Actualités :: CDP : L’enjeu du congrès extraordinaire, la démission du député Daniel Sawadogo (...)

C’est dans une atmosphère de bisbilles internes que l’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), tient, le 16 juin 2019, son congrès extraordinaire pour « se conformer » à ses propres textes. À quelques jours de cette assise, le responsable à l’organisation du parti, Boubacar Sannou, situe son enjeu et aborde d’autres aspects relatifs à la vie de son parti dans cette interview.

Lefaso.net : Quels peuvent être les enjeux de ce congrès extraordinaire ?

Boubacar Sannou : Un congrès extraordinaire, c’est rare, mais dans la vie d’un parti, cela peut arriver. Cette instance vise à corriger une situation qui ne colle pas avec nos réalités, une situation que nous vivons après le dernier congrès. Les textes du parti prévoyaient un Bureau politique national (BPN) de 600 membres. Mais, au sortir du congrès, les circonstances ont fait que nous nous sommes vu obligés d’aller au-delà de ce nombre, en nous retrouvant avec un BPN de plus de 1 000 membres. Nous avons donc voulu d’un parti conforme à la réalité.

C’est pourquoi, nous organisons ce congrès pour nous conformer aux textes et aux réalités du terrain. Ce ne sont pas de très grands enjeux. Mais, l’avantage est qu’il va nous permettre de pouvoir nous conformer aux délibérations du congrès et de permettre que les délibérations de la direction politique nationale puissent avoir valeur juridique et applicables à tout militant du parti. C’est le principal enjeu.

Les textes du parti prévoient 600 membres, on se retrouve aujourd’hui avec plus de 1 000. Comment cela peut-il s’expliquer ?

Cela peut s’expliquer par le fait qu’au sortir du congrès, nous n’avions pas une situation exacte du Bureau politique national. Tout le monde connaît le contexte dans lequel s’est tenu le congrès ; un contexte un peu tendu, avec le choix du président par voie électorale et tout ce qui s’en est suivi.

Egalement, nous avons un Bureau exécutif national (BEN) porté de 106 à 130 membres, un Haut-conseil national que nous avons voulu porter de 40 à 80 membres. Dans les dispositions, nous avons voulu, au sortir du congrès, que tous les maires, anciens ministres et un certain nombre d’acteurs puissent être membres du BPN. Au sortir du congrès, lorsque nous avons fait l’évaluation de tous ceux qui étaient déjà membres du BPN, nous étions déjà à 672.

Donc, ça dépassait le nombre arrêté par le congrès. Avec cette évaluation, et avec les nouvelles dispositions qui veulent qu’on fasse rentrer les anciens ministres, anciens députés, les maires et autres, le nombre dépassait déjà les 600. Et avec la volonté de redynamisation des structures du parti par l’élection de nouveaux membres, nous avons permis à chaque province de proposer au moins trois membres pour les provinces autres que les chefs-lieux de région et cinq membres pour les provinces qui sont chefs-lieux de région.

Donc, l’un dans l’autre, nous nous sommes retrouvés avec un BPN de plus de 1 000 membres. Nous sommes un parti politique, nous sommes dans une dynamique et nous nous sommes dit que même si cela va nous coûter de l’énergie, des ressources financières, il faut convoquer ce congrès pour pouvoir nous adapter à cette nouvelle donne que nous avons sur le terrain. Également, nous avons eu de nouvelles adhésions de hauts cadres de certains partis et formations politiques, on ne pouvait donc pas laisser ces derniers au bas de la route. Tout cela explique le nombre des membres de cette instance.

Quels sont les critères et modalités pour être membre du BPN ?

Les critères sont définis dans nos statuts. Nous avons des membres ès qualité, les membres du BEN, les secrétaires généraux du parti, les maires, les députés et anciens députés, les présidents de conseils régionaux et anciens présidents de conseils régionaux. Les critères de base sont que pour accéder à un échelon supérieur, il faut avoir fait au moins trois ans dans une structure au niveau inférieur.

Mais nous sommes dans un contexte de reconstruction du parti, un contexte où nous avons de nouvelles adhésions, des cadres de haut niveau. C’est pour donc dire que tout le monde ne peut pas remplir de façon stricte les critères ; parce que nous nous sommes retrouvés dans des provinces où il n’y avait qu’une personne pour le BPN, alors qu’il fallait élargir la base à ce niveau. Ce qui fait que nous n’avons pas pu être très strict dans le respect de certains critères . Nous nous sommes appuyés sur les critères de militantisme et de l’engagement pour avoir un BPN qui réponde aux aspirations dumoment du parti

Mais, procéder ainsi ne trahirait-il finalement pas les textes du parti ?

Non, ça ne trahit pas l’esprit des textes, encore moins la délibération du congrès. Les délibérations du congrès ne peuvent être remises en cause que par un autre congrès. Le congrès a délibéré et nous a donné mandat de finaliser la mise en place du BPN. Nous avons mis ce BPN conformément aux délibérations du congrès et nous pensons que nous ne sommes aucunement en déphasage avec les textes.

Certains de vos camarades du BEN pensent que cette situation, à savoir la hausse du nombre, est le fait du président du parti, Eddie Komboïgo, pour se faire plus de partisans au sein de cet instant dirigeant qu’est le BPN !

Je dirais tout simplement que c’est très malhonnête et indigne de la part de ces camarades, parce que toutes les décisions qui ont été prises l’ont été en présence de tout le monde. Je défie quiconque, membre du BEN, ou membre d’une instance quelconque du CDP, de dire qu’il n’a pas pris part à une telle décision.

Les décisions ont été prises en BEN, ensuite devant les secrétaires généraux de section et validées à la rentrée politique. Et je défie quiconque d’apporter la preuve qu’il n’a pas participé à la désignation des membres du BPN de sa province. C’est donc un comportement malhonnête, un comportement indigne et je crois qu’il est temps que les acteurs politiques puissent adopter un type de comportement ; parce que c’est à travers cette manière de faire qu’aujourd’hui, les populations n’ont plus confiance aux hommes politiques. Tous ceux qui tiennent ce genre de propos font de la propagande, du populisme. Je défie donc quiconque d’apporter un élément contraire à ce que je suis en train d’avancer.

Certains des vôtres pensent également qu’élargir le BPN serait faire de cette instance, une sorte de « fourre-tout ». Que dites-vous à ce sujet ? Ne pourrait-on pas prêter des intentions aux partisans de l’élargissement du nombre ?

Non, je pense qu’il faut revoir l’expression « fourre-tout », je ne sais pas ce que cela sous-entend …

Cela sous-entend un BPN de complaisance !

Non, nous avons suivi un processus pour arriver à là. Lorsque nous sommes sortis du congrès, le BEN a chargé le secrétariat permanent d’évaluer le nombre de membres du BPN. Le secrétariat permanent a, à son tour, mis en place un comité présidé par le premier vice-président, Achille Tapsoba, et dont moi-même j’étais le rapporteur. Nous avons fait le point du BPN, depuis le congrès de 2012 et nous avons pris en compte, les membres ès qualité, les anciens membres du congrès de 2015 (et même de 2012).

Nous avons fait la part des choses et par rapport à cela, nous avons dégagé ce qu’on appelle les militants actifs, les militants passifs et les militants démissionnaires. Et lorsque nous avons fait le point des militants actifs, des militants inactifs, depuis le congrès 2012, nous avons trouvé 672 membres et nous avons arrêté le principe que lorsqu’un militant n’est pas déclaré démissionnaire, qu’on le maintienne dans le BPN.

Nous avons fait une réunion avec les secrétaires généraux de section, qui ont validé les listes, avec les membres du BEN. Et pour nous assurer que nous sommes sur la bonne voie, nous avons fait une rencontre avec les secrétaires généraux de section qui ont validé les listes avec tous les membres du BEN. Donc, ce sont tous les membres qui ont pris part qui ont validé les listes et nous nous sommes retrouvés avec 672 membres, parmi lesquels, il y avait les militants actifs et ceux inactifs.

Nous nous sommes dit, comme il y a des inactifs, si nous allons nous arrêter à ces membres, on risque de convoquer une session du BPN où nous allons nous retrouver uniquement avec les membres ès qualité (c’est-à-dire les membres du BEN, du Haut conseil, les secrétaires généraux de section et les maires…). Dans ce cas, qu’est-ce qu’on fait ? Nous avons donc demandé à chaque province de proposer trois membres et chaque-province chef-lieu de région propose cinq membres.

C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés avec 200 membres proposés par les provinces, qui viennent s’ajouter au nombre de départ. Ensuite, nous avons demandé au secrétariat national chargé des jeunes et à celui chargé des femmes, de proposer des membres, pour la représentativité des femmes et des jeunes dans le BPN. Cela n’a pas été fait à l’insu de quelqu’un.

Lors des rencontres que nous eues avec les maires et secrétaires généraux de province, les maires ont demandé à ce que tous les anciens maires et les membres des exécutifs locaux puissent être du BPN. Nous les avons évalués, les maires nous ont envoyé les listes, ils étaient 60 et nous les avons intégrés. Ils ont aussi demandé à ce que tous les anciens secrétaires généraux qui n’ont pas quitté le parti puissent être membres ès qualité du BPN. Nous avons accepté.

Nous avons eu aussi d’autres cas, où des conseillers municipaux de la ville de Ouagadougou ont souhaité qu’ils puissent faire partie du BPN ; parce qu’ils représentent quelque part la vitrine du parti. Donc, ce ne sont pas des gens qu’on a ramassé de gauche à droite, mais plutôt des gens qui représentent une catégorie donnée de militants. Les présenter aujourd’hui comme n’importe qui, c’est peut être porté atteinte à leur engagement militant. Tous ceux qui sont membres du BPN ont qualité de l’être.

C’est dans ce contexte qu’est convoqué ce congrès extraordinaire. N’est-ce pas un virage dangereux pour la vie de votre parti ?

L’enjeu est que nous devons régulariser une situation, tout simplement. Tout militant honnête ne peut pas souhaiter (je pense) avoir son parti en porte-à-faux avec ses propres textes. Je ne vois pas en quoi quelqu’un qui se dit militant de son parti peut s’opposer à la régularisation pour se conformer à une situation sur le terrain.

Si tant est que nous sommes militants, nous devons aller à un congrès apaisé. Bien-sûr, avec l’accompagnement de tout le monde. Maintenant, si des gens ont d’autres objectifs, d’autres desseins, d’autres intentions, on ne peut pas leur en vouloir. Mais, nous disons que tout militant sincère du CDP doit s’inscrire dans ce que nous sommes en train de faire.

Qui seront les participants à ce rendez-vous et comment vont se dérouler les travaux ?

C’est un congrès statutaire, même s’il est extraordinaire. Donc, ce sont les participants ordinaires, statutaires ; les secrétaires généraux de section et leurs délégations, les secrétaires généraux de sous-section, les maires, les membres du Haut conseil... Et comme c’est pour régulariser la situation du BPN, nous avons juste convié les membres ès qualité du BPN. Ce sont ces participants-là qui vont valider le mandat de tous les autres membres du BPN. C’est pour dire que ça va se tenir sans un BPN très élargi.

Les travaux ne vont pas durer plus de deux heures, c’est juste pour corriger un article et valider les membres. C’est donc un congrès purement administratif, technique, juste pour nous conformer à la réalité du terrain.

Cet acte au niveau du BPN n’impactera-t-il pas d’autres organes, le BEN par exemple ?

Non, le BEN ne sera pas touché, ni un autre organe, c’est juste pour corriger le nombre du BPN.

On sait que le dernier congrès a laissé des fissures. Quelles dispositions seront prises pour ne pas que votre parti sorte encore fragilisé de cette assise ?

Personnellement, lorsqu’on me dit que le congrès a laissé des fissures, je ne crois pas parce qu’au sortir du congrès, c’est vrai que le président a été élu, mais tous ceux qui n’ont pas voté pour le président sont restés dans le bureau, aucun n’a démissionné. Donc, nous sommes sortis unis d’un congrès. Ça, je le dis et le maintiens.

C’est vrai, il y a des éléments externes qui font du bruit. Mais pour nous, la situation qui se passe aujourd’hui au CDP, c’est comme vous êtes dans votre cours, vous êtes assis et vous menez correctement vos activités et il se trouve qu’il y des gens à la porte et qui tapent sur la porte. Ceux qui passent ou qui sont dehors auront l’impression que ce sont ceux de l’intérieur qui le font . Nous sommes donc sereins, les bruits qui se passent en dehors du parti, nous, ça ne nous engage pas. Nous avons notre agenda, que nous continuons de dérouler.

Le député Rasmané Daniel Sawadogo a démissionné de son poste au BEN (secrétaire chargé des organisations des travailleurs du patronat et du dialogue social). Quel commentaire faites-vous de la situation et quel peut être l’impact de sa démission sur les instances du parti ?

Il n’y a aucune répercussion. Le camarade Rasmané Daniel Sawadogo ne démissionne pas du parti, il démissionne du BEN et ce n’est pas une première. Mais à vous dire la vérité, la démission fait suite à une correspondance que, personnellement, je lui ai envoyée, en date du 27 mai. Nous avons souhaité le renouvellement des structures du parti, depuis janvier.

Jusqu’au 26 mai, date butoir, au niveau du Sanmatenga, rien n’était fait. Je lui ai envoyé donc une correspondance le 27 mai, pour lui dire que je constate qu’il est dans l’incapacité, ou un refus, d’exécuter la directive du parti, et que par conséquent, des dispositions seront prises pour qu’instructions soient données pour qu’on puisse renouveler les structures du parti. J’attends donc les instructions que le président du parti et les membres du BEN vont me donner à cet effet.

Et je pense que c’est suite à cette lettre qu’il a rendu le tablier, parce que le principe au sein du parti veut qu’il n’y ait pas cumul. Donc, on ne peut pas être membre d’une instance supérieure et gérer au niveau inférieur. Au niveau de la province du Gourma, le secrétaire général qui a été promu au BEN a laissé son poste. De même qu’au niveau de la province de la Tapoa et également de la Kompienga.

Le député-maire de Djibo, depuis 1989, qui était secrétaire général de la province du Soum, par rapport aux nouvelles dispositions, il a quitté cette année son poste, après tant d’années de loyaux services au parti. En clair, en tant que membre du BEN, il ne pouvait pas en même temps être secrétaire général de la section du Sanmatenga.

Et je pense que le camarade Daniel Sawadogo, pour ruser avec la direction, a préféré rendre sa démission du BEN, dans l’espoir de conserver le poste de secrétaire général de la section du Samnatenga, parce qu’il sait le rôle que la structure joue dans la désignation des candidats aux échéances électorales. Mais pour nous, lorsque vous êtes promu à un échelon supérieur, il ne vous appartient pas de faire un choix, parce que c’est le congrès qui a décidé et il a décidé que Rasmané Daniel Sawadogo est membre du BEN et s’il démissionne, c’est devant un congrès que cela sera apprécié. Mais, je vous dis que les dispositions seront prises pour qu’au niveau du Sanmatenga, nous ayons de nouvelles structures.

À quelques jours de ce congrès, quel message porteriez-vous aux militants du parti ?

Le message, c’est de garder la sérénité. Nous avons reçu des orientations du fondateur du parti, tel que souhaité donc par les militants. Nous sommes donc en train de les mettre en application. C’est donc dire aux militants de rester très sereins, que nous travaillons dans le sens de leur intérêt, que ce congrès, c’est encore pour mieux armer la direction du parti pour faire face aux défis de l’heure.

Parlant de fondateur du parti, avez-vous reçu des instructions particulières de lui, par rapport à ce rendez-vous ?

Bien-sûr ! Lorsque la difficulté a été perçue par certains membres de la direction, nous avons voulu tenir un congrès, préalablement le 14 avril. Dans le souci d’associer tous les acteurs à la décision, le président du parti a pris contact donc avec le fondateur du parti, qui a bien voulu demander un temps de réflexion, que nous avons observé. Deux mois après, le fondateur a effectivement appelé le président du parti en lui remettant une correspondance à l’adresse de la direction du parti.

Quel était le contenu de ladite correspondance ?

Substantiellement, il a dit qu’il a été vraiment honoré de savoir que nous avons souhaité qu’il se prononce sur certaines questions, notamment la tenue du congrès et la désignation du candidat. Il a dit qu’il nous donne donc le feu vert pour que nous puissions tenir notre congrès ; parce qu’il pense qu’effectivement, il faut que nous conformons les textes par rapport à la réalité du terrain et qu’il nous demande donc de convoquer notre congrès dans les délais que nous pensons être les meilleurs.

En même temps, il nous demande également de prendre les dispositions pour désigner le candidat de notre parti, parce qu’il pense qu’il est temps que nous puissions le faire et cela également, conformément aux textes. Mais que de son point de vue, il pense que nous devons, dans notre choix, tenir également compte de certains critères, notamment le militantisme de ceux qui veulent postuler et leur volonté à respecter la discipline du parti.

Cette correspondance est suspectée par certains membres du BEN d’être un écrit tout fait du président Eddie Komboïgo et non une note émanant réellement de Blaise Compaoré !

Disons que c’est deux ou trois membres du BEN. La difficulté que nous avons aujourd’hui avec les acteurs politiques, c’est le caractère très malhonnête qui anime certains d’entre eux. Lorsque le président Compaoré, par le biais du même président Eddie Komboïgo, a envoyé une correspondance, pour demander de lui accorder un temps de réflexion, les mêmes acteurs ont applaudi cette lettre.

Aujourd’hui, soient deux mois après, le même président Compaoré rappelle le même Eddie Komboïgo, lui remet une correspondance et les mêmes personnes trouvent que le président Compaoré a signé la lettre sous la dictée d’Eddie Komboïgo. Je pense qu’après tout ce que le président Compaoré a représenté pour le Burkina Faso, il mérite mieux que ça, il mérite respect et considération.

Il est donc inadmissible que des personnes qui se réclament membres de la direction du parti, se retrouvent aujourd’hui en train de remettre en cause la capacité du président Compaoré à pouvoir prendre certaines décisions. Nous trouvons cela indigne et condamnons cela ; parce que nous pensons qu’au-delà de toute ambition, nous devons respect et considérations aux aînés.

Interview réalisée par Oumar L. Ouédraogo
(oumarpro226@gmail.com)
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