Actualités :: L’emploi contre la pauvreté : "Croisade, slogan ou alibi ?"

Le parti pour la démocratie et le progrès (PDP/PS) fait une analyse de la lutte contre la pauvreté, met à nu les insuffisances des pouvoirs publics et propose des pistes alternatives

Nous avons toujours considéré l’exclusion de la pauvreté comme non pas un thème d’occasion, mais comme le cœur de l’action publique pour le bien commun.
Certes, ce n’est pas la chèvre qui bêle le plus qui a le plus soif. Les pauvres eux-mêmes parlent peu. Et le discours sur la pauvreté peut être à la limite un des rouages du système qui engendre la pauvreté, voire la paupérisation. Le discours sur la pauvreté et la manipulation des structures correspondantes peuvent être un fonds de commerce : un emploi.

I. La pauvreté : un sous-produit du systeme mondial néo-liberal

Depuis quelques années, nous réfléchissons sur la pauvreté comme un sous-produit, un échec du système mondial en vigueur, dont l’une des pièces maîtresses est l’offre et la demande d’emploi.
Au Burkina Faso, 90% des ménages, surtout ruraux n’ont pas accès aux divers marchés. C’est un test, un indicateur de pauvreté, mais non la cause de cette pauvreté. N’est-ce pas plutôt une conséquence de la pauvreté ? Si l’on veut comprendre quelque chose à la pauvreté, il faut commencer par une recherche de paternité. Qui produit la pauvreté ?
On a prétendu que l’Afrique est pauvre ; pauvre parce qu’elle n’est pas assez ouverte au marché mondial ; alors que c’est exactement l’inverse qui est vrai.

Le commerce extérieur du continent représente jusqu’à 45% de son produit intérieur, alors que le même rapport est de 11 à 14% dans les pays riches du Nord. Certains pays africains comme le Burkina Faso présentent la majorité ou la totalité des paramètres suivants : 80% du budget d’investissement proviennent de l’extérieur ; 80% des recettes d’exportation proviennent de produits bruts ; 30% des recettes d’exportation vont au remboursement de la dette (un dollar sur trois est siphonné avant d’être encaissé) ; 80% des manuels scolaires proviennent de l’extérieur ; 70% de la recherche sur eux proviennent de l’extérieur ; etc... Peut-on dire que de tels pays souffrent de la faiblesse de leurs relations avec l’extérieur ?

N’est-ce pas plutôt le poids énorme et la nature oppressive de leur dépendance qui constituent le problème ?
La pauvreté est le produit de rapports sociaux de production qu’il faut identifier.

Le sommet de Ouagadougou a voulu planter une tête apoplectique d’engagements sur un corps un peu anémique de recherche des causes ; au risque de courir derrière, le fantôme de la pauvreté avec des fantômes d’ordonnances. Ce qui est certain, c’est que la pauvreté n’est pas une fatalité tombée du ciel, mais un produit des rapports de forces et d’intérêts qu’il faut resituer dans un contexte structurel et intégré.

II. La nature même du systeme explique les dysfonctionnements des secteurs sociaux

1°) On a placé la croissance économique comme moteur principal de tout cycle vertueux conduisant à l’emploi et à l’élimination de la pauvreté. Or une certaine croissance du PIB est non seulement compatible avec la paupérisation, mais prend place dans le système d’ensemble en tant que sous système. Les cercles vicieux ne doivent pas servir d’alibi car c’est la nature du système dans un ensemble qui explique le dysfonctionnement des sous-systèmes.

La pauvreté par manque d’emploi ? C’est vrai ; mais pas suffisant. Car alors, pourquoi supprimer par dizaines de milliers des emplois existants (licenciements secs) pour un ajustement macro économique à terme ?
Pourquoi accepter la désindistrualisation structurelle provenant du pacte colonial et de l’effritement du marché africain qui débouchent dans la monopolisation de la valeur ajoutée remède spécifique de la pauvreté ?
La croissance dans le coton brut c’est largement de l’exportation d’emplois et de l’importation de la pauvreté (intrants, dette, échange inégal).

2°) La pauvreté par déficit d’éducation ? Oui mais, pourquoi entend-on des jeunes déclarer : "Plus on est diplômé, plus on a de la peine à trouver du travail" ? Pourquoi ces universités démantelées, ces étudiants extradés (extra muros) comme pour jeter à la poubelle de la pauvreté un capital accumulé durant des décennies ? D’où ces scènes d’étudiants se livrant à la grève de la faim pour survivre d’abord !

3°) La pauvreté par excès de natalité ? Ici l’argument doit être inversé. Non pas "les Africains sont pauvres parce qu’ils font trop d’enfants" ; mais plutôt "ils font beaucoup d’enfants parce qu’ils sont pauvres." La stratégie du planning familial gagnerait à s’inspirer de cette vérité et du processus de la transition démographique dans tous les pays du monde, au lieu de partir de prémisses boîteuses.

4°) La pauvreté pour cause de maladie ? C’est le modèle même du cercle vicieux, car l’inverse est aussi vrai. Ce qui signifie qu’en aucun cas, il ne faut considérer les secteurs sociaux comme non productifs ou budgétivores.

5°) II en va de même pour le rapport entre les conflits et la pauvreté. Mais il faut souligner fortement trois idées ici :

a). Ce sont les dirigeants africains eux-mêmes, en particulier les seigneurs de la guerre qui provoquent les conflits.

b). Les guerres poussent sur le terreau de l’injustice, de l’oppression et de l’impunité.

c). Enfin, c’est toujours la pauvreté qui résulte des guerres ; mais c’est souvent les ambitions des riches qui déclenchent les conflits.

III. Les acteurs du processus de paupérisation

A/. Ce sont d’abord les puissances mondiales, les institutions financières internationales (FMI - Banque Mondiale, etc). Lors du sommet, le patron du FMI s’est défendu d’avoir imposé les Programmes d’ajustement Structurels (PAS) et leurs conditionnalités tueuses d’emplois. Des géniteurs faisant Ponce Pilate, des élèves classés les meilleurs prenant un profil bas devant les coûts économiques et humains qui provoquent « la grande désillusion » décrite par Joseph STIGLITZ .... ; il faudra peut être bientôt recourir à l’ADN du néolibéralisme pour démasquer les géniteurs honteux des PAS marqués par la dérive de l’APD vers l’aide humanitaire, l’effacement de la classe moyenne, le gonflement de la dette qui dévore l’épargne et l’investissement, donc l’emploi ; les hypocrisies sémantiques, les fraudes du commerce international dans le cadre de l’OMC.

On ne mondialise pas innocemment, et déjà le spectre du chômage étend ses ravages au Nord et au Sud de la planète. Le fait que dans un discours juste et vigoureux le Président de la Commission de l’Union Africaine n’ait pas hésité à indexer et stigmatiser les PAS a fait passer un souffle tonique sur un échange rituel et frileux.

B/. Les Etats et leurs chefs qui disposaient ici de thèmes privilégiés (l’emploi contre la pauvreté) pour prendre des postures avantageuses face à leurs opinions respectives se retrouvent au pied du mur et face au miroir qui renvoie des images accusatrices ou grimaçantes.

Au Burkina Faso, malgré les aides énormes et multiformes de l’extérieur, la pauvreté se maintient en milieu rural à 50% ( un rural sur deux). Et elle "gagne du terrain en milieu urbain". L’Etat client des PAS, démantelé par eux, ne peut jouer son rôle historique consistant comme au Nord, à promouvoir la nation en sauvegardant les hauteurs stratégiques de l’économie. Entre cet Etat grabataire et un privé embryonnaire, bien des dirigeants cherchent une compensation dans l’Etat patrimonial, clanique, Etat privatisé qui n’hésite pas à piller les ressources naturelles, à accumuler ailleurs et à brader les acquis et les actifs du peuple.

Un tel système est verrouillé par une superstructure politique de pouvoir personnel, monarchisant, répressif, visant à la pérennisation et à l’impunité. Tel est le pouvoir dirigé par Blaise Compaoré aujourd’hui ; et ses émules sont assez nombreux à travers le continent. Or quels que soient les engagements pris par de tels régimes, ils sont intrinsèquement inaptes à renverser la vapeur pour promouvoir l’emploi en vue d’éteindre la pauvreté.

C/. Le privé créateur d’emploi ? Oui mais quel privé ? Quel emploi ?

L’on tente de mettre dans le même sac tout ce qui n’est pas Etat, même s’il s’agit de privé étatisé ; de Sociétés d’Etat bradées à des repreneurs fictifs qui ne sont que des prête-noms de politiciens opérateurs économiques ; il y a aussi les démembrements africains des grands groupes, les transnationales des infrastructures, de l’agroalimentaire (CONRHO) du bâtiment, des mines (de Beers pour le diamant en Afrique Australe), le pétrole, la bauxite, etc.

Ces géants liés aux Etats dominants, aux bourses des valeurs et aux transferts électroniques des capitaux spéculatifs contrôlent aussi le marché et analysent l’Afrique en termes d’avantages comparatifs ou de rentes de situation dans le coût des facteurs. La logique de ces méga entreprises ne vise pas avant tout les emplois décents (Affaire ELF), mais les délocalisations éventuelles, créatrices de chômage ; et au mieux, (mais dans quelle limite de coût humain ?), le profit le moins indécent, le moins générateur de paupérisation.

D/. Relève d’un autre mode de production, la multitude des micro entreprises de l’économie populaire presque clandestine et maronne qui dans les villes, fait vivre la majorité des gens branchée qu’elle est, surtout par l’activité créatrice des femmes, sur la demande massive même peu solvable des peuples = restaurants par terre, pharmacies et librairies par terre, artisanat et services, auto assistance familiale, transport par charrettes etc.

Ici prévalent à la fois les logiques précapitalistes, capitalistes et pourquoi pas, postcapitalistes de l’alter Afrique de demain que certains économistes prennent comme une référence sinon un modèle pour une altermondialisation.
Ici prévalent les logiques de survie biologique (hélas souvent aux dépens de la survie écologique) et la solidarité sociale minimale. C’est l’espace le plus fécond pour l’élasticité et la promotion de l’emploi, loin des rigidités de l’économie photocopiée et dépendante. C’est l’espace privilégié de la société civile qui se trouve ici devant un gigantesque défi d’autoconstitution face à trois interlocuteurs géants = l’économie monde, les Etats et le Privé.

Elle n’y parviendra que par les voies royales de l’organisation et de l’indépendance. Les syndicats réprimés sous le règne des Institutions financières internationales doivent continuer ou reprendre leur tâche incontournable car on ne peut être mieux servi que par soi même et l’on ne peut coiffer quelqu’un en son absence. A cet égard, les coopératives qui ont lancé au sommet un message fort sont placées au premier rang du front de l’emploi. Les Etats eux-mêmes doivent activer et dynamiser le marché africain de l’emploi comme vient de le faire l’Afrique du Sud en légalisant le réseau immense des guérisseurs = un acte de haute portée économique, sociale et culturelle.

IV. Et maintenant ?

On peut dire = c’est maintenant que commence le vrai sommet, c’est-à-dire à la base, sur le terrain. Certains se sont permis de clamer que la seule tenue du sommet de Ouagadougou était en soi un succès :dérive verbale grave car cela signifierait qu’à la limite on peut se passer des résultats. Dès lors que ce n’est pas n’importe quel marché de l’emploi qui permet d’éradiquer la pauvreté, qu’il y a des marchés de l’emploi appauvrissants, il faut élaborer et appliquer une stratégie conséquente. Et cela ne dépend ni d’une profession de foi, ni d’un sommet, ni des dizaines d’engagements dont le nombre même est de nature à inspirer le scepticisme sinon la défiance et le rejet. La volonté politique, ce n’est ni un sommet, ni 21 engagements, ni des superstructures coûteuses de contrôle et de supervision qui risquent de suivre longtemps dans la mesure où nombre d’Etats se débattent plus qu’ils ne se battent dans des contradictions et incompatibilités inextricables.

Les serments de nombre de chefs d’Etat ne sont pas crédibles. Le patron du FMI ayant affirmé que son Institution n’avait pas imposé les PAS, il rejette la paternité de ces politiques tueuses d’emplois et appauvrissantes. Or, sauf rare exception, les dirigeants africains ne sont pas montés au créneau pour dénoncer les PAS et les remettre en cause. Comment peuvent ils en même temps plaider pour la création d’emplois décents et adhérer à un ajustement indécent ? Et pour cause = le système national de nombre de pays africains n’est qu’un sous système partie intégrante du système global.

Autre contradiction = le fruit de la croissance macro économique signale des grands équilibres statistiques globaux qui cachent une multitude de ; déséquilibres particuliers : fracture sociale qui confronte quelques poignées de milliardaires aux masses happées par la paupérisation. Or il est facile de détecter les liens de cause à effet entre milliardisation et paupérisation. Comment peut-on être en même temps sapeur pompier et pyromane ? Destructeur d’usines et bradeur d’établissements publics qui ont le tort "d’être dans le secteur concurrentiel" ! !

V. Notre stratégie

Qui dit stratégie dit détection précise et application rigoureuse des priorités et préalables. Il n’y a pas d’engagement fiable sans agenda et sans budget. Trois priorités préalables constituent les conditionnalités anti-PAS, nécessaires et suffisantes pour renverser la vapeur du processus de paupérisation par un changement qualitatif et structurel de l’accès à l’emploi surtout pour les jeunes et les femmes.

1°) Créer un grand espace stratégique sous régional et régional où les biens, les services, les informations, les savoirs et les personnes circuleraient librement. Les avantages de ce grand marché intérieur africain, à l’instar des autres régions du monde sont évidents et ont été proclamés avec tant de conviction convaincante par le Président de la Commission de l’Union Africaine qu’il n’est point nécessaire d’insister. Economies d’échelle ; accès à l’industrialisation compétitive c’est-à-dire à la valeur ajoutée.

Effet de masse critique et de synergie.Compétitivité interne africaine sur la base des avantages comparatifs avant de maîtriser la compétitivité mondiale. Un espace de 400 millions à un milliard de producteurs -consommateurs ne peut rester longtemps voué à la misère sans changement structurel. L’Union générera ipso facto des chaînes, des filières nouvelles. Le travail cherchera le travailleur au lieu de l’inverse aujourd’hui. Certes il n’est pas question de boucler entièrement l’Union Africaine avant de s’occuper de l’emploi, mais il faut mener résolument de front les agendas en réalisant chaque année au moins une action concrète à l’instar de l’Union Européenne.

Ce qui manque donc c’est l’agenda, c’est l’échéancier, ce qui pullule, c’est de cultiver sans cesse l’hypocrisie et de frôler l’imposture. C’est de constater que l’Union fait la force, le pouvoir de négociation et de l’appliquer par bribes conjoncturelles au lieu de l’instaurer comme norme révolutionnaire d’un New Deal de nos relations internationales.
Les chefs d’Etat ont tellement clamé le slogan "Vive l’Union africaine" que lorsqu’ils l’entonnent maintenant, cela en devient presque suspect...

2°) La formation tous azimuts est le second remède spécifique de la pauvreté par l’emploi. Là aussi la question de la ré fondation du système éducatif pour l’ajuster aux besoins de l’emploi et à l’exception culturelle, à la reproduction sociale demeure sans solution en particulier dans les pays francophones. L’école du déracinement ne peut être une école du plein emploi. Comment concevoir que les langues africaines qui sont le cordon ombilical de tout le patrimoine culturel soient exilées de l’enseignement et puissent préparer les leaders africains à promouvoir des industries culturelles, lors même que 80% des manuels proviennent de l’ancienne métropole et que les trésors du patrimoine artistique sont conservés souvent dans les villes occidentales dont elles font maintenant partie de l’héritage ?

L’utilisation propédeutique des langues africaines qui a maintes fois démontré sa performance supérieure pour l’alphabétisation et la scolarisation, faisant gagner un ou deux ans pour le cycle primaire n’empêche pas de réserver 1% seulement du budget à ce type d’établissements (écoles expérimentales qui n’en finissent pas d’expérimenter ; écoles anormales, satellites ; qu’on couvre des fleurs et couronnes funèbres des discours officiels tout en demeurant prisonniers du "système traditionnel." Résultat pour le Burkina Faso dans le palmarès de l’alphabétisation= le 52ème rang sur 53 pays africains, avec 72% d’adultes analphabètes (1). La déconnexion de l’école par rapport au milieu environnemental et social est aussi flagrant. Comment s’étonner alors que les jeunes africains fuient le continent pour ce qu’ils appellent "l’aventure" au risque même non plus de rester sans emploi, mais d’y perdre la vie ?

On demande aux jeunes de créer leur emploi : comme des poissons dans l’eau, alors que toute leur scolarité a consisté à les extraire de l’eau africaine pour les jeter sur la berge du monde. Certes il n’y a rien d’excellent dans l’enfermement et il faut reconnaître objectivement les mérites des apports externes, mais en sachant bien qu’ils ne peuvent se substituer aux dimensions internes de l’identité. Or quand l’emploi "décent" dépend uniquement de la maîtrise des seules langues occidentales, il y a un problème. On ne peut pas se développer par procuration.

La Tanzanie et les pays voisins de l’Afrique Orientale ont trouvé dans le Kiswahili une solution qui n’est pas parfaite, mais qui du moins sauvegarde l’indépendance.Au Botswana, l’éducation en vue de la production "éducation with production", développée par Patrick Van Rensberg a tracé des voies non négligeables et incontournables si l’on veut sortir de "l’inacceptable" et accéder à un minimum de développement endogène.

3) Le troisième domaine qui doit fomenter l’emploi et réduire la pauvreté c’est la démocratie au quotidien. Démocratie des droits humains fondamentaux d’abord pour lesquels les plus pauvres des pauvres (ceux qui sont dans la misère = 28% des burkinabé) sont exclus. Un pauvre demande un emploi ; un emploi plus décent éventuellement ; mais le misérable lui, vise la survie et relève de l’aide humanitaire qui ne cesse de croître par rapport à l’aide publique au développement malgré les frémissements actuels. L’humanitaire, c’est la confirmation du statut de mendiant pour nombre de pays africains qui comptent surtout sur la remise de leur dette pour investir en particulier dans la création d’emplois.

Au Burkina Faso, l’article 19 de notre Constitution stipule : "Le droit au travail est reconnu et est égal pour tous. Il est interdit de faire des discriminations en matière d’emploi en se fondant notamment sur le sexe, la couleur, l’origine sociale, l’ethnie ou l’opinion politique."
La gestion partisane et frauduleuse des marchés publics et les agissements du Parti-Etat vouent au néant un tel engagement constitutionnel. Il est vrai que les engagements reconnus ne sont pas forcément garantis !

Le contenu de l’Afrique sociale reste donc problématique : objet de luttes, de conflits voire de guerres civiles ; or tout cela détruit les emplois sauf ceux qui gèrent l’aide humanitaire, laquelle est souvent détournée par les circuits de la milliardisation.
Les promesses du Sommet de Ouagadougou ne démobilisent donc pas la base. Car le pouvoir de Blaise Compaoré a prouvé à maintes reprises que les droits, même constitutionnels, même garantis, peuvent être et sont ou contournés ou piétinés.

Le Président National,
Professeur Joseph KI-ZERBO

(1) cf. PNUD cité par J.A l’intelligent, l’Etat de l’Afrique 2004 page 101

Légende : Le président du PDP/PS, Joseph Ki-Zerbo (ph. d’archives)

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