Actualités :: Dori : La problématique de la radicalisation passée au peigne (...)

Le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et la Cohésion sociale a organisé, ce 19 décembre 2019 à Dori, un atelier de dialogue inclusif sur la radicalisation, le discours haineux et l’extrémisme violent dans la région du Sahel.

La situation sécuritaire du Burkina Faso est marquée par des attaques terroristes depuis 2015. Il y a aussi des crises liées à la chefferie traditionnelle avec, à chaque fois, des cortèges de malheurs et de désolation, des conflits communautaires (agriculteurs-éleveurs, autochtones-allogènes). Cette situation compromet la cohésion sociale, la paix, la sécurité et le développement socio-économique du pays.

La région du Sahel est celle qui s’illustre particulièrement dans la multiplication des attaques terroristes. C’est ce qui justifie l’organisation de cet atelier à Dori, qui a porté sur le dialogue inclusif, la radicalisation, le discours haineux et l’extrémisme violent. Le même atelier sera organisé dans toutes les régions en proie à l’insécurité au Burkina.

Selon la ministre déléguée chargée de la Décentralisation de la Cohésion sociale, Madiara Sagnon, l’objectif de la rencontre est de faire comprendre à la population que le gouvernement est présent à ses côtés. L’atelier a réuni les agents de l’administration, les leaders coutumiers et religieux du Sahel et les forces vives de la région. De l’avis de la ministre Madiara Sagnon, la rencontre permettra à ces dignitaires de s’interroger sur les causes profondes du développement, de la radicalisation, du discours haineux et de l’extrémisme violent ainsi que leurs conséquences.

« Le vivre-ensemble dans notre pays n’a jamais été autant éprouvé en si peu de temps. Cela dénote de la fragilisation de notre tissu social », a déclaré la ministre. Pour ce faire, des communications portant sur le thème et sur la promotion de la cohésion sociale au Burkina Faso ont été développées. Pour le communicateur Siaka Ouattara, par ailleurs directeur général de la promotion de la cohésion sociale, l’atelier de Dori aboutira à des perspectives pouvant permettre de lutter contre la radicalisation et l’extrémisme violent car, selon lui, une fois que les causes et les conséquences sont identifiées par les fils et filles de Sahel, il n’y a pas de raison que l’on ne puisse pas venir à bout de ce phénomène.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

Burkina : ‘’Les reformes doivent être faites pour l’Etat, (...)
Burkina : Le Mouvement réveil citoyen (MRC) apporte son (...)
Assemblée législative de transition : Remise du rapport (...)
Ouagadougou : Un officier trouve la mort lors d’une (...)
Burkina : Les membres de l’APP appellent à l’union autour (...)
Burkina : L’Assemblée législative de transition adopte la (...)
Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a (...)
Burkina : Bientôt une loi d’orientation des coûts du (...)
Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être (...)
Burkina : Quatre officiers interpellés pour leur (...)
Burkina : Une coalition d’OSC appelle à dénoncer (...)
Burkina / An un du MPSR 2 : Des acquis, mais aussi des (...)
Burkina Faso : Une tentative de Coup d’Etat dejouée le (...)
Burkina/ Rumeurs de putch : Le capitaine Ibrahim Traoré (...)
78e session de l’Assemblée générale de l’ONU : Le discours (...)
Burkina/Réformes politiques : Les forces vives (...)
Burkina : « Il faut que l’Etat mette ouvertement en (...)
Burkina : L’ancien président de la CENI, le pasteur (...)
Burkina : Les députés pour l’envoi d’un contingent (...)
Burkina/Tentative de déstabilisation de la transition : (...)
Burkina : La Journée internationale de la démocratie (...)

Pages : 0 | ... | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | 189 | 210 | 231 | 252 | ... | 12495



LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés