Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritimeLe Burkina Faso, de par sa position de pays enclavé, dépend fortement des pays limitrophes portuaires pour son commerce intérieur et extérieur. Face à une telle réalité, disposer d’un parc automobile de transport performant devient un impératif pour une économie nationale qui se veut encore plus dynamique. Or, le constat est que le parc automobile national se caractérise par sa vétusté. C’est, certainement, ce qui a motivé le gouvernement a initié, en 2012, une « opération » de renouvellement du parc par une exonération, à titre exceptionnel, du droit de douane et de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour l’importation non seulement de véhicules de transport de marchandises mais également de véhicules à usage de taxis. Dans cet entretien, le premier responsable de la direction générale du Transport terrestre et maritime (DGTTM), Issiaka Sigué, nous livre le bilan de cette opération et dévoile, par ailleurs, les chantiers en cours dans sa structure pour répondre aux besoins des usagers et de l’économie nationale. Lefaso.net : Quel bilan peut-on faire de l’opération d’importation de véhicules de transport de marchandises et d’usage de taxis, lancée en 2012 ? Issiaka Sigué : Il avait éffectivement été lancé, courant 2012, un programme de renouvellement du parc. En fait, il s’agit du parc de véhicules de transport public de marchandises et d’hydrocarbures, mais aussi de taxis pour le transport urbain. Alors, le gouvernement avait autorisé l’importation, en franchise du droit de douane et de TVA, de 200 ensembles articulés pour le transport des hydrocarbures, 400 ensembles articulés pour le transport de marchandises et 300 pour les taxis. A ce jour, la situation se présente comme suit : pour ce qui est des véhicules de transport d’hydrocarbures, nous avons importé 200 véhicules sur les 200 qui étaient autorisés ; pour les véhicules de transport de marchandises, à la clôture, il y avait seulement 52 sur 400. Mais, il se trouve que certains opérateurs avaient nos attestations d’importation et ils avaient engagé la procédure mais, comme il y a non seulement les négociations bancaires qu’il faut mener (il faut faire les commandes, faire la fabrication, les acheminer jusqu’ici), ces derniers sont arrivés juste quelque temps après la clôture. Au regard de cela, ils ont bénéficié, à titre exceptionnel, d’une faveur pour être pris en compte par la mesure (étant entendu qu’ils s’étaient engagés là-dedans parce qu’il y avait cette faveur qui était accordée). Il est donc attendu dans ce cadre-là, environ 290 véhicules, plus les 52 qui étaient entrés, cela donne environ 342 sur les 400. Donc, en résumé, on a, de manière effective, les 200 véhicules sur 200 pour ce qui est des hydrocarbures, 342 sur 400 pour ce qui est des véhicules de transport de marchandises. Là où l’opération n’a pas marché du tout, c’est au niveau des taxis. Le gouvernement offrait la possibilité pour l’importation en franchise de droits de douane et de TVA, 300 véhicules neufs à usage de taxis. A l’arrivée, nous avons eu seulement 25, et ce sont ces taxis jaunes que vous voyez circuler en ville. Lefaso.net : Quel était l’objectif poursuivi à travers cette opération ? Issiaka Sigué : L’objectif était de venir en appui aux transporteurs, qui en avaient fait la demande au gouvernement lors de plusieurs rencontres gouvernement-secteur privé à Bobo-Dioulasso. Le gouvernement avait pris l’engagement de faire quelque chose, et ce quelque chose, c’était de souffrir ses droits de douane et de TVA pour l’importation de véhicules. Il faut dire aussi que la mesure venait comme celle d’accompagnement en application du règlement N°14 de l’espace communautaire sur les charges à l’essieu des véhicules. (Il s’agit du règlement relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats-membres de l’UEMOA, signé à Bamako en décembre 2005, ndlr). Donc, pour permettre la pleine application de ce règlement, il fallait aider les transporteurs à renouveler en partie leur parc. Le parc est, actuellement, au Burkina, très vieux. Pour les véhicules de transport de marchandises, on est à une moyenne de 22 ans d’âge ; ce qui n’est pas très bon pour des questions sécuritaires. Lefaso.net : Comment expliquez-vous l’échec au niveau des taxis ? Issiaka Sigué : Il faut dire que les opérateurs de taxis, initialement, avaient souhaité faire entrer des véhicules d’occasion ; ce que nous n’avions pas accepté parce que l’un des objectifs, c’est de rajeunir le parc. Alors, on ne peut pas parler de rajeunissement en faisant venir encore des véhicules d’occasion. Vous savez que le taxi, c’est quand même la vitrine d’un pays ; un étranger, quand il entre, son premier contact, c’est le taxi. Donc, nous avions la prétention, à travers cette opération, de faire en sorte, non seulement, que les gens puissent acheter des véhicules mais aussi, que les usagers puissent être transportés dans de très bonnes conditions. Il y avait donc ce problème de départ. Nous avons fini par nous accorder dessus avec les syndicats mais, à l’arrivée, ils se sont trouvés confrontés à des problèmes de financement. Je crois qu’ils ont eu des difficultés avec les banques, parce que, certainement, l’on s’est dit qu’avec la concurrence des deux roues, ça ne va pas marcher. La troisième raison, c’est que certains avaient estimé que les taxes du droit de douane, la suppression du droit de douane et de la TVA n’était pas suffisante et qu’il fallait véritablement que l’Etat achète les voitures, qu’on les mette à leur disposition, ils vont exploiter et payer. Ce qui n’était pas possible. Je crois qu’il y a eu des expériences dans ce sens qui se sont passées dans les années 90 et qui n’ont pas été très heureuses. Voilà, un peu, ce qui a fait que du côté des taxis, l’opération n’a pas eu les résultats escomptés. Lefaso.net : Mais de façon générale, quel est l’état qu’on peut faire du parc automobile national ? Issiaka Sigué : L’état du parc est caractérisé par sa vieillesse. Lorsque vous regardez au niveau de nos immatriculations, la moyenne des véhicules neufs que nous immatriculons, c’est moins de 10 %. Tout le reste, ce sont des véhicules de seconde main. Ça va de 3 ans d’âge jusqu’à pratiquement 22 ans d’âge. Alors, vous comprenez, dans ces conditions, si vous ajoutez à cela l’état de certaines de nos infrastructures routières à l’interne, l’amortissement des véhicules est vite arrivé. Voilà globalement comment notre parc se présente et il va falloir qu’on soit donc plus regardant sur ça, sinon on va continuer d’avoir un parc vieillissant avec tout ce que cela pose comme problèmes de sécurité routière. Lefaso.net : Etre plus regardant... Est-ce dire qu’on peut s’attendre encore à d’autres mesures de ce genre ou similaires dans la même dynamique du renouvellement ? Issiaka Sigué : Oui, nous sommes en train de réfléchir à la proposition pour voir dans quelle mesure limiter l’âge des véhicules à importer. On est même en retard par rapport à beaucoup de pays autour de nous qui ont déjà instauré des mesures similaires (le Ghana, la Côte d’ivoire, même la Guinée et, tout récemment, le Gabon) pour éviter que leur pays ne soit des dépotoirs de véhicules dits « France au revoir ». Autre grand projet que nous avons, c’est la sécurisation de nos outils de transport. Sécurisation, pourquoi ? Il s’agit de voir dans quelle mesure nous allons désormais produire des documents de transport sécurisés (cartes grises et des permis de conduire). Aujourd’hui, les cartes grises (étant entendu que c’est fait sur du papier, avec le développement des TIC) font l’objet d’imitation. Il y a beaucoup de fausses cartes grises qui circulent et cela pose des problèmes, non seulement d’évasion de recettes (parce qu’une fausse carte grise veut dire que le véhicule ou la moto n’a pas été régulièrement mise à la consommation et à la circulation) mais encore, plus grave, des questions sécuritaires. Lorsque vous avez quelqu’un qui circule avec une fausse carte grise (donc, forcément une fausse plaque), si cette personne commet un forfait, on ne peut pas la retrouver. Puisqu’elle n’est répertoriée dans aucune base de données et cela pose des problèmes de sécurité. Idem, lorsque vous avez quelqu’un qui circule avec un faux permis, c’est-à-dire un permis qui n’a pas été régulièrement délivré, il est un danger, et pour lui et pour les autres usagers. C’est pourquoi voulons-nous changer le format de ces deux documents (carte grise et permis de conduire, ndlr) pour délivrer des documents miniaturisés, à l’image des cartes de crédits, beaucoup plus difficiles à imiter. Lefaso.net : On voit qu’au sein de la direction générale également, vous avez entrepris une sorte de réorganisation, notamment en ce qui concerne les intermédiaires devant les guichets … Issiaka Sigué : Alors, disons qu’à ce niveau, nous avons quelques difficultés avec certains intermédiaires, sinon, disons tous les intermédiaires. Pour procéder à l’immatriculation d’un engin, nous, nous sommes en bout de piste, en fait. C’est-à-dire que les pièces à fournir pour l’immatriculation commencent depuis l’entrée du véhicule, de la moto : il faut le dédouaner, c’est-à-dire le mettre à la consommation ; avant cela, il faut avoir fait la visite technique, il faut, si c’est un vieux véhicule, faire l’expertise, ensuite, il faut faire faire l’Interpol pour s’assurer que le véhicule n’a pas fait l’objet d’un vol, chercher les timbres fiscaux ainsi de suite. Tout ça se fait en dehors de la DGTTM. Tout le monde n’a pas le temps pour faire ces courses. Certains s’en remettent donc à des démarcheurs. Tant que c’est pour aider les gens, il n’y a pas de problème. Mais, il se trouve qu’il y a de l’exagération. Les tarifs que nous proposons, que nous indiquons (qui sont même affichés à la porte), sont quelque fois triplés. Ce qui donne l’impression qu’en fait, ce sont des frais en vigueur à la direction des transports, alors que non, ce n’est pas le cas. Voilà un peu le premier problème que nous avons avec ces démarcheurs qui, faut-il le rappeler aussi, sont utiles pour certains parce qu’ils ne peuvent pas faire toutes ces courses-là. Malheureusement, je pense que certains démarcheurs ne sont pas loyaux ; ils abusent des usagers et c’est ce que nous voulons (avec les reformes que nous sommes en train de faire) arrêter. Comment ? En donnant l’information aux usagers sur la composition de tous les dossiers, de toutes nos prestations et leurs coûts. Nous l’avions déjà fait, en son temps, vous aviez relayé cette information mais, malheureusement, tout le monde ne peut pas venir ici lire et s’informer. Nous l’avons mis sur notre site mais, tout le monde ne peut pas non plus aller sur internet. Donc, il nous faut trouver d’autres formules pour que cette information passe. Au-delà de ça, il y a le fait que lorsque les usagers viennent à la DGTTM, il y a parfois des problèmes de parking. Comme ils ne savent pas où garer, ils sont à la merci de ces démarcheurs-là qui prennent tous les dossiers (certains même prennent les dossiers et les font disparaître. Il y en a qui prennent mais après avoir doublé, triplé le prix à l’usager). Donc, nous avons pris d’abord un certain nombre de mesures en interne. Alors, depuis un certain temps, nous avons décidé de faire la réception des dossiers de véhicules à l’intérieur de la cour, de sorte que, lorsque vous arrivez, si vous avez un dossier d’immatriculation de véhicule, vous présentez le dossier à l’entrée et on vous permet d’aller vous aligner à l’intérieur pour faire votre prestation. Les démarcheurs avaient pris l’habitude de venir très tôt, à 5 h du matin pour certains, s’aligner à nos guichets sans dossiers. Donc, lorsque vous arrivez, ça vous donne l’impression qu’il y a un monde fou alors qu’en réalité, ce sont les démarcheurs qui sont alignés. Dans une telle situation, vous n’avez que deux choix : soit vous leur donnez votre dossier pour qu’ils poursuivent le tout moyennant une rétribution, soit ils vous vendent leur place. Dans un cas comme dans l’autre, cela pose problème. C’est pour ça, nous avons ramené la réception des dossiers véhicules à l’intérieur parce qu’ils ne peuvent pas venir s’aligner et vendre de la place à l’intérieur. Si vous n’avez pas de dossiers, vous ne pouvez pas entrer. Pour ce qui est des motos, nous avons mis des guichets à l’arrière-cour pour la réception visuelle des motos. Dès qu’on fait la réception visuelle des motos, on procède à la réception du dossier en même temps. Ce qui va permettre de réduire ce monde que l’on voit à l’entrée, en attendant le gros projet d’aménagement de notre arrière-cour que nous sommes en train de réaliser et à la fin duquel, l’ensemble des guichets à fortes affluences d’usagers seront transférés à l’arrière-cour ; ce qui va dégager un peu plus l’entrée. Nous allons mettre en place, un guichet accueil et informations pour que la tranquillité règne (pour que les gens viennent s’informer et faire leurs prestations tranquillement ; ce qui n’était pas possible depuis un certain temps). Nous avons démarré avec ça, pas plus tard que la semaine dernière (l’entretien a eu lieu le 10 septembre) et ça commence à donner des résultats, en attendant le réaménagement de l’arrière-cour. Nous allons y intégrer de nombreuses commodités dont un grand parking pour permettre aux usagers de faire tranquillement leurs prestations. Lefaso.net : Votre message à vos usagers ? Issiaka Sigué : Aux usagers, je dirai qu’il y a de grandes reformes qui sont en cours actuellement au niveau de la DGTTM et qui sont centrées sur comment les servir au mieux. Dès que nous allons finir la réalisation de l’arrière-cour, tel que je vous ai expliqué, les gens verront toutes les facilités qui leur sont offertes. Non seulement il y aura un grand parking que nous allons dégager, un hangar sera aménagé pour l’accueil des usagers, mais aussi, nous allons refaire et augmenter les guichets. Nous sommes en train de prendre toutes les dispositions pour que les prestations que les usagers viennent faire chez nous se fassent de manière beaucoup plus sereine qu’elles ne le sont actuellement. Entretien réalisé par : |
Vos commentaires
1. Le 22 septembre 2014 à 02:21 En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
VOICI UN BURKINABE QUI BOSSE DUR, AVEC DES BONNES INITIATIVES.
2. Le 22 septembre 2014 à 07:23, par gorgi En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Bien dit de votre part D G mais vos agent vont ill continuer a exgige des document toute en chassent que l intereser ne sauras pas en mesure de furnir et finire par remetre ses papier au demarcheur qui vont par la suite manger et boire avec vous agent ce la notre problem
3. Le 22 septembre 2014 à 09:07, par Manitu En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Mais de qui vous moquez vous ? Plus un véhicule est neuf, plus il revient cher. Et avec ça vous voulez que l’on rajeunisse le parc ? On paie parfois 140% de droits de douane pour un véhicule neuf. Je vous promet que je ne suis pas prêt à le faire. Certains pays comme le Sénégal l’ont compris. Même si on sait que l’économie nationale est basée sur la douane et les mines, il faut penser à la sécurité des citoyens. Adaptez les tarifs douaniers aux nécessités économiques et non à la maximisation du profit...
4. Le 22 septembre 2014 à 09:12, par HORUDIAOM En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Félicitation monsieur le Directeur Général. Tout ce que nous demandons à nos dirigeants c’est de nous informer et nous rendre compte des réalisations entreprises par leur structure. Vous avez d’excellentes idées. Si elles venaient à être appliqué, ça sera un ouf de soulagement pour tous. Au niveau des guichets, j’ai été personnellement victime de perte de dossiers et le démarcheur a disparu. Pour le parc Auto, il est vraiment urgent d’autoriser les usagers à importer les véhicules de moins de 10 ans comme au Ghana. C’est pourquoi, dans les débats entre amis, on s’est toujours dit que le gouvernement devrait encourager et réduire les taxes pour l’importation des véhicules de moins de 10ans pour atténuer la pollution ; et interdire l’importation des véhicules de plus de 10 ans. Nous étions loin d’imaginer qu’une réflexion était en cours à votre niveau. Encore félicitation et bon courage.
5. Le 22 septembre 2014 à 09:44 En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Voyez ce qui se passe au Gabon... Quel est le pouvoir d’achat du Burkinabé moyen ? Si un DG peut se permettre un vehicule a l’etat neuf, le citoyen lambda ne le peut pas. Alors pour la paix sociale dans ce pays, enterrez cette idee mon DG.
6. Le 22 septembre 2014 à 10:46, par pauvre En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
l’age limite n’est pas le probleme mais la vrais visite technique .meme si la voiture a 20 ans elle circule.
7. Le 22 septembre 2014 à 10:49 En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Parfois je me demande si nos décideurs là vivent sur la même planète que nous. Pour prendre la décision de limiter l’importation des véhicules usagés, vous prenez l’exemple sur des pays ou les gens ont nettement un revenu supérieur. Si les gens achètent des véhicules de plus de 10 ans ce n’est pas parce que qu’’ils n’aiment pas le confort comme vous mais juste qu’ils n’ont pas les moyens de payer la douane pour un véhicules neuf ou de moins de 10 ans. En ce qui concerne l’échec de la mesure d’importation des taxis, avec ces foutu routes, tu mets un véhicules neuf pour faire taxi avec le coût d’entretien et le bas prix des courses tu vas jamais t’en sortir. Il fallait faire appliquer la mesure sur des véhicules de moins de 3 ans et non uniquement les véhicules neufs.
8. Le 22 septembre 2014 à 11:37, par Le sombrero En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Si vous voulez mieux fludifier la circulation à Ouaga et à Bobo et amoindrir les accidents de circulation, il faut encourager les particuliers à s’offrir des véhicules de moins de 5 ans d’âge. Et cela passe déjà par les droits de douane. nous sommes le seul pays de la sous région où les véhicules relativement neufs sont encore les plus taxés. ça devrait être l’inverse à l’image de nos pays voisins. Aujourd’hui au Burkina, si tu achètes un véhicule de 2 ans, tu risques de payer la moitié de son prix d’achat en frais de dédouanement. Alors qu’en t’offrant u véhicule de 15 ans, tu n’auras pas plus de 500 000 à payer. Avec cette politique comment voulez vous que n’importe qui ne se mette pas à acheter des véhicules de 17 voire 20 quitte à nous obstruer le passage chaque matin sur nos voies ou à nous causer de ces accidents bêtes.
9. Le 22 septembre 2014 à 12:01, par ya woto En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Avec cet incivisme en circulation qui ne fait qu’augmenter "rouler en voiture" est plutôt une nécessité au faso maintenant pour ce qui est de l’état des voitures vous avez raison il faut assainir le parc vu le nombre de cercueils ambulants qui causent des dégâts irrémédiables tous les jours mais n’oubliez pas le niveau de vie des burkinabé qui ne cesse de décroitre raison pour laquelle ils se rabattent sur ces brouettes ambulantes si l’état modernise les transports en communs vous verrez que les gens ne seront pas ou plus obligé de s’endetter pour acheter des tas de ferrailles que mêmes le tétanos fuit..bref il faut sérieusement réfléchir à la question cela y va même de notre sécurité et santé avec la pollution etc..vecteur de maladies cancérigènes et autres !!
10. Le 22 septembre 2014 à 12:22, par RAYIM En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
haa ,,,,,
c’est ca le burkina de blaise compaoré , ce mr doit plutôt se caché , que de faire ses genre de sortie. démander lui , combien de ses agents sont en prison , ou en liberté provisoire, demander lui quel rang occupe son service au REN LAC , demander lui conbien de plainte il recoit en moyen par moi ?..........................
il est le prototype de la médiocrité a travers son service ou tout est permis en matiere d’escroquerie dont lui meme cautionne .
tout usager des service de transport sait la merde qui y règne.
11. Le 22 septembre 2014 à 14:12, par Esther En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Faisons preuve d’un peu de realisme, Mr. le Directeur.
Comparer le Burkina Faso au Gabon est pathetique. Au Senegal ? Risible. Pourquoi pas au Mali et au Niger ? Tous pays memement enclaves ?
Permiere constatation : avant d’exiger que le citoyen achete un vehicule neuf, construisez des routes decentes sur lesquelles il va rouler.
D’autre part l’auto neuve coute excessivement chere. Il y a les frais de transport depuis l’Europe, les Ameriques ou l’Asie. Ensuite les frais de transit au port, que ce soit Tema, Lome ou Cotonou. Apres les frais de transport jusqu’a ouagadougou. Perso, j’ai des autos qui viennent d’arriver au port de Tema. Et les chauffeurs pour aller les conduire a Ouagadougou demandent 100.000F par personne pour frais de mission, comprenez frais de bouche. Ceci n’incluant pas leurs salaires, ni le cout du carburant, ni les nombreux frais de ceci ou cela sur la route. Encore moins les frais de douane qui sont prohibitifs au Faso quand l’auto est plus ou moins neuve. A l’arrivee le cout est exhorbitant pour le Burkinabe moyen qui n’est pas Directeur lui de quelque service que ce soit et n’a pas de voiture de fonction. Il se contente de France Aurevoir par necessite et faute de mieux.
Non le pouvoir d’achat du Burkinabe moyen n’approche pas celui du Gabonais.
On devrait d’abord parler de l’etat des routes dans nos provinces et dans nos villes, revoir le systeme de taxation des autos neuves avant l’exigence d’autos neuves ou moins datees sur le parc.
12. Le 22 septembre 2014 à 15:26 En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Mr le DG, je ne sais pas si vous suivez l’actualité, mais en ce moment votre exemple sur le Gabon ne tient pas car il y a une grogne sociale là bas. Le climat social est en train de prendre un coup à tel point que l’Etat envisage d’assouplir sa mesure. Donc, rengainez votre décision et trouvons des compromis pour un mieux être des citoyens.
Mr le DG, connaissez vous l’état de nos routes ? Ce n’est plus des nids de poules en ville, mais des fosses. Personne ne va investir dans un véhicule neuf pour circuler sur ces routes, à moins d’être à Ouaga 2000...
Mr le DG, la situation actuelle du Faso est suffisamment instable qu’il ne faut pas jouer aux apprentis sorciers.
Du courage néanmoins DG
13. Le 22 septembre 2014 à 15:52 En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
on peut accorder des dérogations douanières à des commerçants "membres du clan" pour qu’ils se fassent du profit et on ne peut pas alléger le fardeau des pauvres ménages qui triment pour s’acheter un véhicule à crédit justement pour la sécurité de leurs enfants. A ces gens il faut encore leur compliquer la tâche en limitant leur accès au véhicule d’occasion, c’est ce paradoxe qui est la réalité de nos politiques publiques ici au Burkina. Pauvre de nous !!!
14. Le 22 septembre 2014 à 17:34, par richo En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Chacun le jour où il se croit inspiré, fait une sortie pour nous polluer l’air qui atteint déjà sa charge maximale. Un DG au Burkina, sans les deals, avec son salaire ne peut se comparer à un salarié lambda du Gabon. C’est pour cela que Bongo avait à l’époque, dit que les Burkinabè ne percevaient pas des salaires mais des perdiems. Comparer un salarié Burkinabè à un Gabonais, relève d’un analphabétisme qui montre que vous ne méritez pas le poste que vous occupez. Vous n’avez ni la qualification, ni les compétences. Votre direction fait parties des services les plus corrompus, où laxisme et affairisme se sont mariés pour emmerder les petits salariés qui ont besoin de vos services.
15. Le 22 septembre 2014 à 17:50, par richo En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Au Burkina il y a des DG et des ministres qui prennent des initiatives à partir de simples constats faits à Ouaga. il y a des provinces au Burkina qui ne comptent pas plus de 10 véhicules privés. En quoi le pays est saturé de vieux véhicules ? Les wabrado, les taxis centenaires, sont là, surchargés, tuyant des voyageurs au nez et à la barbe des forces de sécurité. Au lieu de commencer par eux, c’est le petit cadre qui doit payer. Un véhicule de 1O ans en Europe est plus confortable qu’un véhicule de 3ans de l’état burkinabè, de la SONABEL ou de l’ONEA. Faut nous laisser tranquilles. Nous on a rien à voler. C’est nos salaires seulement. C’est pour ça que nous avons motos pour circuler à Ouaga et taco pour ramasser nos enfants amener au village voir leurs grands parents.
16. Le 22 septembre 2014 à 19:11, par Sisi En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Pourquoi pas un referendum sur le cout de dedouanement des vehicules neufs à savoir oui ou non s´il faut dimunuer le cout.
je ne pense pas que c´est interdit par notre constitution.
17. Le 22 septembre 2014 à 20:56, par @lpha2014 En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Il faut drastiquement limiter le nombre d’engins à deux roues et limiter l’age des véhicules importés. Ce que je dis ne plaira pas à beucoup de gens, mais j’en suis convaincu, c’est indispensable. Au regard de la législation actuelle, il faut un permis de conduire pour pouvoir utiliser toutes les motos vendues sur notre marché, les cyclomoteurs (P50 ou similaire) ayant disparu.Imaginer la réaction de la population si l’état essayait d’appliquer strictement la législation qui est poutant en vigueur au jour d’aujourd’hui ! Avec les nombreux accidents que nous constatons au quotidien, ce serait une bonne chose. Les gens ne connaisent pas le code de la route.
Comme mesure d’accompagnement, il faut augmenter le nombre de bus, augmenter leur fréquence, et augmenter le nombre de lignes desservies. Avoir sa voiture ou son engin doit être une option et non une necessité. Si c’est nécessaire, l’état doit faire un plan sur plusieurs années pour atteindre cet objectif.
18. Le 22 septembre 2014 à 20:59, par YO En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Il faut déconcentrer vos services, au moins pour la réception des dossiers. Pour Ouaga, il faut au moins cinq à 10 points de réception des dossiers. Pour ce qui se passe entre les démarcheurs et les usagers, vous ne pouvez pas trop vous immiscer ; cela ne vous regarde pas. Par contre, on constate que ces démarcheurs voient leurs dossiers traités plus rapidement que ceux qui refusent leur service. En outre, ils organisent des obstructions devant les guichets pour "agacer" le plus possible, les usagers qui ne passent pas par eux. C’est sur ces points que vous pouvez veiller et faire en sorte que cela cesse. Il n’est pas acceptable que quelqu’un s’aligne s’il ne présente pas de dossier.
19. Le 22 septembre 2014 à 21:25, par FELIX En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Bonnes initiatives Monsieur mais comprenez que vous ne facilitez rien au niveau des importations de véhicules. un exemple je fais venir un véhicule de 12 ans qui a passé avec succès son contrôle technique en France. Je compte pas les frais d’expéditions. j’ai environ 500 mille cfa à payer à Téma pour le transit ( Pauvre de mon Pays qui est enclavé) ensuite une fois à Ouagadougou j’ai ONZE JOURS pour payer la somme de 525.000 cfa pour la sortir du Parc BVA ;
Connaissez vous un fonctionnaire capable de réunir pareille somme en onze jours ? Ne me dites pas d’acheter un véhicule neuf !!! mon véhicule a quinze ans , en France, mon contrôle technique met l’accent sur la pollution, si elle passe le test elle roule ! Demandez à la police aux sortie de ville de laisser passer ces véhicules sans phares ni signalisation ...
j’importe un vehicule de moins de 10 ans je paye près du million, celui qui importe un de 30 ans qui fume enormément paye moins .. VOYEZ le Mystère...CIRCULEZ on est en pays Emergent... (Webmaster laisse les gens s’exprimer svp)
20. Le 23 septembre 2014 à 05:59, par zot En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
Le plus important ici n’est pas tant l’age du vehicule mais plutot exiger la visite technique depuis l’europe ou les usa. Si le vehicule arrive a passer cette etape on l’autorise a rentrer au pays. Si non que ya des vehicule de 20ans qui ont moins de 100000km au compteur tandis des vehicule de moins de 5ans te font plus de 200000km. Je dirais pour terminer que l’age du vehicule cest juste pour la frime ya plus important que sa si on veut voir cote securite et pollution
21. Le 23 septembre 2014 à 13:58, par bloco En réponse à : Parc automobile national : « Nous sommes en train de réfléchir sur les mesures pour limiter l’âge des véhicules à importer », Issiaka Sigué, directeur général du Transport terrestre et maritime
je conseil au DG dans cette initiative de rencontrer le ministère des finances afin d’échanger sur les conditions de dédouanement des véhicules neufs que les particuliers achètent.
lui même n’ayant jamais acheté un VHL neuf. Il ne roule qu’avec le VHL payé par nos impôts.