Actualités :: Journée du "tirailleur sénégalais" :Des anciens combattants apprécient

Edouard Sauvee, délégué humanitaire et conseiller du président de l’Union nationale des anciens combattants/France.

J’ai été fait officier de l’Ordre du Lion par le président de la république du Sénégal. Une récompense qui salue en fait le travail que je fais avec mes camarades de l’Union nationale des combattants de France.

Notre union, depuis plus de 15 ans en Afrique, a donné aux anciens combattants l’accès aux soins médicaux en ouvrant douze (12) dispensaires dans huit (8) pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Burkina Faso. Nous alimentons régulièrement ces dispensaires en médicaments. C’est le travail de toute une équipe en France qui, tous les jours récupère des médicaments, les trie, les conditionne pour les envoyer vers les huit (8)pays d’Afrique.

Nous avons une action particulièrement développée au Sénégal où nous avons quatre (04) dispensaires. Nous nous occupons également d’une école des anciens combattants, "Ecole Papa Gaye Fall". Nous nous occupons aussi des veuves et victimes de guerre. Nous avons différents projets encore en cours dans le domaine médical pour la lutte contre la cécité.

C’est moi qui ai l’honneur d’être décoré mais en ce moment, je pense à tous mes camarades africains, anciens combattants avec lesquels nous travaillons à l’amélioration des conditions de vie au regard de la modicité de leurs pensions. Deux retraites et pensions ne sont pas à la hauteur de ce qu’ils pourraient attendre. Merci à l’humanitaire qui nous a permis de faire tout ce que l’on a fait.Nous disposons en outre de deux dispensaires au Burkina (Ouagadougou et Tenkodogo). Mon département, les Yvelines , les alimentent en médicaments.

Alioune Camara, directeur de l’Office national des anciens combattants du Sénégal.

L’institution de la journée des tirailleurs et surtout l’inauguration de la Place du tirailleur nous réjouit braucoup. En effet, le fait d’avoir un monument et une place pour le tirailleur permet de rétablir la vérité de l’histoire. Cela constitue réellement un motif de satisfaction car au-delà des célébrations annuelles qui sont instituées, désormais les générations futures pourront venir à cette place honorer la mémoire des anciens combattants. Mieux, cette place du tirailleur est située devant la gare ferroviaire de Dakar et le port, deux endroits qui les ont vu venir, par le train, de la savane pour aller défendre, par bateau, l’empire.

Tarnagda Youma, ancien combattant burkinabé :

Je suis content d’avoir été désigné pour recevoir cette distinction. La chance est contagieuse. Nous avons combattu et gagné, mais nos descendants récolteront sans doute les fruits de cette victoire. Nous le souhaitons d’ailleurs car la mort n’est pas la fin. Tôt ou tard, l’Afrique peut entendre nos voix pour que notre combat soit rétribué à sa juste valeur. En attendant, je remercie les autorités de m’avoir permis de vivre ces moments. L’institution d’une journée du tirailleur prouve que notre combat était le bon et que notre sacrifice n’a pas été vain.

Propos recueillis par V.A.S
Sidwaya

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