Actualités :: L’Afrique prend en main son bien-être social

Réunis en session extraordinaire depuis le 8 septembre dernier autour des questions d’emploi et de lutte contre la pauvreté sur le continent, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA ont clos leurs travaux hier, par l’adoption d’une déclaration, d’un plan d’action et un mécanisme de suivi pour la mise en œuvre, le contrôle et l’évaluation des décisions arrêtées - Synthèse.

C’est "conscients" de la nécessité d’accorder la priorité au développement social, à la lutte contre la pauvreté et à la création de l’emploi de manière cohérente et intégrée (plus de la moitié de la population en Afrique est en dessous du seuil de pauvreté) que les chefs d’Etat se sont engagés à réaliser les objectifs de l’acte constitutif de l’UA, son programme du NEPAD et la vision et les missions de l’UA. Aussi, ils s’engagent à mettre en œuvre les engagements adoptés dans le cadre des Nations unies dans le domaine de la réduction de la pauvreté et de la création d’emplois.

En outre, il sera mis en place des politiques économiques et sociales intégrées et des réformes nationales, régionales et continentales seront entreprises pour faire face aux difficultés structurelles.

La création d’emplois sera au centre des objectifs des politiques économiques et sociales. Les groupes vulnérables sont aussi pris en compte par le biais de la garantie de l’égalité devant les opportunités d’emplois. Les femmes et les jeunes se verront appliquer des politiques spécifiques.

Inverser la tendance actuelle

Autant d’actions (ainsi que bien d’autres telles que la lutte contre la fuite des cerveaux, le non-respect des engagements pris, etc.) dont l’instrument de mise en œuvre est le plan d’action adopté à l’issue du Sommet. A partir de ce dernier, chaque Etat est appelé à développer et mettre en œuvre son propre plan d’action dans le but de créer des emplois et d’éradiquer la pauvreté.

Les domaines prioritaires sont la promotion de l’agriculture et du développement rural, la gestion durable de l’environnement pour la sécurité alimentaire et le développement des infrastructures d’appui. Il est aussi prévu l’amélioration des régimes actuels de protection sociale et leur extension aux travailleurs et à leurs familles qui en sont présentement exclus, ainsi que la sécurité, la santé et l’hygiène au lieu de travail.

La capacité des femmes à s’intégrer dans le marché du travail et à participer effectivement et plus activement à l’élaboration des stratégies politiques et programmes de lutte contre la pauvreté sera renforcée. Les capacités humaines et institutionnelles publiques et privées en charge de la promotion de l’emploi et de la lutte contre la pauvreté également.

Suivi effectif des mesures adoptées

L’objectif avoué est donc "d’inverser la tendance actuelle de la pauvreté, du chômage et du sous-emploi généralisés sur le continent ; et d’améliorer de manière tangible les conditions d’existence des populations africaines".

Et pour que cela ne reste pas lettre morte un mécanisme de suivi a été adopté. Une mise en œuvre qui se fera de façon intégrée, concomitante et cohérente. Premiers responsables donc, les Etats membres et les communautés économiques régionales mais aussi les partenaires de coopération appelés à aider et à suivre l’avancement de la mise en œuvre.

Elaborer des plans d’actions détaillés avec des objectifs clairs, examiner, réviser et proposer des politiques et programmes nationaux en matière d’emploi, préparer des rapports par pays, autant d’actions qui sont attendues des comités nationaux intersectoriels prévus pour être mis en place. La Commission de l’UA examinera l’état d’avancement de la mise en œuvre des décisions.

Un travail administratif et de contrôle qui se concrétisera par un rapport annuel et des rapports de synthèse tous les deux ans pour évaluer l’état de la mise en œuvre ainsi que les facteurs et questions qui contribuent ou entravent la mise en œuvre du plan d’action.

Enfin des rapports détaillés d’évaluation sur la mise en œuvre du plan d’action, tous les cinq ans. Tous les rapports seront présentés à la Commission du travail et des affaires sociales, pour examen et action à entreprendre et recommandations à faire aux organes de décision de l’UA. Une UA qui semble plus que jamais décidée à opérer une rupture positive dans le domaine de l’emploi et partant de la réduction de la pauvreté.

B. SY
Sidwaya

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