Actualités :: Subventions de l’Etat aux candidats de l’élection présidentielle : et si l’on (...)

Le financement des partis politiques, un devoir de l’Etat pour la promotion de la démocratie est un volet des élections qui a un objectif bien défini par les dispositions de la constitution et du code électoral. Il doit se mener dans la transparence totale. Au Burkina Faso, ce volet semble être une attraction des leaders politiques qui trouvent en ce financement une source d’enrichissement.

Ailleurs, en Europe, on ne vient pas à la politique les mains vides. Les leaders politiques européens viennent avec leurs moyens pour jouer leur partition dans la consolidation de la démocratie. Par contre dans les pays sous-développés, c’est tout à fait le contraire de ce qui existe en Europe.

Les uns et les autres voient en la politique un moyen d’acquérir non seulement le pouvoir mais également un moyen de s’enrichir illicitement et impunément sur le dos des citoyens et de l’Etat.

Un véritable casse-tête pour les pays en voie de développement d’autant plus que la conquête du pouvoir est à la base de plusieurs conflits surtout en Afrique.

Du financement des partis politiques

Dans le cadre de l’édification d’une nation démocratique, l’Etat fait des efforts financiers pour accompagner les paris politiques qui se seraient présentés aux élections.

Ces efforts visent essentiellement à appuyer ces formations politiques en lice pour les élections à pouvoir bien mener une campagne de mobilisation des électeurs.

Au Burkina Faso l’Etat consent énormément de sacrifices pour cette cause.

Pour les élections à venir il débloquera de l’argent pour les partis politiques.

Dans le cas de l’élection présidentielle, la plus prisée par les leaders politiques, l’Etat débloquera 100 millions de francs CFA pour financer les activités politiques.

Ce financement viendra en appui aux différents candidats des partis politiques qui les auront investis à cette fin. Les 100 millions sont repartis de façon équitable entre les candidats en lice.

Il faut repenser les conditionnalités

Lors de l’élection présidentielle de 1997, l’on a toujours en mémoire que les trois candidats s’étaient repartis les 100 millions de FCFA et chacun avait acquis la bagatelle de 33, 333 millions de FCFA. Le mal dans ce financement du jeu politique, c’est que c’est une dépense de l’Etat qui s’effectue sans une justification. Les candidats ne rendent pas compte des dépenses qu’ils auront faites avec le financement de l’Etat. Certes, tout cela est dû à une mauvaise organisation réelle pour leur fonctionnement. Mais il reste bien entendu que cet apport de financement soit justifié à l’Etat pour plus de transparence.à tous les niveaux.

Abou Ouattara
L’Hebdo

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