Actualités :: Burkina Faso : L’IDEBAK, une véritable actrice de développement à la base dans (...)

La province du Koulpélogo est, à tort ou à raison, considérée comme la plus défavorisée de la région du Centre-Est (Boulgou, Kourittenga et Koulpélogo), en termes d’infrastructures socio-économiques de base. C’est dans ce contexte que l’Initiative pour le développement du Bassin du Koulpélogo (l’IDEBAK) est née, avec pour cheval de bataille, les préoccupations sociales de base. A l’occasion du 59è anniversaire de l’indépendance à Tenkodogo (chef-lieu de la région du Centre-Est), nous sommes allés à la découverte de cette organisation qui fait parler d’elle dans le Koulpélogo : IDEBAK.

Si elle était à résumer, l’on dirait que l’IDEBAK est une insurrection contre le fatalisme, une vengeance sur les réalités. Et pour preuve … ? « Nous avons pris conscience de l’arriération dans laquelle notre province se trouvait. C’est ainsi que nous avons décidé de jeter notre dévolu sur la chose scolaire ; comment aider nos petits frères et nos enfants à accéder à l’école », résume bien le président et membre fondateur de l’association, Ousséni Nyantudré.

IDEBAK est donc créée avec beaucoup de détermination, afin d’insuffler un dynamisme au développement de la province du Koulpelogo et, partant, assurer un bien-être à ses populations. Pour cela, elle s’est fixée pour principaux objectifs de relever le taux de scolarisation et la qualité de l’enseignement, d’améliorer la couverture sanitaire, promouvoir la participation de la femme au développement dans le Koulpélogo et participer à la promotion du monde rural en imprimant un dynamisme à l’agriculture et à l’élevage. En deux décennies d’existence, l’association a réussi à incarner son intention à plusieurs niveaux de la vie de la province. Un coup d’œil dans le rétroviseur avec le coordonnateur, Richard Pima, permet de revenir sur plusieurs acquis, réalisations et actions, sans pour autant être exhaustif.

Ce dispositif permet d’alimenter le site de formation agro-écologique, le centre d’hébergement et les populations riveraines

Ainsi, et fort des réalités du terrain, IDEBAK a misé dans la construction d’écoles et de logements pour enseignants. Ces actions ont été accompagnées de réalisations de forages et de centres de santé, d’électrification de plusieurs écoles pour améliorer le cadre d’études des enfants et d’instauration de cantines scolaires pour pouvoir maintenir les enfants à l’école. Des actions ont également permis d’améliorer le cadre de vie et de travail des enseignants ; ce qui a minimisé les mouvements de départ de la localité. .

En cette fin d’année 2019, l’IDEBAK a doté deux villages de forages

Toujours dans les réalisations physiques, on note qu’IDEBAK a obtenu un financement du Secours populaire français, qui a permis de construire un dispensaire à Bousgou. Aussi, avec l’association « Les Amis des Africains », elle a pu construire cinq écoles et des logements d’instituteurs. Grâce également à l’association de Sœur Emmanuelle (ASMAE), partenaire de longue date, l’IDEBAK a érigé des écoles et des logements d’enseignants à Koadiga et une cantine scolaire à Nyorgo. « Nous avons tenu à améliorer ces cadres pour pouvoir permettre aux enseignants de donner une bonne éducation à nos enfants, mais également pour permettre aux parents de pouvoir avoir l’esprit tranquille et de vaquer à leurs occupations, particulièrement aux mamans d’avoir la quiétude par rapport à leurs enfants à l’école », a expliqué Richard Pima.

En signe d’hommage, la photo du premier président de l’association trône à la bibliothèque

En 2007, grâce d’abord à ASMAE puis ensuite à Electriciens sans Frontières, 17 écoles et des logements de maîtres ont été électrifiées par panneaux photovoltaïques.

De 1999 à 2019, soit pendant plus de 20 ans, avec le concours du partenaire ASMAE, il a été mis en place des infirmeries scolaires, réalisé des forages pour les écoles, doté certaines écoles de vivres pour les cantines scolaires, conduit des séances de sensibilisation pour le changement de comportement, notamment orientées vers l’incitation des parents à inscrire les enfants (surtout les filles) à l’école, faire des écoles véritablement des écoles du village. Ces activités ont permis d’asseoir une qualité certaine dans l’éducation scolaire.

Grâce à un autre partenaire, CCAS France, l’association a construit une infrastructure d’accueil à Salembaoré, siège de l’association. Cette infrastructure sert de lieu d’hébergement pour non seulement les partenaires de l’IDEBAK en séjour dans la province, mais également pour tout autre visiteur.

Des infrastructures et du développement du capital humain !

Aide et Partage Burkina (APB) accompagne aujourd’hui IDEBAK à travers trois volets : il s’agit, d’une part, de la construction et de la mise en marche de la bibliothèque (à noter les contributions très appréciables de ASMAE et de CCAS à ce projet) ; d’autre part de la maraîcheculture, avec le Centre de formation qui va permettre de former des acteurs pour la culture biologique afin d’éviter l’utilisation des pesticides et, enfin, du projet de Centre de formation en couture.

Le centre agro-écologique ....

« Il faut faire renaître les terres, cultiver sans détruire la terre. Des producteurs viennent se former ; parce que l’un des problèmes du Koulpélogo, c’est l’utilisation sans contrôle des pesticides (nous sommes une zone frontalière et les pesticides non homologuées entrent et conséquence, nous nous empoissonnons nous-mêmes). Le centre agro-écologique est donc ouvert à tout le monde (nous avons une pratique toujours traditionnelle : rassembler les herbes et brûler)… (….). Nous sommes en train de mettre en place un Centre de formation en couture (grâce aux partenaires, nous avons déjà acquis un certain nombre de machines, nous avons construit les locaux) pour offrir aux filles déscolarisées, aux filles-mères, une formation pour leur permettre de se prendre en charge, en dépit de ce qui leur est arrivé au cours de leur cursus », relève le président de l’IDEBAK, Ousséni Nyantudré.

...se laisse admirer de par ses espèces variées

Des moulins à grains ont également été installés dans certaines zones avec le soutien de « Aide et partage Burkina ». Ce qui soulage les femmes et leur permet de vaquer plus aisément à d’autres activités. Aide et Partage Burkina a aussi permis la construction d’un forage au siège de l’association pour alimenter le Centre de formation et un deuxième forage dans un quartier de Yondé (Pisserghin). « La population n’a pas d’eau depuis un moment, elle avait une pompe qui date de 1983, et qui est hors d’usage actuellement », présente M. Pima.

IDEBAK a, en outre, réalisé des puits à grand diamètre dans certains villages des communes de Comin-Yanga, de Ouargaye, de Yondé et de Yargatenga. Elle a aussi réalisé, grâce à l’APB et à CCAS France, un moulin à grain dans le village de Welguemsifou.

Vue du bâtiment servant de salles de formation

« Nous sommes dans une zone où la jeune fille subit encore les affres de pratiques traditionnelles comme le mariage forcé, par échange, et précoce… Avec la situation sécuritaire, les filles sont encore plus exposées avec la fermeture des classes car plus exposées à ces pratiques-là », retient-on.

Un modèle de gestion participative !

En termes de fonctionnement, IDEBAK a son dispositif qui permet de maintenir non seulement son dynamisme dans les actions, mais également de préserver les réalisations. Ainsi, la bibliothèque, lancée en 2012 et tenue des mains de maître par Idrissa Nyantudré, est forte de plus de 2000 ouvrages composés d’encyclopédies, de romans africains et occidentaux, de livres spécialisés sur les questions de santé, de jeux pour enfants ainsi que d’autres documents thématiques.

Logée dans ce bâtiment construit pour la cause grâce au soutien des partenaires, la bibliothèque dispose non seulement d’un espace aménagé pour la lecture/consultation sur place, mais bientôt en 2020, d’une salle informatique (le dispositif se mettait déjà en place à notre passage). « Investir dans l’éducation est certes un investissement à long terme, mais un investissement sûr », résume Idrissa Nyantudré qui revient également sur des difficultés rencontrées dans la mise en place de ce projet.

Vue partielle de la bibliothèque avec Idrissa Nyantudré

Les infirmeries scolaires mises en place dans les villages, sont organisées autour d’un comité de gestion composé d’un président, un secrétaire et d’un trésorier. Ces comités sont, à leur tour, pilotés par trois agents de santé (AS) avec à leur tête, un superviseur-santé, chargé de faire l’inventaire, les commandes des médicaments avec le Centre médical de Ouargaye, sous la houlette de la direction provinciale de la santé.

« Le superviseur-santé doit collecter des informations auprès des agents de santé sur les infirmeries scolaires et les reverser au niveau du CSPS de Yondé et le major ajoute ce rapport à celui périodique pour les transmettre à la direction provinciale jusqu’à destination. Donc, nous contribuons aussi à l’amélioration de la santé et de l’hygiène », soutient le coordonnateur, Richard Pima.

Vue partielle du Centre d’hébergement

IDEBAK fait régulièrement, et en dépit de tous ces terrains de combat sus-évoqués, des dons de diverses natures aux centres de santé et aux personnes vulnérables.

La ligne de mire de l’IDEBAK, rappellent ses responsables, c’est de permettre aux femmes et aux filles d’être autonomes, aux enfants non scolarisés de se former et de trouver de quoi s’occuper.

« L’homme est comme un arbre qu’on plante ; il faut l’arroser, l’entretenir pour qu’il donne des fruits », conclut-on simplement à l’IDEBAK.

OH
Lefaso.net


« Il est dommage que souvent, l’agent de développement et le politicien n’aient pas le même langage sur le terrain », constate Ousséni Nyantudré, président de l’IDEBAK

C’est avec rage que cet enseignant à la base, Ousséni Nyantudré, Conseiller pédagogique de l’Enseignement secondaire, aborde les questions de développement, surtout lorsqu’il s’agit du Koulpélogo (province d’où il est natif), une des trois provinces du Centre-Est, considérée comme la plus dépourvue de la région. C’est ce qui semble d’ailleurs justifier la création de l’Initiative pour le développement du bassin de Koulpélogo (IDEBAK), dont il est le président. Dans cet entretien réalisé en marge de notre visite terrain, Ousséni Nyantudré en dit davantage sur l’association : IDEBAK.

Lefaso.net : Peut-on en savoir davantage sur l’association dont vous êtes le premier responsable, IDEBAK ?

Ousséni Nyantudré : L’Initiative pour le développement du bassin de Koulpélogo (IDEBAK) est une association provinciale, qui œuvre dans la scolarisation et le développement rural. Elle a commencé ses activités de façon informelle dans les années 1998. Nous nous sommes constitués en association, formellement reconnue dans les années 2000. L’IDEBAK a, à son actif, plus de six écoles dans la province du Koulpélogo, plus de quinze logements pour les enseignants, plus de trois cantines scolaires réalisées au profit des écoles.

Nous avons travaillé à développer la scolarité au Koulpélogo ; il faut dire que quand nous commencions nos activités, le taux de scolarisation brut était d’environ 24%. Il se trouve que moi-même, je suis Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire et la majorité de ceux qui ont animé IDEBAK, jusque-là, sont des enseignants. Donc, nous avons pris conscience de l’arriération scolaire dans laquelle notre province se trouvait. C’est ainsi que nous avons décidé de jeter notre dévolu sur la chose scolaire ; comment aider nos petits frères et nos enfants à accéder à l’école.

En son temps, nous avons trouvé des partenaires européens, qui ont été imprégnés à la chose scolaire et qui ont décidé de nous accompagner, ci fait que nous avons construit les écoles de, Maïtagou, de Koadiga, de Kandgo, de Yagtibo, de Napenga, etc. Il faut également dire que l’Etat a accepté nous accompagner dans nos efforts, parce que nous construisons certes, mais immédiatement, nous remettons à l’Etat qui y affecte les enseignants. IDEBAK a aussi, à son actif, la construction en 2005 du CEG, devenu le lycée départemental de Yondé. L’association a bien d’autres réalisations, tels que le CSPS de Bousgou, le verger botanique de Bousgou, plus de cinq puits à grand diamètre dans les départements de Comin-Yanga, de Yargatenga, de Yonde, de Ouargaye, de plus de cinq forages dans les écoles (qui servent non seulement aux élèves de ces écoles, mais également aux populations riveraines).

Nous avons instauré le concept d’infirmerie scolaire au sein de cinq écoles ; parce que ces écoles se trouvaient très éloignées de centres de santé de référence. Nous avons par ailleurs doté les écoles et les logements des enseignants, de lampes photovoltaïques afin de permettre aux enseignants et aux élèves de conduire des activités pédagogiques dans la nuit, ce qui a permis de relever le niveau de qualité de l’éducation scolaire dans ces écoles. On n’intervient pas seulement dans le domaine scolaire, on est aussi dans le développement rural et à ce titre, nous avons mis en place un Centre de formation en agro-écologie.

La province du Koulpélogo était une zone qui était bien arrosée et bien boisée, mais petit-à-petit, elle connaît l’installation de la sécheresse, du fait de la destruction de la nature. Nous nous sommes donc dit qu’il était bien que les paysans apprennent de nouvelles méthodes culturales, de nouvelles manières de produire ; produire sans détruire. D’où la mise en place du Centre agro-écologie qui forme en ce moment même (le deuxième module est terminé hier : l’interview a eu lieu le 25 décembre 2019). Ensuite, nous nous sommes dit qu’avec la situation sécuritaire qui prévaut, il y a beaucoup d’enfants qui manquent d’aller à l’école ou qui y sont allés, mais ne peuvent pas terminer leur cursus.

Avec les partenaires, nous sommes en train de mettre en place un Centre de formation en couture (grâce aux partenaires, nous avons déjà acquis un certain nombre de machines, nous avons construit les locaux) pour offrir aux filles déscolarisées, aux filles-mères, une formation pour leur permettre de se prendre en charge. Voilà un peu ce qui est réalisé par IDEBAK dans le Koulpélogo.

Lefaso.net : Qui sont les membres de l’association ?

Ousséni Nyantudré : Nous avons commencé les activités avec le défunt président, Saïdou Koudougou (paix à son âme !), qui était le proviseur du Lycée de Bogandé (région de l’Est, dont la province est frontalière, ndlr) et moi, directeur du CEG de Namounou dans la Tapoa (région de l’Est, ndlr). Il se trouve que lui et moi avons fréquenté l’école de Salembaoré, qui était très distante de là où nous habitions ; personnellement, j’avais sept kilomètres à faire à pieds chaque jour et Koudougou Saïdou était, lui, à quinze kilomètres de l’école (il était obligé de loger à Salembaoré et repartir chaque week-end). Ce qui a fait qu’on a été très tôt sensibilisé sur cette question d’accès à la scolarité. Quand nous avons commencé, il n’y avait pas assez d’écoles ; il y avait celles de Salembaoré et de Yondé. A Koadiga, c’est nous qui avons construit le premier bâtiment de l’école, puis une ONG (organisation non-gouvernementale) en a construit le deuxième bâtiment.

Les membres de l’IDEBAK sont donc essentiellement ceux qui avaient la fibre scolaire : Saïdou Koudougou (paix à son âme), Gérard Dolebzanga, à la mission catholique ici, à Ouagadougou, Ibrahim Bilgo, et moi-même qui avons donné vie à IDEBAK et par la suite, d’autres bonnes volontés (Richard Pima, notamment) nous ont rejoints pour faire avancer l’association. C’est un travail de volontariat, et malheureusement, tout le monde n’est pas porté à ce genre d’initiatives. Nous sommes donc en petit nombre et nous essayons de faire ce que nous pouvons. Heureusement que les communautés rurales ont compris le bien-fondé de notre travail et ont adhéré ; elles ont adhéré à tous les projets que nous avons lancés.

Lefaso.net : Des initiatives sont souvent récupérées, voire sabotées, par des acteurs politiques qui considèrent les porteurs de ce genre d’actions comme des concurrents. Est-ce une situation que vous partagez aussi dans vos efforts sur le terrain ?

Ousséni Nyantudré : C’est réel. Il y a des politiciens qui ont exploité nos résultats et qui ont dit que ce sont eux qui nous ont envoyés sur le terrain pour faire les réalisations (cas des écoles). Nous en avons vu également, qui ont exploité les résultats scolaires issus de nos actions. Ils sont libres de faire ce qu’ils veulent, nous savons ce que nous cherchons : c’est de sortir notre province de cette arriération. Donc, il est dommage que souvent l’agent de développement et le politicien n’aient pas le même langage sur le terrain, alors même que les objectifs devraient être les mêmes, c’est-à-dire promouvoir le bien-être des populations. Pour la petite histoire, notez qu’on a toujours promis attribuer une décoration à IDEBAK, mais jusqu’à aujourd’hui, elle ne l’a pas encore reçue. Aujourd’hui, nous avons beaucoup de résultats à faire prévaloir et c’est cela l’important.

Lefaso.net : Quels sont les grands défis actuels de IDEBAK ?

Ousséni Nyantudré : Avec la situation sécuritaire actuelle, les défis deviennent encore plus nombreux. Nous ne pouvons plus aller dans certaines écoles de la province. Donc, nous concentrons actuellement nos activités à Salembaoré, au siège de l’association, avec notamment le Centre agro-écologique et le Centre de formation en couture. Nous voulons également faire en sorte que la bibliothèque qui y est installée offre l’accès au savoir à notre communauté (petits frères, enfants et même aux fonctionnaires qui préparent les concours professionnels). Nous faisons en sorte que les enseignants puissent insuffler le goût de la lecture aux élèves, car c’est la chose la moins partagée actuellement. Très peu d’élèves, même les enseignants, lisent ; or le savoir se trouve dans les livres. Les défis au Koulpélogo sont devenus encore plus cruciaux avec la situation sécuritaire (des écoles fermées, des enseignants abattus…

Nous avons également le besoin de renforcement des ressources humaines. Comme vous le savez, le bénévolat n’est pas partagé par tous ; nous sommes en train de prendre de l’âge, et il faut préparer la relève. L’autre défi également, c’est de susciter l’adhésion des autorités de la localité et de bonnes volontés à quelque niveau que ce soit. Enfin, il s’agit de trouver toujours des partenaires qui vont nous accompagner. Malheureusement, la situation sécuritaire du Koulpélogo, ne nous aide pas.

Heureusement, nous avons toujours avec nous, des partenaires de longues dates, qui nous ont toujours fait confiance et qui, même s’ils n’arrivent plus à aller sur le terrain, contribuent toujours au financement de nos projets. Ces partenaires sont notamment ASMAE, le Secours Populaire Français de Belfort, et actuellement, Aide et Partage Burkina. Nous profitons de votre espace pour leur dire combien nous ne tarissons pas de remerciements pour eux les. partenaires, sans lesquels nous n’aurions pu effectuer ces réalisations.

Nos remerciements vont également à toutes les autorités locales qui ont porté à bout de bras les projets IDEBAK et, bien entendu, tous les partenaires sur le terrain (les enseignants, les parents d’élèves et les élèves) sans lesquels, rien n’aurait pu être fait.

Propos recueillis par OH
Lefaso.net

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