Actualités :: Situation nationale : Le RPR monte au créneau

Le Rassemblement de patriotes pour le renouveau (RPR) de Aly Badra Ouédraogo, a animé une conférence de presse le 25 octobre 2016 à Ouagadougou. Au menu des échanges avec les hommes de médias, la situation nationale et ses remous politiques, économiques et sociaux.

En lieu et place de la traditionnelle déclaration liminaire servie aux médias en pareille occasion, le RPR a voulu innover. On est donc passé directement aux questions des journalistes, après le mot de bienvenue prononcé par le président du Bureau exécutif national du RPR, Aly Badra Ouédraogo.

C’est donc après la série des questions que Aly Badra Ouédraogo s’est fait le devoir de répondre aux préoccupations des journalistes. De ces réponses, on retiendra que « la vie des nations démocratiques est souvent faite de remous qui fissurent le climat politique, économique et social ». Et le Burkina Faso est aujourd’hui dans cette phase de son histoire après les évènements qui l’ont marqué dont l’insurrection et le coup d’Etat manqué.

Il a situé la naissance du RPR dans le contexte post-insurrectionnel, qui a vu une jeunesse blâmée à un certain moment, prendre ses responsabilités. A l’issue d’élection « démocratique et transparente » qui a vu le peuple burkinabè, accorder sa confiance au président du Faso élu, Roch Kaboré.

Pour Aly Badra Ouédraogo et ses camarades, le RPR qui était « aphone » depuis le 22 mai 2016 s’est senti obligé de sortir de son silence. Face à certains propos qu’on entend çà et là et certains faits.

Il a pris l’exemple de la sécurité intérieure qui est plus que jamais menacée, avec des attaques terroristes enregistrées sur le territoire national. Il a appelé à une mobilisation générale du peuple burkinabè, en vue de faire barrage « à des nostalgiques d’un passé à jamais révolu ».

Un appel à la mobilisation générale et à l’union sacrée

Aly Badra Ouédraogo et les militants de son parti, estiment que l’heure est grave et ne saurait être à la division des fils de la nation. Aussi, il a appelé l’ensemble des Burkinabè dont « mes anciens camarades du CDP » à resserrer les rangs et ne pas manquer les occasions de s’inscrire dans la dynamique de l’histoire et des aspirations populaires. Eux qui, a-t-il reconnu, ont contribué à bâtir le Burkina Faso avec le président, Blaise Compaoré et dont certains acteurs de l’actuel pouvoir sont aussi comptables.

Au plan de la gouvernance économique, le constat fait « sans démagogie et délation », est que « les aspirations des burkinabè placées au président du Faso ne sont pas comblées ». Cependant, le RPR trouve des circonstances atténuantes qui expliquent cette donne et liées aux situations mentionnées plus haut. Toute chose qui ne saurait être des excuses pour le président du Faso et les membres du gouvernement, foi des conférenciers.

Le RPR constate que le débat politique est de nos jours « lamentable et nauséabond ». Le RPR dit n’accuser personne, mais constate qu’il y a des ennemis de la démocratie. Ce qui à fait dire à son président que ces ennemis auront en face le RPR, prêt à défendre la démocratie et les lois de la république.
En dehors du fait que le parti se réclame de la majorité présidentielle, Aly Badra Ouédraogo a dit que son parti était en réalité à la « majorité qualifiée des Burkinabè » qui ont élu le chef de l’Etat. Il a donc invité les uns et les autres, à faire preuve de patience jusqu’en 2020 pour de nouvelles élections présidentielles.

Il a appelé les Burkinabè à surmonter leurs désaccords pour aller de l’avant et a mis en garde ceux qui ont un agenda caché pour plonger le pays dans le chaos.

A l’occasion de la commémoration de l’an 2 de l’insurrection, le RPR a-t-il dit, s’aligne sur le programme officiel donné par le gouvernement.

La conférence fut aussi l’occasion de porter à la connaissance de l’assistance, la suspension jusqu’à nouvel ordre des instances du parti de Assad Ouédraogo. Ce dernier a accordé une interview en sa qualité de membre d’une organisation de la société civile dans laquelle, il a demandé la levée de l’immunité du président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo afin qu’il puisse être mis à la disposition de la justice dans « l’affaire Dabo Boukaré ». Et pour Aly Badra Ouédraogo, il s’agit d’éviter toute confusion de rôle possible à travers la prise de cette décision-sanction.

Angelin Dabiré
Lefaso.net

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