Actualités :: Affaire Norbert ZONGO : Panique à bord chez les accusateurs !

Comme il fallait s’y attendre l’interview que François COMPAORE a accordée à notre confrère L’Observateur Paalga (édition N°6322 du 1er février 2005) a fait l’effet d’une bombe dans le landerneau socio-politique.

Partisans, adversaires et observateurs se sont arrachés le n°, les uns pour y découvrir la confirmation de son innocence, leurs « voisins d’en face », pour l’y voir bafouiller et s’embourber davantage, les autres pour pouvoir enfin se faire une véritable opinion sur l’affaire Norbert ZONGO. Sur 5 pages et en quelques.... questions François COMPAORE a répondu aux questions des journalistes sans faux-fuyants ni langue de bois. Une véritable mine d’informations qui marquera un tournant décisif dans cette affaire.

En tout cas l’interviewé et les intervieweurs ont amplement rempli leur part du « contrat » puisque sans complexe ni complaisance, allant parfois jusqu’à se muer en inquisiteurs, les seconds n’ont laissé « aucune place où la main ne passe et repasse » pour « labourer » le sujet et y sont allés souvent au chalumeau pour découper la cuirasse de leur interlocuteur, tandis que, lui, est resté droit dans ses bottes malgré la charge avec des répliques et un argumentaire plein de conviction et d’appropos.

Tous les deux se savaient attendus parce que dans cette affaire d’interview, il est clairement et très vite apparu que la bonne foi ne suffisait pas et que la moindre erreur serait amplifiée et tournée dans tous les sens pour leur prêter des intentions et leur faire dire ou faire ce qui ne leur a jamais effleuré l’esprit. Le décor connu ils y sont allés sans rien laisser au hasard.

A chacun donc de se faire sa propre opinion avec ceci en plus que pour la première fois on a la version en « live » d’un des principaux mis en cause. A écouter et à lire les réactions des uns et des autres tout indique que les accusateurs sont désemparés. Ils le sont si bien qu’ils ont été obligés de sonner dans un désordre indescriptible la grande mobilisation en rappelant tous les plumitifs et en faisant donner la grosse artillerie depuis les bords de La Seine.

Tout naturellement ça va dans tous les sens, ça se marche sur la langue, ça vous sort des inepties incroyables et ça bave de rage. Il faut dire qu’il y a de quoi dans la mesure où c’est toute la trame de l’affaire Norbert ZONGO qui a été mise à nue en même temps que s’écroule tout l’échafaudage de leurs manœuvres. Comme quoi le mensonge a beau courir, la vérité finit par le rattraper.

Si on aime à dire du Président du Faso, M. Blaise COMPAORE, qu’il s’exprime très peu, que dire alors de son frère cadet François COMPAORE qui, six (06) années durant, malgré les accusations formulées contre lui, les injures grossières, les provocations et autres, n’a jamais répondu en dépit des sollicitations diverses et des supplications de certains de ses amis le conjurant de dire au moins sa version des faits pour desserrer quelque peu l’étau autour de lui.

Que n’a-t-on pas dit ou fait contre cet homme pour l’accuser dans cette affaire. Et pourtant il ne s’est jamais départi de son calme, ce qui a été loin d’être le cas pour ses contempteurs qui en sont comme tombés malades au point de s’autoriser des excès qui les surprendront eux-mêmes et finiront de convaincre nombre d’observateurs qu’il y a certainement anguille sous roche car une telle frénésie ne peut être gratuite.

En effet, à force de vouloir le charger on a tant usé de la rumeur, des tracts, des témoins qui ont peur de se présenter au juge d’instruction et pourtant se confient volontiers à des journalistes (sic !) qu’on a fini par dire des choses et leurs contraires donnant ainsi raison au proverbe chinois selon lequel « pour pouvoir cacher un mensonge, il faut 1000 mensonges ».

Ainsi ils vogueront de « révélations » en « révélations » jusqu’à oublier leurs sources, « les tracts » qu’on les a fait distribuer, avant de s’en apercevoir et de tenter dans un désordre indescriptible de rectifier la bêtise. Mais bien trop tard ; comme dans des sables mouvants, plus ils s’agitent plus ils s’enfoncent.

Vulgaire provocation

Notre confrère L’Indépendant dans ses éditions n°596 et 597 des 08 et 15 février en fournit une parfaite illustration. Alors qu’on s’attendait à ce qu’il apporte la contradiction à François COMPAORE point par point et sur les faits, on a eu droit, comme à l’accoutumée, à des lieux communs, à l’évocation de rumeurs, à des témoignages virtuels, et en dernier ressort à un aveu d’impuissance à apporter le moindre fait pour soutenir ses accusations. Traqués de toutes parts par la vérité des faits et le ridicule de ses montages grossiers, il n’a pas trouvé de meilleure parade que de jouer à la provocation avec l’espoir de susciter l’incident qui pourrait détourner l’attention de la misère de ses propos.

Sinon comment comprendre les graves accusations de violations du secret de l’instruction qu’il porte contre le juge d’instruction sans le moindre début de preuve. Il pousse le ridicule et la malhonnêteté jusqu’à parler de « passages de notre déposition faite chez le juge d’instruction le mercredi 05 janvier » sans jamais citer ces fameux passages et affirmer qu’ils « se retrouvent actuellement dans une certaine presse » sans non plus dire exactement dans quel organe ! Si ce n’est pas misérable !

Pour notre part, nous mettons au défi Michel ZOUNGRANA, Liermé SOME et toute autre personne de l’équipe de L’Indépendant de montrer dans l’une quelconque de nos éditions, « des passages » de l’audition du 05/01/05 de Michel ZOUNGRANA, de Liermé SOME ou de qui que ce soit d’autre. On pourra nous rétorquer que nous ne sommes pas les seuls visés dans le vocable « une certaine presse », mais vérifications faites aucun des journaux susceptibles d’en faire partie ne s’est rendu coupable du forfait dont L’Indépendant fait cas.

Par contre c’est dans les colonnes de L’Indépendant qu’on a eu droit à un compte rendu de cette audition. Cela contre toutes les règles de déontologie ! Comme si cela ne suffisait pas il récidive en publiant un papier de Robert MENARD dans lequel celui-ci viole sans vergogne ledit secret. Il se croit tout permis celui-là ?

Tout cela au nez et à la barbe des institutions.
Dans la même veine, en violation flagrante de toute règle d’éthique et déontologie en matière de journalisme d’investigation il cite une personne nommément lui attribuant des propos qu’il n’a pas entendus lui-même en disant les tenir de « gens » dont il ne cite pas les noms ?

On ne nous fera pas croire que c’est de l’ignorance ! C’est de la provocation pure et simple a moins que ce ne soit les deux à la fois. La preuve de la provocation, cette invite faite à François COMPAORE d’attraire le journal en justice s’il estime subir un préjudice moral du fait de ses articles.

Une vantardise qui cache mal la lâcheté de son l’auteur car il est persuadé que ni François COMPAORE, ni l’Adjudant BADIEL, ni le haut gradé de la présidence du Faso dont il ne dit d’ailleurs le nom, ne lui répondront parce que d’une part ils ne le peuvent pas et d’autre part parce qu’il s’agit d’une vulgaire provocation. Il nous étonnerait que les personnes visées tombent dans le piège. Ce serait trop facile ! A la vérité le ridicule fait partie du quotidien chez les accusateurs.

Bagarre entre « amis sûrs » et héritiers

Ainsi, à propos de la tentative d’empoisonnement dont Norbert ZONGO a été l’objet à Kaya et qui a justifié de la part de L’Indépendant un numéro spécial à l’occasion du 6e anniversaire de l’assassinat, on est proprement surpris d’apprendre dans ce numéro que les fameuses « révélations » dont il a été question n’en étaient pas du tout, puisque « ... des tracts aux moments chauds de la crise avaient déjà fait cas des contacts de feu Edmond KOAMA avec des féticheurs de la zone de Koudougou.

Donc, nous n’avons inventé aucune piste... ». En toute logique il y a donc eu anarque puisque « les révélations » vendues ne sont que de vulgaires plagiats « des tracts » des moments chauds comme d’ailleurs nous l’avions déjà écrit. Ce qui par contre est nouveau, c’est que L’Indépendant est d’avis que la tentative d’empoisonnement a eu lieu. C’était le 8 novembre, à une semaine de l’élection présidentielle. Alors n’est-il pas curieux qu’il écrive que « si l’assassinat était intervenu avant l’élection du président COMPAORE on pouvait peut-être suivre François COMPAORE dans son raisonnement... ».

La tentative d’empoisonnement ne visait-elle pas à assassiner Norbert ZONGO et n’a-t-elle pas eu lieu avant l’élection présidentielle ? Assurément on s’en mêle les pinceaux quelque part. On a comme l’impression qu’on veut revenir sur les certitudes avancées dans le numéro spécial. C’est ce que laisse croire des sources concordantes qui affirment que ce numéro a fait l’effet d’une bombe dans le cercle des « amis sûrs » qui y ont vu un coup de Jarnac.

En effet, après avoir intimé l’ordre à la CEI de ne pas investiguer dans ce sens (ils la pilotaient en réalité) lesdits « amis sûrs » ne peuvent considérer l’attitude de la direction actuelle de L’Indépendant que comme une attaque en règle. Du coup on comprend que pour se dédouaner celle-ci botte en touche et affirme « Donc, nous n’avons inventé aucune piste... ». Elle aurait pu simplement citer Norbert ZONGO lui-même qui jusqu’à son assassinat se posait toujours des questions sur cette tentative d’empoisonnement.

Ou ce sont des militaires ou ce sont des civils !
Autre incongruité, L’Indépendant affirme que ce sont « des militaires du Conseil » qui ont assassiné notre confrère. Pourtant dans le même temps il prête crédit à des propos attribués à Marcel KAFANDO dans lesquels celui-ci affirmerait que « ...J’ai besoin d’une autorisation militaire, sinon ce sont des civils qui ont fait ça ». Ou bien ce sont des « civils qui ont fait ça » (l’assassinat de Norbert ZONGO) ou bien ce sont des « militaires du Conseil ».

On ne peut pas croire à la fois l’une et l’autre hypothèse ! Or c’est ce que fait notre confrère qui va jusqu’à affirmer à la suite d’une déduction tirée par les cheveux, que « Marcel KAFANDO peut donc parler actuellement. Il peut demander et peut-être obtenir cette fameuse autorisation militaire pour aider à boucler le dossier ».

Ce diagnostic sur l’état de santé de Marcel KAFANDO est fait à l’issue de la conversation suivante avec l’épouse du malade :
- question (Q) : Mais comment il se porte maintenant ?
- Madame KAFANDO (Mme K) : ça va nettement mieux
- Q : A-t-il retrouvé l’usage de tous ces membres ?
- Mme K : Non il est toujours sur la chaise roulante
- Q : Que dit son médecin traitant ?
- Mme K : Il dit que ça va aller mais vous savez les médecins disent
toujours cela...

Vous l’aurez constaté, pas une seule question sur les capacités de parler du malade. Et pourtant on en conclue de manière catégorique qu’il « peut donc parler actuellement ». Or, à écouter Mme KAFANDO on devrait plutôt conclure que son mari est mal en point, car si « ça va nettement mieux », elle se dit plutôt sceptique sur les assurances du médecin qui lui a dit que « ça va aller » Pour marquer ce scepticisme elle ajoute que « ... vous savez les médecins disent toujours cela... ». Dans un pays où le « Yelkayé » (il n’y a pas de problème) et le « ça va aller » sont d’or on doit convenir que Mme KAFANDO était vraiment sceptique.

Souhaitons que les propos du docteur ne fussent pas que de pure convenance et que son mari va nettement mieux encore. Selon certaines informations cette nouvelle position à L’Indépendant ferait aussi désordre, car si ce « sont des civils qui ont fait çà » c’est dire que la piste de Kaya prend plus de relief. Ce dont certains ne veulent pas du tout entendre parler.

Par ailleurs il est fort étonnant que L’Indépendant soit toujours, six ans après les faits, à reprendre des bêtises publiées dans les « tracts des moments chauds » comme ces mensonges sur ces incidents qui auraient eu lieu le jour du voyage de François COMPAORE. C’est d’autant plus surprenant que la CEI a minutieusement vérifié son programme et ses faits et ses gestes de ce jour-là.

Ainsi on sait que François COMPAORE a été déposé à l’aéroport par son chauffeur ; qu’il y a rencontré un ami, qui est effectivement « quelqu’un de bien connu à Ouagadougou » ; que ce quelqu’un avait oublié son portable à son domicile et avait envoyé son chauffeur le chercher ; que malheureusement celui-ci a fait un accident à quelques centaines de mètres de l’aéroport et est revenu en informer son patron ; que François COMPAORE a offert que son chauffeur accompagne celui de son ami pour chercher la Police pour le constat afin que le corps de l’accidenté (il est mort sur le coup) ne traîne pas sur les lieux de l’accident ; que le constat a eu lieu avant même le décollage du vol... Voilà les faits. Ils n’ont rien à voir avec les tracts des moments chauds dans lesquels s’abreuve notre confrère et qui lui font écrire que c’est le « quelqu’un de bien connu à Ouagadougou qui l’a déposé et au retour a fait un accident ».

Du coup son extrapolation « Avait-il déjà appris la nouvelle (assassinat de Norbert ZONGO) par le « fuyard » au point qu’il n’a pas pu maîtriser son volant... » tombe d’elle-même. Par ailleurs il faut être particulièrement de mauvaise foi, pour ne pas dire plus, pour penser que quelqu’un peut avoir commandité le meurtre de Sapouy et s’en ouvrir ainsi à un ami rencontré au hasard. Assurément on nous prend pour pires que des imbéciles puisqu’on veut nous faire avaler que François COMPAORE a commandité le meurtre, s’en est ouvert à un ami rencontré au hasard et a caché le fait à son frère aîné ! C’est vraiment le monde en l’envers.

On pourrait ainsi multiplier les exemples d’incohérences, mais arrêtons-là la litanie. On ne peut toutefois pas omettre de leur faire observer, ne leur en déplaise (à L’Indépendant et à Robert MENARD) que autant il n’a pas été inculpé ni incriminé par la justice dans l’affaire David OUEDRAOGO, autant François COMPAORE n’a pas été incriminé dans celle de Norbert ZONGO par la CEI. Et ce n’est pas pour ne l’avoir pas voulu.

On se rappelle encore que mis sous pression par la rue instrumentalisée par Halidou OUEDRAOGO et son collectif, le tribunal dans l’affaire David OUEDRAOGO avait plutôt tout fait pour éviter les critiques et avait systématiquement avalisé leurs versions des faits. Dans cette affaire on n’a pas été loin du ridicule puisque à en croire le collectif et L’Indépendant, il n’y a pas eu de vol et il n’y a pas eu d’évocation de coup d’Etat...

En définitive pourquoi donc David OUEDRAOGO et ses camarades se sont-ils retrouvés entre les mains de Marcel KAFANDO et de ses hommes ? Une question qu’on a évacuée pour pouvoir croquer du RSP en toute bonne conscience. Maintenant que la pression est tombée, revenir la-dessus et soutenir de nouveau ce scénario comme l’a fait notre confrère, c’est nous rappeler combien la République a frôlé la catastrophe du fait « d’un acharnement très calculé ». Et que l’assassinat de Norbert ZONDO était l’élément central de la stratégie.

par Cheick AHMED


A propos de violation du secret de l’instruction

Parlant de violation du secret de l’instruction, que fait Robert MENARD dans les colonnes de L’Indépendant n° 596 lorsqu’il déclare à propos de l’implication de François COMPAORE par la CEI que « ... peut-être ignore-t-il que son nom figurait dans la première version rédigée par les membres de cette commission. Et qu’il a été supprimé, dans le document final, car les représentants de l’Etat qui siégeaient dans la commission, s’y étaient catégoriquement opposés... ». N’est-ce pas là une violation flagrante du sacro-saint secret de l’instruction.

Dans cette affaire, s’il y a des fautifs ce ne sont ni le juge Wenceslas ILBOUDO, ni « une certaine presse » mais bien la CEI par l’intermédiaire d’un de ses éminents membres et L’indépendant qui a servi de support à la publication du secret ! N’est-ce pas là aussi une preuve manifeste « d’un acharnement très calculé... ? » Quand au contenu de cette « révélation » il laisse pantois car comme l’écrit notre confrère L’Hebdo du Burkina dans son édition n°304 du 11 au 17 février 2005 elle appelle les quatre observations suivantes :

1- Sur 11 commissaires de la CEI, l’Etat n’avait que 3 représentants : M. Jean Emile SOMDA (ministère de la Justice), M. Hermann TRAORE (gendarmerie nationale) et M. Zila Joseph GUE (police nationale). Alors comment ces trois commissaires ont-ils pu convaincre les huit autres de supprimer le nom du “commanditaire” des meurtres du rapport initial de la CEI. Par un vote ? Ils sont très minoritaires 03/11. Par des arguments convaincants ?

Certainement. S’ils ont donc été convaincants pour la majorité des commissaires, alors M. MENARD en bon démocrate (on suppose qu’il l’est), devrait se plier à la loi de la majorité et apprendre à garder le secret de la délibération d’une structure d’enquête de police judiciaire.

2- Pourquoi M. MENARD et les 7 autres commissaires, convaincus de la culpabilité de M. François COMPAORE ont-ils accepté de signer un document où le nom de ce dernier avait été retranché ? En fait, nos commissaires n’étaient sûrs de rien parce qu’ils n’avaient aucune preuve, aucun témoignage décisif. Dans le doute, ils se seraient donc abstenus de le retenir comme “suspect sérieux” voire commanditaire des assassinats. Ils ont eu raison.

- Sur les 11 commissaires, deux des trois représentants de l’Etat n’ont pas signé le rapport de la CEI. On nous dira qu’"ils avaient reçu des instructions". C’est possible. Ils ont aussi certainement fait appel à leur "intime conviction". C’est probable. Quoiqu’il en soit leur refus de parapher ce rapport signifie que leur mandataire n’est pas engagé par son contenu. Indirectement, le juge d’instruction est donc appelé à faire mieux que ce rapport querellé et qui se révèle de plus en plus être non professionnel.

4- Les signataires du rapport, MBDHP, RSF, SEP, Barreau des avocats, etc. ont engagé leur structure en toute connaissance de cause.
Pourquoi aujourd’hui vouloir ré-écrire l’histoire ... ?

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