Au cours d’une conférence de presse tenue au siège de la LIDEJEL à Ouagadougou le samedi 12 mars dernier, le Mouvement de la jeunesse pour l’unité et le progrès (MJUP) a lancé une plaidoirie en faveur des jeunes dénommée "Opération 1000 jeunes conseillers municipaux pour les élections municipales de 2006".
Le Mouvement de la jeunesse pour l’unité et le progrès, plus connu sous le label (MJUP) est une association de jeunesse à but non lucratif. Créée en août 2003, elle a entre autres objectifs, l’information, la formation et l’éducation citoyenne des jeunes, la préservation des acquis démocratiques, la sauvegarde de l’unité nationale et la promotion du leadership sociopolitique et économique des jeunes.
A la faveur de cette conférence de presse les responsables de ce jeune mouvement ont dévoilé aux hommes de médias leur stratégie de lutte devant aboutir à la prise en compte de la dimension jeune dans tout programme de développement. Le MJUP selon ses responsables a décidé et de manière courageuse à jouer son rôle de mouvement citoyen de pression au profit du bien-être de la société burkinabè en général et de la jeunesse en particulier qui représente de nos jours près de 60% de la population de notre pays.
C’est ainsi qu’au cours de cette conférence, le coordonnateur général du MJUP, M. Lookmann Mahamoudou Sawadogo a longuement échangé avec les journalistes autour de plusieurs points d’une plate-forme de plaidoirie en faveur des jeunes dont la plus importante est l’opération mille jeunes conseillers municipaux.
Le MJUP revendique un ministère autonome de la jeunesse et l’institution d’un cadre périodique de concertation entre le chef de l’Etat et les organisations de jeunesse dans les mois à venir. Pour le coordonateur du MJUP, un cadre de concertation périodique permettrait au premier responsable du pays de mieux cerner les problèmes des jeunes au plan national. Outre ces différents points de la plate-forme, "l’Opération 1000 jeunes conseillers municipaux" a constitué la charpente des échanges entre les conférenciers et les hommes de presse. Lookmann Sawadogo lance un appel donc aux associations de jeunesse à se joindre à son mouvement pour la réussite de cette opération dans les perspectives des élections municipales de 2006.
Le coordonnateur du MJUP au terme de cette conférence a invité les jeunes à méditer sur cet extrait du livre " A quand l’Afrique ? "du professeur Joseph Ki-Zerbo :
"Les jeunes ne doivent pas attendre que notre génération leur indique ce qu’ils doivent faire ; on ne peut pas faire ce travail à leur place. Bien sûr on peut leur donner des conseils, des bénédictions, on fait en sorte que les régimes en place n’offrent pas seulement aux jeunes et aux femmes simplement des prébendes, des petits cadeaux pour les entretenir, soit comme des maîtresses, soit comme des enfants à qui on donne des jouets pour qu’ils restent gentils dans l’aire de jeu".
Salifou OUEDRAOGO, (racinesburkina@yahoo.fr),Collaborateur
Sidwaya
