Actualités :: AG des établissements publics de l’Etat 2019 : 16,801 milliards de dettes (...)

Les établissements publics de l’Etat tiennent les 7 et 8 août 2020 à Ouagadougou, la 21e session de leur assemblée générale sous le thème des déterminants de la croissance. Malgré la situation difficile, les EPE ont réussi à maintenir un niveau satisfaisant de mobilisation de ressources propres. Ainsi 40 milliards de francs ont été mobilisés au titre de l’exercice de 2019 contre 36 milliards en 2018. La rencontre a été placée sous les auspices du Premier ministre, Christophe Dabiré.

De façon globale, les Etablissement publics de l’Etat (EPE) ont réalisé des performances satisfaisantes malgré la crise sécuritaire, selon les premiers responsables du ministère de l’économie, des finances et du développement. Ces performances réalisées grâce aux efforts de l’Etat en termes de subventions ont été présentées à l’occasion de la 21e session de l’assemblée générale de ces EPE, ouvert, ce vendredi 7 août 2020 à Ouagadougou, sous le thème des déterminants de la croissance.

Pour le Premier ministre, Christophe Dabiré, l’assemblée générale contribue une véritable tribune pour réaliser cet objectif qu’est la transparence dans la gestion des finances publiques et l’obligation de rendre compte, piliers majeurs de la bonne gouvernance. Et cette 21e session, à l’instar des précédentes, sera une occasion pour les acteurs de passer en revue la gestion des EPE, d’examiner les difficultés et de trouver les stratégies et actions d’amélioration de l’efficacité et de l’efficience des EPE.

Plusieurs membres du gouvernement (au premier rang) étaient présents

Une légère baisse des recettes

Au cours de cette première journée, le secrétaire général du ministère de l’économie, Abel Seglaro Somé a présenté le rapport de gestion 2019. L’analyse synthétique de la situation financière des 90 EPE ayant transmis les états financiers, hormis les données des 19 Fonds nationaux, indique, en termes de masses budgétaires, que le montant total des recettes (y compris les subventions) pour l’année 2019 s’élève à 228,507 milliards de FCFA contre 229,039 milliards de FCFA en 2018. Par rapport à 2018, les recettes ont ainsi connu une légère baisse de 0,23% en 2019 alors qu’elles étaient en progression de 10,53% entre 2017 et 2018.

Le Premier ministre s’est réjoui des résultats satisfaisants dans l’ensemble

Un taux d’autofinancement de 26,39%

Selon le rapport de gestion des EPE, l’analyse de la situation des dettes fait ressortir à la clôture de l’exercice 2019, un total de dettes de 16,801 milliards de FCFA, en baisse de 73% par rapport à 2018 quand il était de 62,237 milliards de FCFA. En 2017, le total des dettes était de 58,012 milliards de FCFA.

Au total, 12 EPE ont un taux de couverture des dépenses par les ressources se situant en dessous de la normale en 2019 contre 13 en 2018 et 17 en 2017. Ce sont le CHU-Tengandogo (91,05%), le CHR de Gaoua (90,50%), le Laboratoire national de santé publique (90,96%), l’AMVS (97,51%), l’ENAM (92,01%), le SND (99,58%), l’ENEP-Fada (78,44%), l’OGIS (91,92%), le CENASA (92,65%), le FESPACO (95,01%), le Musée national (99,07%) et la Maison de la culture de Bobo (99,07%).

Le taux d’autofinancement est passé de 26,37% en 2018 à 26,39% en 2019, soit une légère hausse de 0,02 points. Il était de 29,17% en 2017. « Des efforts doivent être déployés par les EPE en vue de la création et de la mobilisation des recettes propres pour le renforcement de leur autonomie financière », a indiqué Seglaro Somé.

Lassané Kaboré, ministre de l’économie, des finances et du développement

Le plus important, c’est la qualité du management

Selon le ministre de l’économie, des difficultés ont été constatées notamment la conformité des délibérations parce que certains conseils d’administration n’ont pu tenir les deux sessions annuelles. Par exemple, l’Agence nationale de régulation pharmaceutique et le Conseil burkinabè de l’anacarde n’ont pas pu transmettre leurs états financiers. « Quel que soient les difficultés, le plus important c’est la qualité du management, c’est de faire en sorte que nous ayons des leaderships inspirants qui puissent amener l’ensemble des agents à adhérer au processus de transformation que nous visons ».

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