Les commissaires de la CENI en compagnie des autorités provinciales et régionales ont procédé ce jour 23 juin 2020 à Ouahigouya au lancement officiel de la révision des listes électorales biométriques dans la province duYatenga.

Une caravane motorisée pour aider à la sensibilisation

C’est à l’école Ipala du Secteur 2 de la cité de Naaba Kango qui a servi de rampe de lancement de cette révision des listes électorales dans la province du Yatenga. Pour la circonstance, le commissaire de police Roger Yaméogo, directeur régional de police nationale du Nord et le capitaine Rock fabien Sanon commandant de la compagnie de gendarmerie de Ouahigouya ont été les premiers enrôlés donnant ainsi le top de départ de cette opération. Du 23 juin au 02 juillet 2020, ce sont sont 459 opérateurs de Kits déployés sur 423 emplacements du territoire du Yatenga qui procèderont à l’enrôlement de nouveaux et anciens électeurs.

Justine Sangaré a invité les population à s’enroler massivement

Des communes mises à l’écart de l’opération

Au terme de l’acte solennel de lancement de l’enrôlement par les officiels, la conseillère technique du gouverneur de la région du Nord, Justine Sangaré a invité les populations en âge de voter à s’enrôler massivement afin de pouvoir accomplir leur devoir citoyen le 22 novembre 2020. Pour le commissaire de la CENI, Palguim Sambaré et ses collaborateurs, l’institution en collaboration avec les structures déconcentrées et les forces de sécurité ont pris les dispositions nécessaires pour que ce processus de révision du fichier électoral se déroule dans le calme, la sérénité et le respect des règles du processus électoral.

Palguim Sambaré Commissaire de la CENI

Il est à noter que pour cause d’insécurité les communes de Kaïn, Barga, Koumbri, Tangaye, Zogoré et une partie de Thiou ne sont pas concernées pour la révision des listes électorales au Yatenga.

Pour la réussite de la révision des listes, des rencontres ont été organisées avec les partis politiques répertoriés dans la province du Yatenga, les coutumiers, les religieux et des organisations de la société civile afin que ces derniers aident à la sensibilisation et à la communication.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

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