Actualités :: IVe session du CNLS-IST : La promotion du dépistage, un défi pour (...)

Le Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST) a ouvert mardi 21 décembre 2004, sa IVe session ordinaire dans la salle des banquets de Ouaga 2000.

A l’occasion et pendant environ 12h d’horloge, le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, président du CNLS-IST, les membres du Conseil et les personnes ressources au Burkina Faso imprimeront une nouvelle dynamique à la lutte contre la pandémie.

"Cette quatrième session se tient à un moment où l’épidémie du VIH-Sida demeure un important défi à relever sur la voie du développement économique et social de notre pays". C’est en ces termes que le président du Faso, premier responsable de la lutte contre le Sida au Burkina Faso a d’emblée, situé les travaux de la IVe session.

Outre l’examen et la validation du contenu des différents rapports, les participants se sont penchés sur l’évolution de la situation épidémiologique du VIH-Sida au Burkina, la présentation du bilan général des orientations et recommandations issues de la session précédente. Ils ont abordé également l’évaluation par secteur, de la mise en œuvre du Plan national multisectoriel de lutte contre le Sida (PNM) 2004.

De façon générale, fait ressortir le document de travail de la IVe session, la mise en œuvre du PNM 2004 a été marquée par l’intensification des activités de lutte contre le VIH-Sida dans tous les domaines d’intervention. On peut citer entre autres, le renforcement des activités de prévention et de promotion du dépistage volontaire, de la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) avec l’amélioration de l’accessibilité aux antirétroviraux (ARV) dans le cadre du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, du MAP, des initiatives privées et des ONG. Il s’agit aussi, de l’élaboration du manuel de suivi-évaluation et de la réalisation de l’évaluation à mi-parcours du cadre stratégique de lutte contre le Sida 2001-2005 etc.

Toutefois, comme difficultés, sur le plan technique, l’une des principales qui reste récurrente, concerne le renforcement des capacités des structures de coordination pour leur permettre de jouer efficacement leur rôle de coordination et de suivi-évaluation des interventions. A cela, s’ajoute la forte mobilité du personnel constatée à tous les niveaux.

Au plan financier, les difficultés se situent au niveau de la lourdeur de certaines procédures des partenaires multilatéraux et bilatéraux pour rendre effectif le déblocage des fonds après la signature des conventions et protocoles de financement. Les conséquences sont un retard de démarrage des activités programmées engendrant le cercle vicieux de la faible capacité d’absorption des ressources par les structures nationales.

"Les leçons tirées de la mise en œuvre du cadre stratégique serviront à mieux concevoir des stratégies nouvelles et à atteindre des objectifs plus pertinents au cours des prochaines années. C’est pourquoi, il faut chercher dès à présent, les moyens matériels et financiers nécessaires à la mise en œuvre du prochain cadre stratégique 2006-2010 de lutte contre le Sida", a insisté Blaise Compaoré.

Sa conviction est que le prochain outil d’orientation des actions futures contre le Sida devra permettre au Burkina Faso d’être en conformité avec la vision de l’ONUSIDA qui préconise la mise en place pour chaque pays, d’un seul cadre stratégique, d’un seul organisme de coordination et d’un seul système de suivi-évaluation, le tout communément appelé "Three ones".

Pour 2005, les nouveaux défis à relever, seront surtout la mise en place progressive de centres de conseil et de dépistage volontaire sur toute l’étendue du territoire national en vue d’amener la majorité des Burkinabè à connaître leur statut sérologique.

Toute chose qui crée d’autres enjeux dont l’extension des centres de prise en charge médicale tant publics qu’associatifs et confessionnels. "A l’évidence, les futures interventions gagneraient en pertinence en prenant en compte le renforcement des acquis par une plus grande implication des partenaires techniques et financiers ainsi que des acteurs de terrain, à tous les niveaux", a souligné le président Compaoré.

Le représentant des partenaires à la session, le représentant-résident du PNUD au Burkina Faso, Georg Charpentier a renouvelé la disponibilité de ses pairs, à ne ménager aucun effort pour accompagner notre pays et son gouvernement dans la lutte contre le VIH-Sida.

Charles OUEDRAOGO
Sidwaya

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