Actualités :: Processus électoraux : la CENI reprend ses enseignements

Responsabiliser les partis politiques et les organisations de la société civile dans le processus électoral, tel est l’objectif de la rencontre d’échanges que la Commission électorale nationale
indépendante (CENI) a organisée ce lundi 17 novembre à
Ouagadougou autour du "corps électoral et des listes
électorales".

Qui peut être électeur au Burkina Faso ? Quelles conditions
doit-il remplir pour accomplir convenablement son devoir ? Après
près d’une décennie d’apprentissage de la démocratie, ces
questions ne sont pas sans importance. Mais, entre la théorie et
la pratique, la réalité révèle que les préceptes ne sont pas
toujours les choses les mieux partagées. Aussi bien dans les
états majors des partis politiques que dans l’électorat en
général. C’est pour pallier un tant soit peu les insuffisances et
dysfonctionnements préjudiciables aux différents processus
électoraux que la CENI a entrepris de mettre ses partenaires à
niveau.

Ainsi, après une première phase d’éducation civique et politique
consacrée à "la responsabilité des partis politiques dans le
processus électoral", l’institution que préside Moussa Michel
Tapsoba fait une ouverture utile et stratégique vers les
représentants de la société civile. Axée sur le "corps électoral et
les listes électorales", la séance du 17 novembre vise à
familiariser les participants avec ces préceptes fondamentaux
de la machine électorale burkinabè.

Du moins, par le biais de
communications suivies d’échanges, Baba Diémé, François
d’Assises Yaméogo et Evariste Nikiéma, respectivement
secrétaire général, directeur de cabinet et directeur de la
communication de la CENI ont conduit les représentants des
partis politiques et des organisations de la société civile à la
découverte des caractéristiques de l’électeur burkinabè ainsi
que des conditions d’inscription sur les listes électorales.

Par cette formation, la CENI entend, d’une part, outiller les
participants des rudiments nécessaires pour relayer
l’information nécessaire et utile auprès de leurs bases
respectives. D’autre part, cette éducation politique ouverte devrait
contribuer à susciter la vigilance des membres des partis
politiques et de la société civile pour juguler un tant soit peu le
phénomène des fraudes électorales et des autres
dysfonctionnements qui déteignent parfois négativement sur les
processus électoraux burkinabè.

Par Félix Koffi AMETEPE
Le Pays

Mal-gouvernance : Qui n’est pas coupable ?
Gouvernance démocratique : la posologie du sondage à la (...)
Blaise porté à l’écran : La prodada d’un gorgui
Municipales 2006 : Coup d’œil dans la « jungle » des (...)
Municipales à Koudougou : Les gros bras jouent des (...)
CGD : Bientôt une étude sur l’état de la gouvernance au (...)
Ministère de la Justice : des juridictions de proximité (...)
Municipales 2006 à Pô : 8 partis en lice, l’UNIR/MS et le (...)
ADF-RDA : des transfuges politiques présentés aux (...)
Mairie de Bob Dioulasso : quitte ou double pour (...)
Municipales : les commerçants soutiennent Simon (...)
Arrondissement de Bogodogo : les adieux de Mme le (...)
Xe Journée nationale du paysan : Blaise Compaoré face (...)
Mairie de Ouaga Les liaisons dangereuses de Simon
Sommes-nous pauvres ! ?
Justice : La OUI du conseil constitutionnel
Groupe parlementaire PDP/PS et RDEB : la décentralisation au
Mme Jeannette Yaméogo, mairesse de Koudougou : en (...)
Remue-ménage au CDP : Les silences de Compaoré
Municipales 2006 : Contenir les espérances
Front social : 2006 une année comme les autres (...)

Pages : 0 | ... | 10374 | 10395 | 10416 | 10437 | 10458 | 10479 | 10500 | 10521 | 10542 | ... | 12474


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés