Une certaine information savamment montée à l’Université de Ouagadougou laisse entendre que les frais d’inscription dans les universités publiques du Burkina subiront une augmentation à la rentrée prochaine.
Cette information, sans fondement, est véhiculée dans le seul but d’entretenir un climat de tension et de méfiance entre les étudiants et les autorités en charge de l’enseignement supérieur.
La révision de l’arrêté n° 2002-092/MESSRS/CAB du 18 septembre 2002 portant fixation des différents postes de tarification à l’Université de Ouagadougou et à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso n’est pas à l’ordre du jour.
Cependant, lors de la rencontre tenue le 7 mars 2005 avec le bureau exécutif de l’Association nationale des étudiants du Burkina (ANEB), le ministre des Enseignement secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique avait fait remarquer que des concertations étaient en cours entre les Etats francophones de la sous-région en vue de l’harmonisation des frais d’inscription dans l’espace UEMOA.
Il n’a été question nulle part, d’une quelconque révision à la hausse des frais d’inscription dans nos universités. Toutefois, le Burkina Faso ne restera pas en marge d’une mesure visant à l’harmonisation des systèmes d’enseignement supérieur. Il y va de la qualité de notre enseignement et partant, d’une meilleure intégration de nos étudiants à l’extérieur.
DCPM/MESSRS
Sidwaya
