Actualités :: Réintégration des 500 élèves policiers : Dans la mouvance de la réconciliation (...)

Au moment où les Burkinabè commémorent le quatrième anniversaire de la Journée nationale de Pardon, la réintégration des 500 élèves policiers et des 200 élèves professeurs de l’IDS vient comme une eau bénite chargée de grâce pour les intéressés, leurs familles et l’ensemble du peuple burkinabè. Blaise Compaoré en plaidant pour la cause de ces "égarés" démontre une fois de plus sa disponibilité et son engagement à faire du Burkina Faso un havre de paix.

Le ministre de la Sécurité, Djibrill Bassolé s’inscrit dans la mouvance de la réconciliation nationale.

"Fermer les yeux" sur les manquements graves que ces élèves policiers ont commis, passer l’éponge pour repartir sur de bonnes bases, c’est la portée de la grâce que le président du Faso a accordée à ces 500 élèves policiers. L’on se rappelle encore que le vendredi 18 février 2005, des centaines de policiers envahissaient dans la matinée les artères de la capitale pour disent-ils exiger de meilleures conditions de vie et de travail.

L’on se rappelle également que le 22 février, quatre jours après leur forfait, le ministre de la Sécurité, M. Djibrill Yipénè Bassolé décidait de l’exclusion définitive de ces "500 élèves égarés" pour indiscipline caractérisée. S’en est suivi un tollé dans tout le Burkina et du pain béni pour les adversaires politiques du pouvoir qui ne manquaient aucune occasion pour critiquer la décision. Comme pour les 200 élèves professeurs de l’IDS, aucun de ceux qui ont critiqué les décisions des deux ministres n’a cherché à comprendre encore moins demander des explications.

Pas même les députés de cette opposition qui avaient pourtant les moyens parlementaires. Pourtant, toutes ces décisions ne souffraient d’aucune irrégularité encore moins d’aucune contestation. Les faits étaient suffisamment graves et le gouvernement n’a fait que ce qui était juste. Certes, ces décisions étaient difficiles à accepter et compliquées à comprendre, mais c’est du devoir régalien de l’Etat de ramener à l’ordre tout fauteur de troubles.

En dépit de toutes tractations et des critiques, plus d’un Burkinabè nourrissaient le secret espoir que le premier magistrat du pays, Blaise Compaoré, ne restera pas sourd face aux supplications des uns et des autres. Voilà qu’à la faveur de sa rencontre avec les corps constitués, notamment avec les forces de défense et de sécurité à Ouaga-2000, le vendredi 27 mars 2005, "Vendredi saint, le président du Faso accède à "l’ultime" demande de grâce" des supérieurs des 500 élèves policiers.

"Nous voudrions, sans calculs, implorer votre magnanimité (ndlr : du président du Faso) en faveur des 500 élèves-assistants de police de première année, exclus de l’école nationale de la police. De façon nette, ils se sont laissés entraîner dans une situation à laquelle ils étaient totalement étrangers (...). A quelques jours de la Journée nationale de Pardon, nous osons espérer que notre appel retiendra votre attention".

Le sens de la mesure du président du Faso

Difficile pour le président du Faso en cette veille de la résurrection du Christ de refuser la demande de pardon.

Tout comme il l’a fait le 30 mars 2001, en demandant le pardon, Blaise Comaporé a accédé à la requête des supérieurs de ces 500 élèves policiers. Preuve que son engagement pris il y a quatre ans devant le peuple burkinabè n’est pas vain. C’est dans la mouvance de la réconciliation nationale, qu’il veut comme socle pour la paix, le développement et la stabilité du Burkina Faso, qui a prévalu à la reprise de ces élèves policiers et élèves professeurs. Mieux, les élèves policiers bénéficient dorénavant d’une formation militaire en bonne et due forme à Bobo-Dioulasso pour être plus aptes à toute épreuve.

Faire surtout des 3 entités que sont la police, la gendarmerie et l’armée, cet esprit de corps qui a toujours semblé inexistant. Les doléances non plus ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd, Blaise Compaoré a promis des suites favorables. Encore un revers de plus pour les mauvaises langues qui voyaient en cette Journée nationale de Pardon et dans les engagements du président Compaoré un folklore, sinon une façon comme elles le disent "d’enfariner" les Burkinabè.

Jules Robert ILBOUDO
L’hebdo

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