Actualités :: Accusations contre Hermann Yaméogo : Du soutien sans principe du (...)

Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD. L’illusion du rassemblent. Charles Pinot (1704-1772) disait : "Le meilleur des gouvernements n’est pas celui qui fait des hommes les plus heureux, mais celui qui fait le plus grand nombre d’heureux". Au Burkina Faso, même si certains brandiront comme preuve contraire, la pauvreté dans nos villes et campagnes, on peut affirmer que les Burkinabè sont heureux.

Heureux d’avoir ce qu’il y a de plus important, de plus cher dans la vie d’une nation : la paix sociale. C’est un bonheur qui n’a pas de prix. A ce sujet, feu Houphouët Boigny disait que le vrai bonheur, on ne l’apprécie que lorsqu’on l’a perdu. Les Ivoiriens depuis le 19 septembre 2002 ne diront pas le contraire. Cependant, ceux qui pensent que la paix sociale qui caractérise notre pays fait le bonheur de tous doivent revoir leurs copies, car il y a des Burkinabè, des opposants qui pensent le contraire : Hermann Yaméogo et le R-16.

Aussi curieux que cela puisse paraître, il y a des gens dans ce pays que la paix sociale dérange. Ces gens-là, on les compte au sein d’une certaine opposition qui finit par convaincre plus d’un sur ses velléités déstabilisatrices. Prêts à tout pour parvenir à leurs fins, ils n’hésitent pas un seul instant à soutenir tout mouvement ou action susceptible de troubler l’ordre public. Ces opposants se sont illustrés lors de la tentative de putsch menée par Ouali Luther et autres Naon Babou. On se souvient des audiences du tribunal militaire où ils ont applaudi à tout rompre les putschistes comme pour traduire leur regret et leur amertume, parce que le coup a échoué. Ces mêmes opposants avaient marché et avaient cassé presque tout sur leur passage avec le Collectif suite à l’affaire Norbert Zongo. Cette affaire était du reste très lucrative grâce aux financements qui venaient de partout et en même temps. Aujourd’hui, il est admis que la crise née du drame de Sapouy a été entretenue à coup de millions par ceux qui rêvent nuit et jour de voir le Burkina Faso dans la chienlit. Après les marches et autres meetings du Collectif et suite à la baisse de la tension sociale, certains ont d’ailleurs fini par avouer qu’organiser une marche à Ouagadougou coûte cher. Un avœu de taille qui explique tout. Avec les efforts du gouvernement et le retour de la paix, ces opposants sont perdus, eux qui avaient fait la une de l’actualité.

Ils sont devenus des anonymes personnages qu’on aperçoit de temps en temps lors des conférences qu’ils organisent. C’est pourquoi, de peur d’être complètement oubliés, ils ne ratent aucune occasion pour se faire entendre, pour prouver qu’ils existent. C’est ce qui explique se semblant de solidarité qui s’est dégagé autour de Hermann Yaméogo, faisant dire à certains que l’opposition est en train de perdre le nord. Une solidarité mal calculée au regard de la gravité des accusations portées contre ce dernier. Sinon, comment comprendre ce soutien à l’endroit d’un responsable qui a trahi son pays et son peuple ? En tout cas c’est Hermann qui en profite pour jouer au rassembleur dans l’opposition. Pourtant, de cette affaire, il pourrait faire le deuil de sa carrière politique. Et ce n’est certainement pas le R-16 qui pourra le sauver, bien au contraire. Bien au contraire certains ne verraient pas d’un mauvais œil que l’homme s’enfonce davantage. En démocratie, les règles et la voie pour accéder au pouvoir sont connues. Elles ne passent nullement par les troubles à l’ordre public, encore moins par la déstabilisation. Ce que le Burkina a de plus précieux, c’est la paix sociale. Cette race d’opposants qui ne jure que par la chienlit, ramant à contre courant, aura, en tous cas, sur son chemin les patriotes pour faire échec à ses velléités. C’est pourquoi, Hermann Yaméogo et le R-16 qui oublient que c’est à cause de la paix sociale et de la démocratie qu’ils ont le loisir de se dire opposants, de tenir des meetings malgré les graves accusations qui pèsent sur eux, devront, toute honte bue, faire leur mea culpa, demander pardon au peuple pour s’être égarés à un moment donné.

Me Sankara Bénéwendé de l’UNIR/MS (à gauche)
et Norbert Tiendrébéogo du FFS, un soutien mal calculé à Hermann Yaméogo.

Ce qui n’empêchera certainement pas la justice de faire son travail. Dans cette logique, le R-16 devra même être poursuivi pour complicité car il est inconcevable qu’elle soutienne cette haute trahison. Quel crédit faut-il accorder à un opposant qui est prêt à "brader" son pays pour assouvir des objectifs inavoués ? En tout cas, il est temps que les Burkinabè se démarquent de tels opposants pour faire front commun afin de protéger la nation en danger. Gbagbo, Conté et Taya ont constitué une alliance pour "instaurer" la chienlit au Burkina.

"Pour défendre l’existence de la nation, s’il avait fallu aller jusqu’à l’illégalité, je n’aurais pas hésité", disait Aristide Briand (1862-1932) . Il avait raison. Car tout patriote ne devrait pas marchander la défense de la nation surtout lorsqu’elle est menacée de l’extérieur. Le R-16 qui n’a rien compris et qui soutient sans discernement Hermann Yaméogo risque de payer cher dans un avenir proche quand l’heure des élections va sonner.

Issa Tiendrebéogo, Norbert Tiendrébéogo et autres Bénéwendé Sankara sauront alors que le peuple qu’ils veulent tromper à longueur de conférences et autre meetings est loin d’être dupe. En attendant, on peut se réjouir de constater, à travers les écrits et autres déclarations, que les Burkinabè ne "jouent" pas avec la défense de leur patrie.

Et c’est tant mieux pour la nation burkinabè !

Idriassa KABORE
L’hebdo

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