Actualités :: Troisième forum national des droits humains : La déclaration de Bamako au (...)

Le troisième forum national des droits humains s’est tenu, mardi dernier à Ouagadougou, dans la salle de conférences du PNUD. Au centre du forum de cette année, la déclaration de Bamako, un texte fondamental pour la promotion des droits humains dans l’espace francophone.

Organisé chaque année par le ministère de la Promotion des droits humains, le forum se fixe pour objectif de "renforcer le partenariat entre acteurs étatiques et acteurs non gouvernementaux de promotion et de protection des droits humains", selon les termes de la ministre Monique Ilboudo. Le forum constitue une occasion de rencontre entre différents acteurs en matière de droits humains, autour d’activités liées à leurs objectifs communs. C’est ainsi qu’en décembre 2001, le premier forum du genre a abouti à la création de la Commission nationale des droits humains du Burkina Faso.

Quant au forum de 2002, il a eu pour objet de discussion, le rapport périodique de notre pays à la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples.

"Cette année (2003), nous voulons, en préparation du Xe Sommet de la Francophonie qui se tiendra à Ouagadougou en 2004, faire mieux connaissance avec la déclaration de Bamako", a expliqué la ministre de la Promotion des droits humains dans son allocution d’ouverture de ce troisième forum. Cette journée a donc fait de la déclaration de Bamako, un sujet d’étude approfondie à travers trois communications suivies de débats, de discussions, afin que chaque participant puisse s’approprier le contenu de ce document fondamental dans la promotion des droits humains dans l’espace francophone.

Une Francophonie au-delà du français

Pour Madame Monique Ilboudo, le maître-mot du ministère dont elle a la charge, c’est "partenariat".

Partenariat entre l’ensemble des acteurs étatiques et non gouvernementaux pour la promotion progressive des droits humains au Burkina Faso. D’où la nécessité d’échanges fructueux et réguliers.

Au sein de l’espace francophone, la déclaration de Bamako constitue un tournant dans l’évolution des rapports entre pays ayant en partage la langue de Molère. A partir de Bamako en novembre 2000, des Etats parties de la Francophonie sont passés d’une francophonie purement culturelle à une francophonie axée sur des questions plus politiques : démocratie et droits de l’Homme notamment. De concert, ces pays francophones sont donc décidé de faire des efforts dans le sens de cet idéal des droits humains, de la démocratie et à mettre en place un mécanisme de suivi du respect effectif des engagement pris et l’évaluation des efforts déployés par chaque Etat.

Mais paradoxalement, la déclaration de Bamako n’est pas connue du public. Il fallait donc la mettre en exergue, chose désormais faite à travers les exposés et échanges tout au long de la journée de mardi.

Le professeur Luc Marius Ibriga, de l’UFR/droit et sciences juridiques, un des conférenciers de la journée, a fait remarquer que la déclaration de Bamako, loin d’être une déclaration de plus, "s’inscrit dans le processus de rénovation de la Francophonie, tendant à donner à la Francophonie politique, des éléments juridiques, des assises juridiques permettant l’enracinement de la démocratie et de l’Etat de droit".

La symposium international sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et libertés dans l’espace francophone tenu à Bamako en novembre 2000, a donné naissance à la déclaration de Bamako.

L’année 2004, qui sera l’année de la Francophonie au Burkina Faso, permettra de revenir sur les engagements pris à Bamako.

Le Sommet de la Francophonie qui se tiendra à Ouagadougou en novembre 2004 sur le thème du développement solidaire, "exige naturellement une coopération et un partenariat dans ce domaine fondamental de la promotion et de la protection des droits humains", a conclu Mme Monique Ilboudo.

Sibiri SANOU
Sidwaya

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