Suite à des plaintes multiples que nous avons contre
le Pasteur Abel, qui fait fi de nos remarques, nous
vous faisons parvenir ci-après la lettre ouverte qui
lui a été adressée. Pour mettre fin à toutes
polémiques, nous vous saurions gré de bien vouloir
rappeler le Pasteur Abel chez vous, pour que la paix
règne ici au Sénégal. Voici la teneur de la lettre qui
lui a été adressée.
Nous, chrétiens des Eglises des Assemblées de Dieu du
Sénégal, réunis ce jour 02 juillet 2005 à travers la
« FRATERNITE », à travers l’Eglise Nationale du Sénégal,
à travers les missions, dénonçons avec la dernière
énergie, les agissements non chrétiens du soit disant
pasteur Abel Ouédraogo.
De nos sources bien
informées, ce mossi du Burkina, (pays que nous
respectons), a débuté son soit disant oeuvre avec
jeunesse en mission, donc reconverti aux Assemblées de
Dieu du Burkina, avec qui nous entretenons de très
bonnes relations.
Si l’esprit missionnaire des premiers responsables
bibliques du Burkina sont nobles, celui de Abel n’en
est pas un. Et en voici les preuves.
I - Du comportement de son épouse
Kortimi, du nom dont elle se prénomme, n’est pas femme
à bien aider son époux dans le ministère, et pour
cause, de nombreuses querelles avec les femmes de
cette petite église de Pikine, et dont elle se réclame
la cheftaine alors qu’elles en sont dotées d’une du
nom de Madame Kiendrebeogo légitimement désignée par
toutes les femmes de la dite église. Ce qui n’est pas
de nature à glorifier Dieu.
Les critiques
intempestives de sa part dont font l’objet les
chrétiens et chrétiennes venus de Côte d’Ivoire, du
Congo, du Sénégal, du Togo, et voir de son pays
d’origine le Burkina. Madame Ouedraodo, participe
aujourd’hui à un commerce illicite de plantes
médicinales dont les autorités administratives
devraient vérifier si elle a respecté les procédures
en la matière.
Paye t-elle ses impôts ? A - t- elle un
agrément pour vendre des produits fabriqués par
elle-même ? Donnez à César ce qui est à César et à
Dieu ce qui est à Dieu. Elle devrait avoir
l’autorisation administrative avant d’exercer, mieux
elle devrait avoir l’autorisation de la part du
Président de la Fraternité.
Les injures qu’elle
profère à l’encontre de l’honorable épouse du
Président des Assemblées de Dieu du Sénégal, Madame
Dione, est un comble. Pour une femme de pasteur qui
devrait s’adonner à la prière pour soutenir le
ministère de son mari, elle participe plutôt à
l’empoisonnement de notre peuple, le peuple sénégalais
qui l’a hébergé, avec ses herbes dont elle seule
connait la composition.
Plutôt religieuse que
chrétienne, bons nombres de diacres tant à l’église du
temple qu’à pikine, ont essuyé des injures et des
humiliations pendant des cultes. On se rappelle alors
le jour où le pasteur Abel refusa à un frère de
poursuivre la traduction au temple Emmanuel parce que
ayant eu des difficultés, l’injure adressée au
directeur de chant un dimanche à Pikine, l’opposition
farouche pour empêcher un jeune chrétien non marié
d’être diacre au temple Emmanuel.
Il faut qu’elle cesse ou qu’elle rejoigne son natal le Burkina, avec son influence négative sur son mari, car trop c’est
trop. Nous pensons avec force conviction que cette
femme ne contribue pas et ne contribuera pas à édifier
son époux. Elle installe partout la guerre froide, et
ses allures de démon le démontrent.
II - Du comportement de Abel
Le pasteur Abel Ouedraodo a déjà fait l’objet d’un
mécontentement général au Temple Emmanuel. Nous
pensons avec force conviction, que lorsque Dieu vous
appelle pour être missionnaire dans un pays étranger,
vous devez l’être d’abord dans votre propre pays. Nous
ne pensons pas aujourd’hui que le Burkina avec qui
nous entretenons de bons rapports, soit totalement
couvert par l’évangile dont l’ordre est donné par
Christ en ces termes dans Marc 16:15 « Allez par tout
le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la
création », Alors que le pasteur Abel y retourne pour
exercer son ministère.
N’ayant pas véritablement l’âme des Assemblées de
Dieu, le pasteur Abel est un roi du mossi, qui veut
étendre son royaume au Sénégal notre beau pays, le
pays de la Téranga.
Un proverbe de notre terroir serere dit ceci et nous
citons : « pour apprendre à un enfant à marcher,
l’éducateur doit se mettre derrière lui pour
surveiller ses pas, afin que lorsque celui-ci
trébuche, que l’éducateur puisse facilement le
relever ». Notre cher éducateur spirituel, le pasteur
Abel veut être devant, afin de voir périr derrière lui
le peuple spirituel de Dieu. Nous disons qu’il n’aura
pas cette joie.
Ce pasteur qui se veut berger ne paît pas son troupeau
dans les verts pâturages, mais cherche à noyer ses
brebis.
S’il est vrai que servir le Seigneur Jésus, c’est
s’humilier, le pasteur devrait nous laisser maintenant
tranquilles et rentrer chez lui. Pour nous prouver que
l’oeuvre missionnaire n’est pas son objectif, et que
c’est l’instinct d’avoir un royaume pour lui qui
l’anime, le voilà entrain de construire une église et
de chercher des financements avec les américains grâce
à un voyage offert gracieusement par la Fraternité.
Son émargement salarial et sa prise en charge par les
deux églises de pikine et du Temple Emmanuel n’est pas
orthodoxe,
Nous en appelons aux deux présidents Dione, et Sarr,
qu’ils agissent vite pour le bien de l’église du
Sénégal. Nous ne voulons plus de Abel, et son épouse
chez nous, car ce missionnaire dont l’oeuvre n’est pas
chrétienne, veut nous spolier de notre légitimité
chrétienne.
Le principe premier d’une bonne prise de décision est
de connaître les faits et c’est pour cela que nous
avons entrepris une démarche, et demandons aux
autorités d’ouvrir une enquête sur les vrais motifs de
la présence de ce missionnaire sur notre sol.
Le
second principe de la prise de décision est d’être
ouvert aux idées neuves, et c’est pour cela que le
Temple Emmanuel doit être à l’écoute des fidèles. Le
troisième principe d’une bonne prise de décision
consiste à prendre connaissance des deux aspects de
l’histoire.
Convaincus de cela, nous jeunes Pasteurs, diacres,
diaconesses, hommes de Dieu, missionnaires de toutes
les églises du Sénégal, demandons le départ définitif
de Abel et sa famille dans leur pays d’origine.
Abel, ne soit pas à l’origine des troubles religieux
dans notre pays.
Vous nous avez écouté et c’est amplement suffisant.
A bon entendeur Salut. "
Veuillez agréer, Monsieur le Président des Assemblées
de Dieu du Burkina, l’hommage de notre plus profond respect.
DIOP SARR (diop_sarr@yahoo.fr)
