Actualités :: Burkina : L’opposition non-Affiliée s’oppose à des élections de novembre 2020 ne (...)

C’est la toute première sortie publique (conférence de presse) de cette organisation politique, l’Opposition non-Affiliée (ONA), lancée en avril 2020.
C’est en cette date caractéristique pour le Burkina, mardi, 2 juin 2020 ; 29ème anniversaire de la Constitution de la IVème République (2 juin 1991-2 juin 2020) que l’ONA a choisie pour annoncer les couleurs.

Occasion pour ce regroupement politique d’expliquer le bien-fondé de ce cadre et de dénoncer des tares dans l’animation de la vie politique nationale.

"Il y a des moments dans l’histoire des sociétés où l’union et l’action deviennent des impératifs qui élèvent les patriotes au-delà de leurs intérêts individuels pour que triomphe la voix de la raison. Cette voix qui s’élève aujourd’hui devant vous est celle de la vérité, de la clarté, de la fermeté et du patriotisme ; celle du refus du silence coupable, celle de la non-résignation et du rejet péremptoire de la veulerie", justifie Pr Abdoulaye Soma, porte-parole de l’ONA, principal orateur à la conférence de presse.

Les responsables de l’ONA ne souhaitent plus que le sort du pays soit décidé entre uniquement le Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) et la Majorité présidentielle.

S’appuyant sur des lois et dispositions de la Constitution, les leaders de l’ONA considèrent désormais comme non-consensuelles au Burkina, toutes décisions résultant d’une convention bipolaire entre la Majorité présidentielle (APMP) et le CFOP-BF.

"L’ONA rejettera pareilles décisions et avisera des actions à mener au cas par cas pour préserver les valeurs et les intérêts du peuple auxquels elle attache du prix", avertissent les responsables de l’organisation.

Ces leaders politiques ont également porté l’analyse sur la gouvernance, notamment les préoccupations sécuritaire, sanitaire et ce qu’ils ont qualifié de crise de légitimité, d’efficacité, d’autorité d’État et de confiance entre l’autorité politique et le citoyen qui l’a mandatée.

Sur un point relatif aux élections couplées, présidentielle et législatives de novembre 2020, l’ONA, s’acôtoyant sur les articles 37 et 80 de la Constitution, rappelle qu’elles ont lieu au suffrage universel. Ce qui implique que tous les citoyens burkinabè qui ont le droit de vote doivent avoir la possibilité de voter, soulignent les conférenciers. Autrement dit, l’ONA ne souhaite pas la tenue des élections amputant une partie du territoire national et de la population burkinabè (contrairement à la Constitution et à l’indivisibilité de la République).

"En plus d’aboutir à l’élection d’un président anti-constitutionnel, pareilles élections, qui biaiseraient la démocratie, aboutiraient à une structure parlementaire contrairement à la Constitution", brandit le constitutionaliste, Pr Abdoulaye Soma.

En clair, l’ONA dit donc s’opposer aux élections de novembre 2020, si elles ne prennent pas en compte tout le territoire national et ne donnent pas la possibilité à tous les citoyens burkinabè qui y ont droit.

Burkina Faso : Dr Ablassé Ouédraogo est libre
Burkina : Jean-Luc Mélenchon dénonce « les menaces et (...)
Burkina / Promotion immobilière : « Les promoteurs sont (...)
Burkina/Foncier rural : Les députés de l’ALT créent une (...)
Efficacité des projets et programmes financés par les (...)
Burkina/ Politique : La France insoumise s’offusque des (...)
Ouagadougou : Le Mouvement burkinabè pour la démocratie (...)
Adoption de la loi sur les conditions d’entrée et de (...)
Gestion du foncier au Burkina : le gouvernement met en (...)
Sanctions contre le Niger : Le président du CDP en (...)
Burkina / Évaluation des membres du gouvernement : Nandy (...)
Burkina / Évaluation des membres du gouvernement : (...)
Burkina / Crise sécuritaire : « La résolution passe aussi (...)
Burkina : « Il faut réviser la charte pour permettre à la (...)
Burkina Faso : Le capitaine Ibrahim Traoré échange avec (...)
Enlèvement de Me Guy Hervé Kam : L’opposant sénégalais (...)
Hommage à Bongnessan Arsène Yé, metteur en scène des (...)
Burkina : Une semaine après l’enlèvement de Hervé KAM, (...)
Burkina / Retrait des pays de l’AES de la CEDEAO : Des (...)
Retrait des Etats de l’AES de la CEDEAO : « Nous partons (...)
Sécurité du président : « Pour ma personne, je n’ai pas (...)

Pages : 0 | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | ... | 12474


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés