Actualités :: Affaire Hermann Yaméogo : "Il faut poursuivre les accusations…"
Ould Taya-Compaoré

Le régime de Blaise Compaoré se voit régulièrement accusé d’accueillir des opposants qui organiseraient des actions de déstabilisation de leur pays à partir du Burkina. Ce discours, longtemps tenu par des officines plus ou moins occultes à l’extérieur, est devenu depuis quelques mois, le sujet favori de l’opposition burkinabè.

De Halidou Ouédraogo à Hermann Yaméogo en passant par Issa Tiendrébéogo, chacun y va de sa " condamnation des ingérences du Burkina dans les affaires d’autres Etats ". Les récentes accusations de la Mauritanie ont donné du grain à moudre à ceux qui veulent jouer les ardents défenseurs de la coexistence pacifique. Pourtant, ce qu’on nous sert régulièrement comme pièces à conviction de la mise à l’index ne résiste à aucune analyse sérieuse.

Avant même de discuter du bien-fondé de ces allégations, on peut observer que si des opposants n’avaient pas été contraints de quitter leur pays, ils ne seraient pas au Burkina (ni ailleurs). Est-ce la faute à Blaise Compaoré, si des individus craignent pour leur vie dans leur propre pays ? Au lieu de s’en prendre à celui qui accueille, ne serait-il pas plus juste de condamner celui qui oblige ses adversaires à l’exil ? Tout vrai démocrate - à commencer par les prétendus défenseurs des droits de l’homme ne doit pas s’offusquer du fait qu’un Etat reçoive une personne en péril chez elle. En cela, les récentes déclarations de Halidou Ouédraogo dans le journal ivoirien Le Temps, sont ahurissantes. Le vrai démocrate doit savoir que ce sont les politiques d’exclusion, le refus entêté de dialoguer avec des pans entiers de la classe politique, qui font le lit des rebellions. En conséquence, il doit se battre pour que chacun puisse s’exprimer librement dans son pays, sans risquer la prison ou la mort. Les conflits africains d’aujourd’hui opposent rarement deux pays. Ils sont davantage la conséquence de transitions démocratiques mal gérées à l’intérieur des Etats.

Quand Hermann Yaméogo identifiait les vraies raisons de la crise ivoirienne…

Prenons le cas ivoirien qui, selon certains, illustrerait parfaitement les élans bellicistes du Burkina dans la sous-région. Les germes de la crise actuelle se trouvent dans l’organisation calamiteuse de l’élection présidentielle d’octobre 2000, elle-même précédée d’une longue période d’intolérance ethnico-politique. Tout le monde le sait, à commencer par Herman Yaméogo qui disait ceci dans L’Opinion n° 149 du 16 au 22 août 2000, soit deux mois avant le scrutin : " Honnêtement, je ne pense pas qu’en l’état actuel de la situation politique et sociale, le pays soit prêt à aller à des élections. Si elles ont lieu dans ces conditions, quel que soit le candidat civil qui l’emporterait, je me dis qu’il n’aura pas assez de soutien, d’adhésion populaire pour maintenir la paix et la stabilité dans le pays. Je crains, compte tenu de l’état de frustration, que cela ne débouche sur des dérives préjudiciables à la paix". Ayant parfaitement identifié les racines du mal ivoirien, M. Yaméogo ajoutait : "On devrait ouvrir les vannes, permettre sans restriction à tous ceux qui le veulent d’être candidats : Bédié, Ouattara, Guéi lui-même, etc". On ne peut que tomber des nues, quand on entend aujourd’hui le même Hermann Yaméogo rendre Blaise Compaoré responsable de la crise en Côte d’Ivoire…

Mal élu comme il l’a lui-même reconnu, Laurent Gbagbo devait savoir que la survie de son régime dépendait de sa capacité à élargir la base de son pouvoir, en dialoguant notamment avec les principales forces politiques. Au lieu de cela, il a préféré se recroqueviller sur une ethnie ultra-minoritaire. Arrogant, engoncé dans la certitude que son pays est la " locomotive de la sous-région ", il n’a pas cherché véritablement à améliorer ses relations avec ses voisins : au contraire, il promettait, en janvier 2001, de faire tomber le feu sur leurs têtes ! Et, dans l’aspect qui nous intéresse ici, il n’a rien entrepris pour convaincre les militaires déserteurs de rentrer. Pourtant, ç’eût été d’autant plus facile que ce n’était pas son pouvoir à lui que la plupart d’entre eux avaient fui, mais plutôt celui du Général Guéi. Il les a méprisés, comme l’a confirmé le Président Blaise Compaoré, dans une interview publiée par le quotidien français Le Monde, le 30 octobre 2002 : " La présence à Ouagadougou de ces déserteurs une dizaine, je crois était connue de tout le monde. J’en avais moi-même parlé au président Gbagbo, lors de sa visite, en décembre 2001. Ce sont les autorités ivoiriennes qui ont sous-estimé le problème. Quand, quelques jours avant le 19 septembre, Djibril Bassolé [ministre burkinabé de la Sécurité] avait évoqué le cas du fameux "IB" [le sergent-chef Ibrahim Coulibaly, l’un des déserteurs ivoiriens à Ouagadougou] devant son homologue ivoirien [Emile Boga Doudou, assassiné dans les premières heures du putsch], celui-ci n’avait pas pris la chose au sérieux. ""IB", c’est un sapeur-pompier, ce n’est pas un militaire !", avait-il répondu. Comme si ces histoires de déserteurs ne les intéressaient pas ".

Le bon exemple venu du Burkina

Plutôt que de s’en prendre aux voisins, créer les conditions d’une libre expression de l’opposition est donc la meilleure antidote aux rébellions. N’en déplaise à ses adversaires, Blaise Compaoré donne, là aussi, le bon exemple. Au lendemain du 15 octobre 1987, tous les ingrédients étaient réunis pour que le régime naissant du Front populaire soit confronté à une forte opposition en exil : des officiers et hommes politiques s’étaient réfugiés à l’extérieur, pendant que plusieurs pays manifestaient leur hostilité au nouveau pouvoir burkinabè. Il n’en a rien été parce qu’à la différence de beaucoup d’autres, Blaise Compaoré a travaillé à rassurer les exilés. Après un long séjour en Côte d’Ivoire, Jean-Claude Kamboulé mène actuellement une vie tranquille au pays ; le Lion du Bulkiemdé, rebelle jusqu’à la caricature, est rentré du Ghana sans avoir eu le temps de rugir. L’ancien ministre Fidèle Toé, en fuite au Congo, siège actuellement à l’Assemblée nationale. Le redoutable Hyacinthe Kafando, parti en 1996, a retrouvé le bercail en 2001.

Si des adversaires acharnés du pouvoir comme Halidou Ouédraogo, Herman Yaméogo ou Maître Sankara peuvent vivre, parler et agir librement au Burkina, il n’ y a pas de raison pour qu’il n’en soit pas de même ailleurs. Qu’Eyadéma tende une main fraternelle à Gilchrist Olympio et Agbèyomeh Kodjo (Premier ministre aujourd’hui en cavale) ; que Lansana Conté en fasse de même avec François Lonsény Fall (un autre Premier ministre en cavale !) ; que Sassou Nguesso permette à Lissouba, Kolélas, et quelques autres exilés de rentrer sans crainte ; qu’Obiang Nguéma convainque Sévéro Moto de regagner Malabo, et ils réduiront considérablement les risques d’une " tentative de déstabilisation orchestrée de l’extérieur ".

Les trublions ne sont pas ceux qu’on croit

Pour être audacieux, l’acharnement à coller au Burkina l’image d’ un trublion n’en est pas moins voué à l’échec. En réalité, tous les pays du monde ont eu à un moment ou à un autre, à accueillir des opposants venus d’ailleurs. Ceux qui accusent le Burkina n’échappent pas à ce constat. La Côte d’Ivoire a été pendant au moins trente ans, la destination favorite des exilés africains, notamment burkinabè. Le pays d’Houphouet-Boigny a ouvertement soutenu la tentative de sécession biafraise qui a fait 1 000 000 de morts, avant d’accorder l’asile au Lieutenant-colonel Ojukwu, instigateur du mouvement. Le soutien de la Côte d’Ivoire à la rébellion de Charles Taylor a été décisif dans la chute de Samuel Doe. Faut-il enfin rappeler que l’Unita, mouvement armé dont la lutte contre le pouvoir angolais fut l’une des plus ravageuses d’Afrique, avait une représentation officielle à Abidjan ? Tout cela n’a pas empêché que le "Vieux" fût considéré comme un " homme de Paix ". Il est de notoriété publique que la Mauritanie a été le principal financier et la base arrière de la rébellion touarègue qui a secoué le Mali au début des années 90. La même Mauritanie a permis que Nouadhibou serve de port d’acheminement des armes du Front islamique du salut (FIS) qui, depuis 15 ans, ensanglante l’Algérie. A son tour, ce pays est l’inspirateur du Front Polisario qui rêve de diviser le Maroc. C’est de Guinée que Sékou Damaté Koné, bien introduit au palais présidentiel, a lancé ses troupes contre le pouvoir libérien. C’est du Togo où il était réfugié, qu’Ange-Félix Patassé a préparé son accession à la présidence de la Centrafrique. Il y est d’ailleurs retourné après avoir été chassé du pouvoir en 2003 par Bozizé…dont les troupes sont parties du Tchad pour prendre le pouvoir à Bangui. Le Ghana a toujours été la terre d’accueil naturelle des opposants togolais, avec en tête Gilchrist Olympio, ennemi intime d’Eyadéma. Que les opposants burkinabè n’aient pas la mémoire courte : quand sous la Révolution, des personnalités telles que Maurice Yaméogo, Joseph Ki-Zerbo ont dû fuir le Burkina, il a bien fallu un pays pour les accueillir. Hors d’Afrique, les pays occidentaux n’ont jamais caché les soutiens multiformes qu’ils accordent aux dissidents d’Europe de l’Est, de Cuba ou de Chine. Chaque jour, des opposants africains organisent des activités politiques dans les capitales européennes. Ils tiennent meetings, tissent des réseaux politico-diplomatico-financiers, s’expriment dans les médias, appellent à renverser les régimes en place. C’est le cas de l’Ivoirien Ibrahima Coulibaly IB, modeste soldat propulsé au rang de grand penseur dans les colonnes du prestigieux journal Le Monde et qui, de ce fait, est plus actif en France qu’il ne l’était au Burkina… Tout cela se fait au nom de principes généreux comme la " liberté ", " la démocratie ", et les " droits de l’homme "….

La liste des exemples peut être allongée à l’infini. Elle montre que dans les faits, on ne pourra jamais tracer une frontière étanche entre l’ " hospitalité à des fins humanitaires ", et le " soutien actif " à des opposants. Elle prouve également que les trublions ne sont pas toujours ceux que l’on croit.

Lamizana et Sankara en guerre contre le Mali

Un autre gros mensonge consiste à affirmer que le Burkina n’a jamais été aussi " bagarreur " que sous le régime actuel. Interrogeons l’histoire : malgré les apparences, Maurice Yaméogo a eu des relations difficiles avec la Côte d’Ivoire, dont il contestait légitimement les attitudes hégémoniques (voir le livre Légendes et peuples du Burkina Faso, de Salfo Albert Balima) ; il n’en n’a pas eu de meilleures avec la Guinée. Le Général Lamizana a eu sa guerre contre le Mali. Quatre ans de pouvoir ont suffi à Thomas Sankara pour entrer en guerre contre le Mali, et brouiller considérablement nos relations avec la Côte d’Ivoire et le Togo. Ce dernier pays a d’ailleurs accusé le régime révolutionnaire burkinabè d’être à l’origine d’une sanglante tentative de coup d’Etat en 1986. En 17 ans de présidence, Blaise Compaoré peut se vanter de n’avoir jamais lancé l’armée nationale contre un voisin. Pourtant, disons-le net : les brimades vécues par les Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire depuis l’apparition du concept de l’ivoirité valaient bien une guerre. En 1999, soit bien avant le déclenchement du conflit armé, des dizaines de milliers d’entre eux étaient dépouillés de tous leurs biens, chassés ou massacrés. Le mouvement se poursuit encore. Les tentatives de trouver une solution avec les autorités ivoiriennes sont restées vaines. Pour moins que çà- un différend frontalier que la justice internationale trancha finalement en notre défaveur -, Sangoulé Lamizana (en 1974), puis Thomas Sankara (en 1985) ont jugé utile d’aller à l’assaut du Mali. Ces faits sont concrets et vérifiables par tout le monde.

Restent les ingérences supposées dans des conflits plus ou moins lointains, comme en Sierra Leone ou en Angola, et les soit-disant implications dans des trafics d’armes et de diamants. Une certaine opinion reproche souvent au pouvoir de ne rien faire pour prouver sa bonne foi face à de telles accusations. C’est ignorer deux choses.

Premièrement, c’est aux accusateurs d’apporter les preuves formelles de ce qu’ils avancent. On n’en a jamais vu. Au contraire, les éléments qui fondent les allégations frisent parfois le ridicule. Ainsi, La Lettre du continent, que certains tiennent pour une feuille sérieuse et bien informée, affirmait en 1998 que des centaines d’Angolais s’entraînaient dans un camp militaire à Laongo. Et tous les Burkinabè qui ont lu le contenu de la lettre de Gbagbo à Kufuor ont pu se rendre compte du caractère fantaisiste des éléments cités.

Deuxièmement, aucun pouvoir n’ouvrira grandement les portes de ses installations militaires à des observateurs " indépendants ", juste pour faire plaisir à des accusateurs. Ainsi, bien que ne disposant pas des fameuses armes de destruction massive pour lesquels il était traqué, l’Irak de Saddam Hussein n’a jamais été chaud pour faire inspecter de fond en comble son arsenal militaire.

Par contre, il est certain que les renseignements que les grandes puissances obtiennent de leurs propres réseaux relativisent ce que disent les prétendues lettres d’informations confidentielles ou autres organisations de la société civile (qui ne sont, dans de nombreux cas, que des officines subversives cachées derrière des vitrines respectables). Jeune Afrique nous a ainsi appris que la France a découvert le caractère fallacieux des accusations ivoiro-mauritaniennes, grâce à ses propres services. Quant à l’affaire des trafics de diamant et d’armes, elle s’est dégonflée après le passage d’une commission d’enquête de l’ONU au Burkina. Bref, dans les milieux qui comptent, la certitude est acquise que le rôle attribué au Burkina dans les zones de conflits est largement immérité. Cela explique le fait que le pays n’ait jamais été sanctionné par la Communauté internationale.

Jalousie, haine,… et relations internationales

Alors, pourquoi toujours le Burkina ? Les accusations n’ayant jamais été étayées par des faits indiscutables, on pense logiquement à une campagne délibérée de désinformation et d’intoxication. Les fausses nouvelles peuvent partir d’une seule source qui les distille savamment, de façon à faire croire que plusieurs enquêtes indépendantes les unes des autres aboutissent aux mêmes résultats. Pour attaquer l’Irak, Américains et Britanniques dont les services de renseignement sont réputés compétents- ont soutenu mordicus que le pays de Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive. Celles-ci demeurent toujours introuvables près de deux ans après la chute du maître de Bagdad...On n’a pas tardé à apprendre que certaines "preuves" avaient été fabriquées afin d’accabler l’Irak. La même combine a fonctionné en 1989 lorsque, pour diaboliser Ceaucescu, tous les grands médias du monde, se référant à des sources dites " sûres", ont prétendu qu’un charnier avait été découvert à Timisoara. Rien n’y fut trouvé, après l’exécution du Président roumain déchu et de son épouse. Dans le cas du Burkina, l’objectif peut être de contraindre ce pays présenté comme un épouvantail, à montrer ce qu’il vaut réellement sur le plan militaire. Un fin stratège comme Blaise Compaoré ne tombe pas dans un tel panneau.

Mais on aurait tort de n’expliquer les relations internationales que par des considérations objectives ou hautement stratégiques. La jalousie et la haine viscérale sont des sentiments courants dans les rapports entre nations…et entre Chefs d’Etat. Comment ignorer les rancoeurs que suscite Blaise Compaoré, coupable de réussir là où beaucoup d’autres se cassent les dents ? Malgré de nombreux handicaps structurels, le Burkina d’aujourd’hui est régulièrement cité en exemple pour sa stabilité politique et sa bonne gestion économique ; son rôle de plaque tournante de la culture africaine s’affirme d’année en année, et Ouagadougou est devenue un haut lieu de la diplomatie africaine. En somme, le pays et son président ont acquis une grande respectabilité internationale. Une évidence qui amena Herman Yaméogo à concéder ce jugement, à propos de Blaise Compaoré : " Une donnée que personne ne niera, c’est qu’au plan de la sous-région et au plan africain, c’est quelqu’un qui pèse ; c’est quelqu’un dont on prend en compte les opinions " (dans L’Opinion n° 150 du 9 au 15 août 2000, page 11).

Eyadéma, "timonier " usé d’un Togo qu’il conduit inexorablement vers les profondeurs de l’océan, n’a jamais caché sa rage devant un tel succès. En particulier, il a mal pris de voir Compaoré lui souffler le premier rôle dans la sous-région, après la mort d’Houphouet-Boigny. Aujourd’hui encore, ses efforts pour se remettre en selle diplomatiquement sont émouvants mais… infructueux.

Le miraculé de Sarakawa n’est pas le seul à rêver de voir le "petit Burkina" retrouver la modeste place qui a longtemps été la sienne sur la scène internationale. Ce n’est pas par hasard que les accusations contre le Burkina ont repris de plus belle, à trois semaines du sommet africain sur l’Emploi. Dans sa lettre à Ould Taya, Gbagbo écrit : " il faut poursuivre les accusations ". Au moment où il rédige cette terrible injonction, il sait que le Pays des hommes intègres s’apprête à recevoir un sommet de la Francophonie qui réunira notamment quelques-uns des grands dirigeants de ce monde. Il n’ignore pas non plus qu’une réussite de ce sommet signifierait automatiquement un camouflet pour lui, dans le bras de fer diplomatique qu’il a engagé avec le Burkina… Ould Taya, tel un élève docile face à son maître, a bien assimilé le message : bien que les dangereux officiers censés résider au Burkina aient été arrêtés en Mauritanie, il " poursuit les accusations ". Chacun aura remarqué que les accusations s’accompagnent de plus en plus de menaces de boycott du rendez-vous francophone. Tout n’est-il pas très clair ?

Théodore OUEDRAOGO
Sidwaya

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