pratiqué l’esclavage sur les Noirs nous considèrent mieux que les Arabes ?
    Continuez de rêver !
    Allez-y enquêter ! même votre dépouille, on n’en entendra pas parler.
    Chers Nègres ! si et seulement si vous saviez, nous serons solidaires et égaux comme les doigts d’un peigne sans distinction de frontière et d’ethnie. Que c’est dommage ! Dommage !

  • Le 12 janvier 2015 à 10:39, par boukare neya En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Bravo à notre gendarmerie nationale. Mais je pense que le mal est plus rependu et insidieux que cela. à titre personnel, j’ai une nièce qui est partie au Liban depuis plus de trois ans . selon son père, mon grand frère, elle a été démarchée par un pasteur. j’ai tout fait pour m’opposer à son départ parce que j’avais déjà entendu des histoires tristes sur beaucoup de nos filles parties laba. sa maman, a dit à qui voulais l’entendre , que j’étais contre le développement de sa fille. je n’ai plus de nouvelles de ma nièce, et quand j’ demande de ses nouvelles , c’est le silence gêné de ses parents.
    j’ai une collègue de service qui a aussi vécu le même drame du côté de Tanghin. partie pour être ménagère , sa cousine s’est retrouvée dépouillée de tous ses papiers et à s’occuper d’un encéphalopathie d’une vingtaine d’année, à ramasser la merde de ce dernier, et subir toutes les brimades possibles avec des menaces de la mettre dans un réseau de prostitution. Là aussi c’est un pasteur qui était à la manette d’origine togolaise
    Finalement les parents de cette dernière se sont mobilisés et ont pu faire rentrer leur fille avec le soutien du notre ministère des affaires étrangères et de notre ambassade auprès du Liban.
    Entre le Seigneur et nous, Est-ce vraiment nécessaire d’aller jusqu’au au Liban pour un salaire de 100 0000 francs cfa ?
    Je regrette de le dire mais les arabes et les libanais en particulier qu’ils soient au Burkina où chez eux sont des racistes pour qui un noir est un moins que rien. j’en ai comme camarades de fac et je sais de quoi je parle. arrêtons donc l’hypocrisie qui veut que l’on fasse la différence entre les bons et les mauvais arabes.
    J’espère déjà que de l’ordre sera mis dans leur manière de traiter leurs employés au Burkina Faso et que la collusion entre nos dirigeants et ces gens là va s’arrêter.
    Je supplie les parents burkinabè de ne pas laisser leurs filles aller dans ces contrées là.

  • Le 12 janvier 2015 à 10:41, par Boronga En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Mais internaute PIPI, un ambassadeur africain même s’il en existait pour le BURKINA là-bas n’est rien dans ces pays .C’est plutôt ici qu’il faut interpeller le Consul du LIBAN .N’est ce pas lui qui délivre les visas pour le LIBAN ? Il ne peut donc pas ignorer ce trafic ignoble qui dure depuis des années comme l’ont rappelé certains internautes . Le consulat du LIBAN au Burkina est forcément complice de cette affaire. Les arabes ,les libanais n’ont aucune considération pour l’africain, d’autant qu’avec leur pouvoir de corruption ils ont généralement toutes nos autorités dans leur poche . Je frissonne en imaginant les pires souffrances des jeunes filles burkinabè qui sont actuellement dans ce pays comme bonnes de maison .Bon Dieu .

  • Le 12 janvier 2015 à 10:47, par Fléau libanais En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Force est de reconnaître que de nombreux syro-libanais constituent de véritables gangrènes dans la société à cause de leur manque d’humanisme et de la recherche effrénée de l’argent par tous les moyens. Vous vous souvenez de la polémique éhontée que la communauté libanaise avait suscitée en 2014 par une tentative de don de matériels vétustes au CHU Yalagdo et que la direction de l’hôpital a refusé pour non conformes aux normes de qualité sanitaire. Des internautes avaient qualifié les libanais d’inhumains et de gens qui manquent de respect pour les Burkinabè et autres citoyens de leurs pays d’accueil. Le Consul du Liban et associés avaient nié ces qualificatifs en se faisant des avocats du diable pour redorer l’image de leur communauté. Voilà encore une fois de plus la preuve du comportement inhumain de nombreux libanais dévoilés par la gendarmerie à travers ce trafic de femmes vers le Liban. Les autorités burkinabè et celles d’autres pays devront appliquer fermement la loi contre les dérives libanaises comme tout autre délit et crimes.

  • Le 12 janvier 2015 à 11:25, par Yamkaye En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Depuis 1978 qu’on a fusillé les coupeurs de têtes sur le peloton d’exécution à Bobo-Dioulasso, on n’ a plus jamais entendu de ces pratiques abominables dans notre pays que sous le règne de son excellence BC(trafic de femmes, trafic de bébés, trafic d’organes humains et anthropophagie.....) imbécile cupidité.

  • Le 12 janvier 2015 à 11:43, par Natama En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Aujourd’hui, les femmes cherchent l’argent pour acheter de grosses cylindrées quelque soit la voie à suivre. c’est seulement quand elles n’y parviennent pas que la fumée se dégage de la cheminée !de toute façon, ce sont des hommes qui leur donne l’argent au départ du Burkina !c’est surement par jalousie que l’affaire à éclaté, sinon ceux qui prétendent lutter contre ce phénomène y ont déjà mangé leur part. cette affaire n’ira pas loin ! vous verrez bien.

  • Le 12 janvier 2015 à 12:56 En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Attendez, on n’a pas besoin de visa pour aller au liban ? Pourquoi ces filles ont facilement des papiers. Y’a forcément des complices haut placé. Il faut poser de sérieuses questions à l’ambassadeur ou au consulat du liban au burkina. Les autorités burkinabè doivent collaborer avec les autres pays comme le benin, togo, cote d’ivoire, kenya, somalie etc pour démanteler ce réseau d’exclavage du 21 ème siècle.Cette Aicha doit fournir des aveux de gré ou de force. Qu’est ce qu’on ne va pas voir avec ces maudites personnes. Sincèrement je pense qu’après Satan viennent les Arabes , j’ai jamais vu des gens aussi mauvais sur cette planète.

  • Le 12 janvier 2015 à 14:32, par FasoBiiga En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Merci à la gendarmerie pour avoir permis de démanteler ce réseau et de sauver des vies.
    Vivement que des actions soient entrepris à l’endroit de la représentation diplomatique lybienne pour s’assurer du retour effectif de toutes les filles qui sont toujours détenues comme esclave la bas. C’est la pire des choses qui peut arriver dans ce 21ième siècle là

  • Le 12 janvier 2015 à 15:07, par sankara En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    hee je conai bien cette femme si vous conesse pas ce el je peut vous aide mai en cachet il fau faire une encaite en cote d-ivoire aussi

  • Le 12 janvier 2015 à 18:13, par Anita Manour En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    le respect et la considération se méritent. Battons-nous pour l’obtenir.

  • Le 13 janvier 2015 à 18:35, par DEDUI REINE LISA En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    Salut la famille !! Toute mes escuses a vous.moi je suis au liban depuis 04ans.je peus justifié que au debut ce nest pas facil au travail.mais jai eu le courage de m’entretenir avec ma patrone.ma liberté ici est guaranti.pourqoi ?? Car jai etait clair en tout debut.mais les fill qui se plain avait d’autre intention au liban.ell veulent se comporté autrement.et pourtant il ya une regle conjugal dans contrat.quil faut suivr.mais non !! Ell ne veul pas ca.ell veul sortir avec les homm.et voici l probleme.qui veut reussir dans la vie doit soufrir.mais cett soufrance nest pas aussi grave.moi au liban tout est permis chez moi.je fais tjrs ce qe je veus sans probleme.je suis fiere.et mem j’envoit de l’argent a ma famille.je ne m plain pas car je sais ce qe j cherch.donc j m suis sous-mise et j travail.ma patrone a ma confiane .

  • Le 2 février 2015 à 01:35, par kadi konate En réponse à : Kosyam : La gendarmerie démantèle un réseau de trafic de femmes vers le Liban

    merci bcp a la gendarmerie d burkina d’arrêter aicha ojrd tu es tomber ces le mon aicha qui ta dne bonheur tu pensai q la vie sa s’arrête q le liban tu ma mentir et arriveé au liban tu ma fait souffri assetou regard toi ojrd sache q chaque jr je te modi et tt ma famille tu a gâcher ma vie tu va jmais avoir la paix du coeur avc tt le mal q tu ma fait ojrd dieu a fait mon palabre wly tu serai punir pa dieu mêm tu envoi leurs pr souffri et tu prend leurs argent poutan toi mêm tu peu jmais fait se gens d travail acause d l’argent modi tu es mauvaise e très mechant tu na mêm pa pitié tu ma deçu sache q tt ceki t’arrive ojrd ces acause d tt q se tu ma fait assetou j t jure tu va bcp souffri comme tu ma fai souffri au liban acaus d’argent modi assetou a oublié dou el vien tu es finir ojrd si je tes au burkina jalai parti expliké tt se q je sai su toi mauvaise fille ces ta mère qui m fait pitié