Actualités :: Échéances électorales 2020 au Burkina Faso : La classe politique rejette le (...)

Le Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) et l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité (APMP) se sont retrouvés ce vendredi 10 juillet 2020 à Ouagadougou autour de la recommandation de l’Assemblée nationale de différer d’une année, les élections législatives. A l’issue des échanges qui se sont déroulés sous la houlette du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, les deux parties ont convenu du maintien du couplage des élections présidentielle/législatives à la date du 22 novembre 2020.

Cette rencontre fait suite au rapport de l’Assemblée nationale, recommandant le report des élections législatives. Ledit rapport a été remis au président du Faso, le 8 juillet 2020 par les députés. Le jeudi 9 juillet 2020, le Président Roch Kaboré a rencontré les deux co-présidents du dialogue politique, Simon Compaoré (APMP) et Zéphirin Diabré (CFOP-BF) pour soumettre le document.
C’est après échanges de chaque entité avec ses membres, que les deux parties se sont retrouvées ce vendredi pour livrer les conclusions des concertations.

« Nous sommes arrivés à la conclusion commune qu’il était plus urgent, facile et approprié de nous en tenir aux conclusions du dialogue politique sur la même question, à savoir, le maintien à une date unique, du couplage des élections législatives et présidentielle pour le 22 novembre 2020 », a confié Zéphirin Diabré. Comme à décharge, il a relevé que l’Assemblée nationale est une instance qui a toute la liberté de formuler des recommandations sur des questions de la vie de la nation.

« L’essentiel est que les deux composantes (APMP, CFOP-BF, ndlr) se sont entendues et ont estimé qu’à l’étape actuelle de nos préparatifs et des engagements que nous avons convenus ensemble, il est bon qu’on s’en tienne au timing qui a été adopté et qui est connu. Et sur la base de ce timing, le corps électoral a été convoqué. Nous, partis de l’opposition, partis de la majorité, travaillons sur la base de ce timing-là », a soutenu Simon Compaoré.

En clair, les partis politiques membres du CFOP-BF et de l’APMP rejettent l’idée du découplage des législatives d’avec la présidentielle proposée par les députés. Cette position sera transmise au président du Faso.

O.H.L
Lefaso.net

Nouveau gouvernement : De grandes stratégies pour (...)
Les Hommes de l’année 2005
Gouvernement Yonli III : De nouveaux ministres déjà au (...)
CDP-Houet : La démission de Célestin Koussoubé
Mamadou Barro :SG du SYNTER : "Laya oubliait parfois (...)
CDP Zondoma : L’impossible unité
Gouvernement Paramanga III : premier jour de (...)
Nouveau gouvernement : Rentrée des “classes” pour (...)
Rentrée gouvernementale : Nouvelle équipe, anciens (...)
Gouvernement Yonli III : “Partager les fruits de la (...)
Gouvernement Paramanga III : Des collisions en (...)
La culture sans Mahamoudou Ouédraogo : La fin d’une (...)
Recompenses politiques : Au-delà du poste ministériel
Gouvernement Paramanga III : " C’est le monopole d’un (...)
Elections municipales 2006 : Entre coups de poings et (...)
Désignation des candidats aux municipales : La base (...)
<I>chronique du fou</I> : Au nom de Dieu, des (...)
Joseph Ki-Zerbo, entré vivant au panthéon
Message de fin d’année : Blaise Compaoré salue un taux de (...)
Présidentielle 2005 : regard sur l’UNIR/MS et le (...)
Femmes et politique : Burkina Faso, une politique à (...)

Pages : 0 | ... | 10458 | 10479 | 10500 | 10521 | 10542 | 10563 | 10584 | 10605 | 10626 | ... | 12495


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés