Actualités :: PAREN : « Nous n’allons plus aiguillonner le pouvoir »


Faire périodiquement le point sur ses actions et initiatives, ainsi en a décidé le Parti de la renaissance nationale (PA.RE.N). Dans ce cadre, la formation politique que préside le professeur Laurent Bado a donné une conférence de presse, le mardi 25 novembre 2003, à la maison du retraité Antoine Nanga.

Au menu de cette rencontre, le sort qui a été réservé à ses six propositions de loi, et les perspectives pour la deuxième année de la législature.

La conférence de presse, qui a duré deux heures, a permis au parti de Laurent Bado de rendre compte de ses actions et initiatives, dans le sens de participer pleinement à la vie politique de notre pays.

Avant d’aborder le principal point de cette rencontre, le PA.RE.N, par la voix de son président, a dit un mot sur la situation nationale, dominée par la question de la tentative présumée de putsch. A ce sujet, le PA.RE.N dit avoir appris la nouvelle comme tout le monde, et dit ne disposer d’aucun élément pour se convaincre de la véracité ou de la fausseté de cette tentative, et attend que le droit soit dit en toute vérité et équité.

Il a cependant déploré que l’annonce ait été faite par un magistrat et non par l’autorité garante du respect de la constitution, ou à défaut, par son représentant désigné tel le ministre en charge de la Sécurité ou encore de l’Administration du territoire. Il s’est dit inquiet de ce que les prévenus, apparemment déjà mis en examen au regard des propos tenus par le magistrat dont il s’agit, aient été gardés à vue au-delà du délai légal. Le PA.RE.N s’interroge également sur la pendaison extraordinaire du sergent Kaboré Moussa et sur le brutal coma du lieutenant Minoungou. Et enfin, interpelle l’Etat sur la sécurité physique des prévenus aux fins d’une justice transparente.

Des propositions de lois rejetées

Au sujet des actions et initiatives, point focal de cette quatrième rencontre périodique avec la presse, le parti du député Laurent Bado tient ainsi à informer l’opinion publique sur le sort qui a été réservé à ses six (6) propositions de loi. Il s’agit de la proposition de loi portant rétablissement de la vignette auto (au profit, selon ses souhaits, de la prise en charge des bourses d’étudiants), proposition catégoriquement rejetée par le gouvernement ; de la proposition de loi supplétive portant renforcement du crédit de l’Etat, également rejetée, au motif que le gouvernement en tiendra compte dans un décret d’application d’un texte général ; des trois propositions de lois portant révision du code pénal, une instituant le délit d’apparence, une autre qualifiant l’homosexualité, la pédophilie d’animalité et le mariage de personnes de même sexe d’atteinte aux bonnes mœurs , la dernière renforçant les mesures de contrôle de fréquentation des débits de boisson par les mineurs de moins de 16 ans, a connu le même sort : le rejet, au motif que le gouvernement en tiendra compte dans une révision projetée du code pénal adopté en 1996 ; la dernière proposition de loi à être rejetée par le gouvernement porte sur le statut de la chefferie coutumière au motif que cela demande de larges débats avec les chefs coutumiers, alors que selon Laurent, il a lui-même remis sa proposition à ceux-ci qui n’en contestent pas le bien-fondé. D’où cette leçon que le PA.RE.N tire de ne plus chercher à aiguillonner le pouvoir mais de rechercher l’alternance.

Tout en travaillant à l’alternance, Laurent Bado et ses frères et sœurs du parti qui ont déjà déposé trois propositions de lois, en octobre dernier, une relative au nomadisme politique des élus, l’autre instituant une assurance pour la créance de salaire et une autre légalisant la concertation salariale dans le secteur public, entendent en mars 2004 déposer un paquet de trois autres propositions de lois. Il s’agit de lois relatives au crédit-bail ; une sur l’intermédiation immobilière ; et une troisième sur le droit de grève dans les services publics.

Laurent Bado a saisi l’occasion pour lever toute équivoque sur l’opinion selon laquelle l’Opposition burkinabè unie (OBU) dont le PA.RE.N a contribué à la création, viserait à affaiblir l’opposition. Le PA.RE.N a toujours, dit le professeur Laurent Bado, recherché l’union de l’opposition, « Et c’est dommage qu’il y ait eu des gens pour soutenir, sur la base d’aucun argument, que cette OBU vise à affaiblir l’opposition ».

Agnan Kayorgo
L’Observateur

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