Actualités :: Assemblée nationale : Alassane Bala Sakandé invite les syndicats à se (...)

Le mercredi 4 février 2020 à l’Assemblée nationale, s’est ouverte la première session ordinaire de l’année 2020, appelée « session des lois ». La cérémonie d’ouverture a connu la participation du Premier ministre Christophe Dabiré, de membres du gouvernement et du chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré. Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, dans son discours, a demandé aux Burkinabè de préserver la paix sociale.

L’ouverture de la session des lois, a rappelé Alassane Bala Sakandé, est marquée par un contexte international et national mouvementé. « Le contexte régional et national est marqué par des attaques terroristes, (…) la migration, les conflits intercommunautaires et tout ce qui est aux antipodes des droits humains et de la liberté des êtres à disposer d’eux-mêmes », a déclaré le président de l’Assemblée nationale.

Il s’est notamment attardé sur la situation conflictuelle dans la bande sahélienne, avec ses conséquences dommageables pour les habitants. Une violence qu’il a qualifiée de « digue sécuritaire de la région », avant de relater les divers efforts consentis sur le plan stratégique et politique par le G5 Sahel et ses partenaires pour y venir à bout. Selon lui, ces efforts ont besoin d’être soutenus par les partenaires du G5 Sahel. C’est pourquoi, il a invité les missions diplomatiques et consulaires à poursuivre les actions en faveur de la paix au Sahel.

Evoquant la situation humanitaire, Alassane Bala Sakandé a d’abord rappelé que le Burkina enregistre plus de 700 000 déplacés internes, notamment des femmes et des enfants. 120 centres de santé et 2 400 écoles sont fermés. Ce qui, selon lui, commande aux Burkinabè « un sursaut national, la résistance, la fraternité et l’unité ».

Cependant, regrette le président de l’Assemblée nationale, « c’est au moment où la nation a besoin de se rassembler que le front social est en ébullition ». Une situation qui trouve sa source dans l’annonce du gouvernement d’appliquer l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités des fonctionnaires. Bala Sakandé a rappelé que c’est une mesure qui a été inscrite dans la loi de finances depuis 2017. Il reconnaît que depuis toujours, la question fiscale constitue un point de discorde entre l’Etat et les contribuables. Mais, déplore-t-il, la forme de revendication des syndicats n’est pas républicaine.

Pour sortir de cette situation, le président du parlement burkinabè a invité le gouvernement à ouvrir le dialogue, et les syndicats à se départir de toute logique de confrontation.

Edouard Kamboissoa Samboé
Lefaso.net

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