Actualités :: Route de Boromo-Bobo : Razel mise en demeure

Depuis l’apparition d’importants nids sur la route nouvellement bitumée entre Boromo et Bobo Dioulasso, la polémique a fait rage sur les responsabilités d’un tel désastre. En attendant les résultats des enquêtes en cours, il faut parer au plus pressé, c’est-à-dire boucher les crevasses.

L’entreprise Razel et frères, qui a réalisé les travaux, s’y attelle. Mais voilà, les réfections ne se feraient pas dans les règles de l’art et après une visite de
ses services techniques sur les lieux, le 8 novembre dernier, le ministre en charge des infrastructures a marqué son insatisfaction en adressant une mise en demeure à l’entreprise.

Celle-ci devait, dans les sept jours, reprendre les travaux
"conformément aux clauses contractuelles du marché et dans
les règles de l’art". C’était le 10 novembre dernier. Constatant la mauvaise qualité des travaux, le ministre Hippolyte Lingani, visiblement excédé, a intimé l’ordre à Razel de reprendre les réparations. Il faut noter qu’en septembre dernier, le ministre avait déjà adressé une note très dure à DIWI consult international GMBH, la société chargée du contrôle et de la surveillance des travaux. Hippolyte Lingani qualifiait de "catastrophe" l’état du tronçon qui s’étend sur plus de 100km. Il avait de ce fait enjoint le bureau de contrôle de mettre à la disposition du ministère un certain nombre de pièces devant permettre de déterminer les "causes réelles du désastre" et d’y
trouver des solutions.

Le chef de mission chargé du contrôle et de la surveillance et l’expert géotechnicien du bureau devaient aussi venir répondre aux interrogations du ministère.
En tout cas, si l’on s’en tient aux échanges entre le ministre et l’entreprise chargée de réaliser le tronçon Boromo - Bobo, le gouvernement a fait preuve d’une fermeté dans l’exécution correcte des travaux. Cette route, financée grâce à une subvention non remboursable de l’Union européenne, n’a pas encore livré tous ses secrets.

Les jours prochains permettront sans doute d’y voir un peu plus clair, notamment qui a désigné l’entreprise adjudicataire, comment se faisaient les
décaissements, à qui le bureau de contrôle et de surveillance rendait compte, etc.

Par Mahorou Kanazoé
Le Pays

Groupe parlementaire « Justice et démocratie » : “Nous (...)
M. Yacouba Touré, président du PEDB : "Nous sommes (...)
Congrès du CDP : On ne change pas un candidat qui (...)
Investiture de Blaise Compaoré par le CDP : Questions et (...)
Démission des députés du PAREN : Perte de vitesse du Pr. (...)
Débat préélectoral : Louis Nama, prophète du catholicisme (...)
Présidentielle 2005 : Le Chat noir porte le dossard (...)
Situation en Côte d’Ivoire : Salif et le "chargé de (...)
Présidentielle de 2005 : Emile Paré candidat
Présidentielle 2005 : "Le chat noir du Nayala" dans la (...)
UNDD : de la candidature de Blaise Compaoré
Politique nationale : Faut-il limiter le nombre de (...)
Hermann Yaméogo : « La candidature de Blaise Compaoré (...)
Blaise Compaoré : Un septennat bien rempli !
Partis sankaristes : "Poing levé ? Ça ne suffit pas (...)
Conquête du pouvoir : Me Sankara déballe sa stratégie
RDA : Gérard Kango Ouédraogo aux présidents des sections (...)
CDP : Le congrès de la sacralisation
Parti pour la démocratie et le socialisme : Ve assemblée (...)
<I>Portrait du mois</I> : Halidou Ouédraogo
Sanctions de malversations financières : Ne pas (...)

Pages : 0 | ... | 10983 | 11004 | 11025 | 11046 | 11067 | 11088 | 11109 | 11130 | 11151 | ... | 12495


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés