Actualités :: Point de presse du gouvernement : L’emploi, la santé, les concours et (...)

La politique nationale en matière d’hygiène publique, la relecture du décret relatif à l’organisation des examens professionnels et des concours de la Fonction publique, l’Etat d’exécution et les perspectives de l’étude nationale prospective "Burkina 2025", le Sommet de l’Union africaine sur l’emploi ont fait l’objet du 17e point de presse du gouvernement... Sous la coordination du ministre de l’Information, M. Joseph Kahoun.

Avant d’aller en vacances pour un mois, le gouvernement a envoyé cinq (5) ministres défendre sa politique de "développement solidaire".

Face à la presse nationale, lundi 2 août 2004, dans la salle de conférences du ministère des Infrastructures. C’est Joseph Kahoun de l’Information qui a introduit auprès de la presse, ses collègues ministres. Celui de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, Lassané Savadogo, a saisi cette occasion pour réaffirmer les convictions du gouvernement auquel il appartient, vis-à-vis de la gestion des travailleurs de la Fonction publique. "Nous n’avons pas pour ambition, a affirmé Lassané Savadogo, de brimer ou de faire du tort aux fonctionnaires, car nous sommes un gouvernement d’essence social - démocrate. Nous sommes issus du peuple et nous sommes au service du peuple. Voilà pourquoi, tout en agissant dans la légalité républicaine, nous travaillons à ce que les agents de la Fonction publique évoluent dans un environnement de quiétude, de travail bien fait, de motivation...".

Une volonté qui fait que le gouvernement est revenu sur les conditions d’organisation des concours professionnels pour le compte de l’année 2004. En attendant bien sûr de "répondre" aux inquiétudes en cours sur les dispositions fixant les principes fondamentaux de gestion des emplois et des agents de la Fonction publique.

Le ministère de la Fonction publique en s’arrogeant le droit d’organiser les concours n’est-il pas dans l’illégalité ?

Que signifie le terme "BEPC, BAC ou diplôme équivalent ?" Le gouvernement n’a-t-il pas reculé par peur des travailleurs et par volonté de faire passer les nouvelles dispositions légales lorsque les travailleurs vont baisser la garde ?

Brandissant le décret de 2003, portant sur les modalités d’organisation des examens professionnels et des concours, Lassané Savadogo a invité tous les citoyens burkinabè à comprendre que le gouvernement est soucieux du respect de la légalité.

En effet, l’article 2 de ce décret dit que "les concours et examens de recrutement sont ouvert par arrêté du ministre chargé de la Fonction publique dans un délai de trente jours au moins avant la date d’administration des épreuves...". En ce qui concerne les équivalences, M. Savadogo a dit qu’il ne s’agit point des diplômes professionnels mais ceux académiques.

Somme toute, il a invité tous les partenaires de son ministère à un dialogue franc débarrassé des a priori, afin que le Burkina se construise une fonction publique réellement en phase avec les attentes de tous...

* Le manque d’hygiène publique

Quant à son collègue de la Santé, M. Bédouma Alain Yoda, il est revenu sur l’intérêt, le sens, la portée de la politique nationale d’hygiène publique : "assurer aux femmes et aux hommes qui vivent sur le territoire du Burkina Faso, les conditions indispensables à leur survie, prévenir les maladies et les intoxications, maintenir un climat favorable à la productivité des activités humaines, garantir le confort et la joie de vivre".

Et cela, à travers trois axes fondamentaux. Primo, mettre en cohérence les efforts de tous pour faire évoluer positivement les comportements en hygiène publique. Identifier ou accélérer, secundo, les projets et programmes prioritaires à soumettre aux bailleurs de fonds et capitaliser les nouveaux savoir-faire en matière d’hygiène publique.

Et enfin, travailler à susciter l’intérêt de tous les Burkinabè pour cette nouvelle dynamique de santé publique au Burkina Faso.

D’autant plus que, malgré les efforts consentis depuis plusieurs années, la situation sanitaire se caractérise par une morbidité et une mortalité très élevées. Une réalité qui est imputable non seulement aux faibles taux d’accès et d’utilisation des services de santé, mais également à la prolifération des maladies parasitaires et infectueuses, liées au manque d’hygiène et à l’insalubrité du cadre de vie.

Ainsi, la politique nationale en matière d’hygiène publique va concerner la collecte, l’évacuation, le traitement des eaux usées. La collecte, l’évacuation et le traitement des déchets solides domestiques, industriels et ou dangereux.
Le drainage des eaux pluviales. L’hygiène des denrées alimentaires.

Et également, l’hygiène dans les établissement et lieux publics : les marchés, les écoles, les centres de santé et les hôpitaux, les sites d’orpaillage. L’hygiène de l’air et la lutte contre les gaz, odeurs et poussières, la pollution industrielle, les cimetières et les morgues sont également concernés. Secteur capital de la politique gouvernementale, la quête d’un environnement de santé pour tous les burkinabè est un souci quotidien des agents du ministère de la Santé, selon B. Alain Yoda. Celui-ci, après avoir reconnu les forces et les faiblesses de l’environnement sanitaire Burkinabè a dit que la politique nationale d’hygiène publique est "l’une des solutions réalistes pour les résoudre".

Les visions de Bouda

ministre de l’Economie et du Développement, Seydou Bouda a saisi ce point de presse du gouvernement pour parler de l’Etat d’exécution et des perspectives de l’étude nationale prospective "Burkina 2025".

Selon M. Bouda, la prospective n’est ni une prévision, ni un rêve tout plat, encore moins des rêveries de promeneur solitaire. C’est plutôt, "une démarche collective pour assurer ensemble un futur voulu, désiré. Dans une dynamique où s’enchevêtre l’anticipation et l’action ...".

Seydou Bouda a par ailleurs réaffirmé sa conviction qu’il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va, nonobstant les mauvais coups, les intempéries, etc. D’où le gouvernement à travers "Burkina 2025", veut travailler à prendre "les bonnes décisions, nécessaires aujourd’hui, pour réussir demain ...". Le ministre de l’Economie a ajouté que si le gouvernement a décidé de s’inscrire dans la dynamique de la prospective, c’est parce que "l’homme est au centre de l’histoire et son action volontariste participe de son devenir. D’où la démarche prospective est un compagnon nécessaire pour permettre de construire et d’envisager son avenir en toute connaissance de cause.

Et cela, en balayant le champ des possibles pour réduire les incertitudes, sur la base de réflexions poussées, à même de guider l’action de construction du Burkina Faso. Pour mettre à la disposition des Burkinabè d’en bas comme d’en haut, les voies et moyens de leur bien-être, au quotidien..."

L’emploi pour tous !

Un bien-être qui passe immédiatement par le travail, l’emploi pour tous. C’est pourquoi, selon le ministre Alain Ludovic Tou, le Burkina accueille en septembre prochain, le Sommet de l’Union africaine sur l’emploi. Une rencontre qui va voir atterrir à Ouagadougou, près de 53 chefs d’Etat et de gouvernement. Ainsi que les partenaires au développement du continent ne serait-ce pas un Sommet en plus ? Tou Ludovic pense que non.

Car tous les pays africains se mobilisent pour participer avec intérêt à cette rencontre qui est une initiative du Burkina. De même, les chefs d’Etat africains entendent prendre à cette occasion des décisions qui vont indiquer la voie et faire la part belle aux actes concrets. Et dans la solidarité, même les processus d’intégration semblent en panne dans certaines régions d’Afrique.

Ibrahiman SAKANDE (ibra.sak@caramail.com)
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