Actualités :: Commémoration du 3- Janvier :Le collectif syndical CGT-B se souvient....

Comme de coutume, le collectif syndical de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) a commémoré le 3 janvier à la Bourse du travail, le 38e anniversaire du soulèvement populaire qui mit fin à la 1re République.

Cent trente (130) responsables syndicaux issus de six syndicats autonomes membres du collectif CGT-B se sont retrouvés le 3 janvier 2004 à la Bourse du travail à Ouagadougou.

Cette journée syndicale a permis aux militantes et militants de la Confédération générale du travail du Burkina (CCGT-B) de rendre hommage à leurs "aînés de l’Intersyndicat et tous les travailleurs et démocrates de notre pays qui se sont battus et continuent à se battre pour plus de pain et de liberté" , a laissé entendre le secrétaire général de la CGT-B, Tolé Sagnon.

C’est une journée qui a aussi connu, outre sa traditionnelle déclaration à l’occasion de la commémoration de la date anniversaire du soulèvement populaire qui a mis fin en 1966 au régime de la 1re République, un appel aux travailleurs et une motion de soutien à Me Prosper Farama, inculpé pour "divulgation de secret de l’instruction", à Reporters sans frontières dans le dossier Norbert Zongo.

Le secrétaire général de la CGT-B, faisant l’historique du soulèvement populaire du 3 janvier 1996 a dit qu’à travers la descente massive dans la rue des travailleurs et de la jeunesse à l’appel de l’Intersyndicat de l’époque, le soulèvement visait à dire haut et fort "non" à la mauvaise gestion de la chose publique par les autorités de la 1re République du président feu Maurice Yaméogo.

De la première à la quatrième République, pense Tolé Sagnon, les conditions d’existence des travailleurs et les libertés démocratiques et syndicales ont été "objet de mépris et d’attaques permanentes" de la part des tenants des différents pouvoirs en place. Ainsi, ajoute-t-il, "la situation n’est guère meilleure" sous la IVe République. Et de dénoncer entre autres, les fermetures et liquidations d’une vingtaine d’entreprises, le désengagement de l’Etat de secteurs vitaux (... ou l’adoption des Programmes d’ajustement structurel (PAS).

C’est pourquoi, le CGT-B a tenu à rappeler les revendications résumées dans une plate-forme en six points dont les plus pressantes restent l’augmentation des salaires et des pensions de 25% et l’exécution des jugements et arrêts de justice en faveur des travailleurs et relatifs aux conflits de travail.

Souleymane SAWADOGO
Sidwaya

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