Actualités :: Révision des listes électorales : La direction politique de l’UPC prêche pour (...)

C’est dans le cadre de la révision des listes électorales biométriques dans la région du Centre (dont Ouagadougou est le chef-lieu), du 23 juin au 9 juillet 2020, une délégation de la direction politique nationale de l’Union pour le progrès et le Changement (UPC) a entrepris une tournée dans les arrondissements et communes rurales de la circonscription pour inviter les militants à une mobilisation massive. Ce mercredi 24 juin 2020, la délégation était à l’arrondissement N°6 de Ouagadougou et dans les communes rurales de Tanghin-Dassouri et Komki-Ipala (sortie ouest de la capitale, route nationale N°1).

Ce sont donc douze arrondissements et six communes rurales qui seront parcourues par Zéphirin Diabré, président de l’UPC, et son équipe de la direction politique. Un seul message : inviter les militants et sympathisants du parti à s’enrôler massivement sur les listes électorales.

Au-delà des siens, il s’agit pour le « parti du lion » d’exhorter l’ensemble des populations de la région à prendre part à cette étape, condition sine qua non pour participer aux scrutins couplés, présidentiel et législatif du 22 novembre 2020, et aux municipales de 2021.

Kibsa Albert Balma (vêtu en blanc), s’enrôlant sous les regards du président du parti

Partie du siège national du parti sis au quartier Gounghin, la délégation a marqué son premier arrêt dans l’arrondissement N°6. Là, Zéphirin Diabré et ses « camarades » ont d’abord fait des salamalecs à un leader coutumier où ils ont reçu de nombreux bénédictions et conseils, avant de mettre le cap sur un point des points d’enrôlement de l’arrondissement. Entre propos d’encouragement aux opérateurs de kits et informations sur le déroulement du processus, la délégation a assisté à l’inscription de Kibsa Albert Balma, responsable des jeunes de l’UPC dans l’arrondissement N°6.
« C’est la carte d’électeur, l’arme des élections », a lancé Zéphirin Diabré à ses partisans, mobilisés à chaque escale.

Pour le Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), il faut « envoyer certains » (dirigeants actuels) à la retraite anticipée.

Ici, la délégation s’entrenant avec le chef de canton de Tanghin-Dassouri

Des insuffisances sur le terrain…, maximiser la sensibilisation !

« Nous avons constaté en ces trois points qu’il y a de l’engouement à certains endroits, moins à d’autres. Il y a également des problèmes d’énergie (des kits d’enrôlement), la batterie qui se décharge vite. Par endroits aussi, la mobilisation n’est pas forte parce qu’il faut relever que les anciennes cartes (d’électeur) sont toujours valables ; donc ceux qui les ont n’ont plus besoin de venir s’enrôler. Ce sont ceux qui n’avaient pas, il y a cinq ans, l’âge requis (18 ans) ou qui n’avaient pas pu s’enrôler qui doivent le faire maintenant », a confié le vice-président de l’UPC, chargé de la région du Centre, Nathanaël Ouédraogo, ajoutant à la liste de difficultés, le coût de la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) qui est, selon lui, jugé élevé dans les zones rurales.

Des militants au siège du parti à Tanghin-Dassouri

Dans le contexte de soupçons de fraudes à l’enrôlement, la délégation a profité de sa tournée pour appeler ses militants à la vigilance. « Surtout qu’il y a eu un cas où un parti de la majorité présidentielle (dont le président est même dans le gouvernement) a transporté des populations pour aller s’enrôler à Ziniaré », appuie Nathanaël Ouédraogo.

Le secrétaire général de la sous-section communale UPC de Komki-Ipala, Issiaka Nikiéma, dit observer que « certains citoyens ont des CNIB à expiration, mais ne s’en n’étaient pas rendu compte ».

« D’autres ont également souscrit pour une nouvelle CNIB, mais ne l’ont pas pour le moment. Il y a aussi le cas de ceux qui ont déjà la carte d’électeur, mais qui ne savent pas que c’est valable. Hier, j’ai vu quatre personnes dans la situation. Je leur ai simplement expliqué qu’elles n’ont plus besoin de s’inscrire. Ce matin également, on s’est retrouvé avec une personne qui était dans le cas », étaye M. Nikiéma.
D’où la nécessité de multiplier la sensibilisation, conclut Issaka Nikiéma.

O.H.L.
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