Actualités :: Burkina : « Notre parti aborde 2020 avec un grand optimisme », Zéphirin (...)

C’est sur le fond d’un diagnostic négatif de la situation nationale, de dénonciations, de critiques sur la mauvaise gestion des affaires par le pouvoir que les militants de la première force de l’opposition politique, l’Union pour le progrès et le changement (UPC), ont présenté leurs traditionnels vœux de nouvel an au président de leur parti. C’était dans l’après-midi du vendredi 17 janvier 2020 au siège national du parti, sis au quartier Gounghin, à Ouagadougou.

Cette année encore les militants de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ont pris d’assaut la cour du siège national de l’UPC pour sacrifier à cette tradition de présentation de vœux. La cérémonie a été un moment pour le parti du lion de jeter un regard sur l’année écoulée, compte tenu des soubresauts que le parti a connus. Et surtout, ce fut une occasion pour le chef de file de l’opposition d’inviter les cadres et militants du parti à plus de détermination et d’engagement pour cette année décisive. Pour l’UPC, l’année 2020, est l’année du bilan des dirigeants actuels.

En effet, à cette cérémonie que ce soit le directeur du siège du parti, Jean-Léonard Bouda, le secrétaire général national du parti, Rabi Yaméogo, tous ont d’abord rappelé aux militants, le contexte difficile dans lequel se trouve le pays à cause de la « gestion déplorable du pouvoir ». Cette situation difficile du pays est due en partie à la « politique aventuriste et aveugle du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et de ses alliés ».

Ce qui a plongé le pays dans l’abîme, selon les responsables de l’UPC. Pour eux, cela est caractérisé par l’insécurité chronique, une cohésion sociale désintégrée, une économie exsangue, une gouvernance « laisse-guidon » et une fronde sociale en ébullition. Tel est le bilan dépeint par le parti du lion de la gestion du pouvoir par le MPP.

Le président du parti, Zéphirin Diabré, a formulé pour le pays des vœux de sécurité, d’intégrité territoriale, d’unité nationale, de paix, de sérénité, de concorde nationale, d’harmonie des cœurs, de progrès dans tous les domaines, et de prospérité partagée dans l’équité. « Notre pays est victime de la mauvaise gouvernance du MPP et de ses alliés. Que ce soit sur le terrain de la lutte contre le terrorisme et celui des autres chantiers de développement, leur échec est total et consternant », a déclaré Zéphirin Diabré. Et de prendre à témoin le peuple sur les mauvaises méthodes que ce régime sert comme modèle de gouvernance.

L’année 2019 a été pour l’UPC, une année de consolidation des structures sur le territoire national à travers les différentes sorties. Ce qui démontre la grande vitalité du parti, estiment son président. 2020 est, pour le parti une année décisive. C’est pourquoi le président a exhorté les militants à plus d’engagement et de détermination afin de faire de l’UPC la machine qui gagnera les prochains scrutins au Burkina Faso. « Notre parti aborde 2020 avec un grand optimisme parce que le parti est soudé et présent dans tous les recoins du pays. Et prêt pour le combat politique », a martelé, le président du parti Zéphirin Diabré.

Selon l’UPC, les Burkinabè savent et ont compris que seul le parti du lion peut apporter le vrai changement auquel ils aspirent. C’est dans cet élan qu’il « appelle les Burkinabè à corriger en 2020, la grave erreur qu’ils ont commise en 2015 ». Le président de l’UPC va plus loin et enfonce le clou en disant que les dirigeants au pouvoir ont hérité « d’un pays entier avec des frontières sûres et voilà qu’en quatre ans de gestion, ils vont nous laisser un pays en mille morceaux dont on ne sait même plus où sont les frontières ».

« Si le peuple ne prend garde, Ils vont laisser un pays affaibli et déconsidéré, marqué par des zones rouges sur les cartes des diplomates. Face à la situation nationale qui devient de plus en plus critique, le peuple est interpellé à rectifier le tir avant qu’il ne soit trop tard », lance l’UPC.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

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