Actualités :: Groupe des démocrates républicains : Le parti effectue son baptême de (...)

Dernier né des partis

politiques burkinabè, le Groupe des démocrates républicains (GDR) a donné sa première conférence de presse, samedi 27 décembre

2003. Au menu de ce baptême de feu médiatique, la présentation du programme de gouvernement du parti, ses ambitions et ses vues

sur certaines questions de l’heure.

Dans la note introductive à cette conférence de presse, lue par Sangaré Amadou

secrétaire national à l’organisation du parti, le GDR se veut "l’héritier" de la révolution d’août 1983. Le parti veut mettre

fin à la domination des classes exploiteuses, et pour ce faire, a un programme politique articulé autour de six axes

fondamentaux. Ce sont les réformes politiques et constitutionnelles, les réformes institutionnelles, les réformes économiques,

les réformes socio-économiques, la décentralisation et la politique extérieure. Au titre de ces réformes, le GDR propose de

revoir les statuts du président du Faso et du Premier ministre.

Selon le parti, le statut du Premier ministre est

"ambigu", car même si celui-ci "émane" du parti majoritaire, il applique la politique du président du Faso. Il peut y avoir

"blocage institutionnel" si les deux hommes ne proviennent pas d’un même parti. Par ailleurs, le parti pense qu’il faut

"responsabiliser" les chefs d’Etat africains pour éviter les dérives autoritaires.

Pour l’intégration et l’équité dans

le monde

La parti qui ne doute pas de sa "représentativité nationale", soutient qu’il faut combattre "le capitalisme

financier et transnational" pour l’avènement d’un monde meilleur. Dans cette optique, le GDR "s’insurge" contre la guerre

faite à l’Irak, en remettant en cause sa "légitimité".

Le parti préconise aussi la réforme de l’ONU, pour une plus

grande "démocratie" en son sein. Au plan national, le parti "décrétera" l’enseignement et la santé "gratuits", s’il parvenait

au pouvoir. "Il y a de l’argent au Burkina Faso, et il faut savoir où le chercher". Beaucoup de volonté, voire de voclontarisme

donc chez le benjamin des partis politiques burkinabè. L’expérience du terrain nous situera mieux.

Boubakar

SY
Sidwaya

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