Actualités :: Présidentielle de 2005 : "Un seul candidat pour l’alternance, Maître Gilbert (...)

Après les multiples associations de soutien à la candidature de Blaise Compaoré à la présidentielle de 2005, voici le Comité de soutien à celle de Me Gilbert Ouédraogo, le "seul candidat pour l’alternance" de l’avis des auteurs de la déclaration ci-dessous.

Par définition, un parti politique de l’opposition est un parti qui n’est pas au pouvoir et qui ambitionne d’y accéder par les voies et méthodes républicaines, c’est-à-dire, démocratiques. Cela veut dire que tout parti qui n’est pas au pouvoir, est de l’opposition, qu’elle soit vraie, radicale ou modérée, c’est selon.

Peut-on soustraire comme certains tentent de le faire croire, au regard de cette définition, le parti de Me Gilbert N. Ouédraogo ? Assurément non ! L’ADF/RDA n’est pas au pouvoir et a bel et bien pour ambition d’y accéder un jour, n’en déplaise à ses détracteurs. Notre parti est de l’opposition (nous sommes même le premier parti de cette tendance), et ce n’est pas parce que nous ne crions pas tous les jours dans la rue, ou ne hurlons pas à chaque parution de journal que nous sommes de connivence avec le C. D. P. D’ailleurs, tous ceux se réclamant de l’ "opposition vraie" savent que c’est le C.D.P. qui a sa chose et qu’il n’est nullement obligé de la partager avec qui que ce soit.

Ils se savent déjà vaincus

En politique, faut-il encore le rappeler, chaque parti de l’opposition a sa stratégie pour accéder aux affaires un jour. De même, le parti au pouvoir a la sienne pour conserver le pouvoir. De ce fait, il ne s’agit pas aujourd’hui de crier fort, parce qu’on est opposant pour contester (même quand on n’est pas sûr de mieux faire) tout fait et geste du parti au pouvoir. Il faut avoir une stratégie, une méthode. La vérité est que comme l’a dit l’autre, nous devons aller travailler à la base pour avoir la confiance des électeurs, afin de conforter nos positions déjà existantes par les arguments au lieu de passer notre temps à bouder les travaux de l’AN parce que le CDP a fait ceci ou cela. En effet, si ce n’est un aveu d’impuissance, la désertion de l’hémicycle parce que le COP a proposé la relecture du code électoral est sans fondement.

C’est parce que ceux qui le contestent se savent déjà vaincus, or quelles que soit les modifications apportées à cette loi, un parti qui a ses militants sera toujours voté. Les élections sont une aventure dont nul ne peut prévoir l’issue à l’avance parce que ce sont plusieurs partis qui vont en même temps à la conquête des suffrages des électeurs. Il est curieux de parler de "code CDP" comme si c’est ce parti seul qui ira désormais aux élections.

Messieurs de l’opposition, vous devez savoir que vous pouvez même battre le CDP, quel que soit le durcissement de la loi portant code électoral. Il vous suffit de travailler à cela. Si l’opposition travaillait de manière à asseoir ses bases dans tout le pays, le CDP, initiateur de la révision de la loi portant code électoral pourrait être victime de sa propre manœuvre. Il n’ y a donc pas de raison à s’en plaindre car comme dit le dicton, « quand le mari cocufié met le feu à la maison familiale il oublie que c’est aussi sa maison ». "L’opposition vraie" devrait comprendre cela.

Et c’est ce que l’ADF/RDA et son président ont compris. Eux qui ont entrepris, depuis la fin de l’année 2003, des tournées de prise de contact et d’explication des raisons du congrès des 28 et 29 juin dans les régions du pays. Ces tournées qui concernent les 13 régions de notre pays ont déjà conduit le président et sa suite dans les régions des Hauts-Bassins, du Nord, du Sud-Ouest, du Sahel et des Cascades. C’est cela le vrai travail de l’homme politique. La loi portant code électoral vient d’être révisée.

Tout le tapage médiatique fait de déclarations, marches et autre boycott ne servira à rien tant que « l’opposition vraie » n’aura pas compris qu’il faut qu’elle mesure bien ses ambitions. Comment voulez-vous que dans un regroupement de partis politiques, chaque leader veuille devenir président du Faso à tout prix et en 2005 ? Comment peut-il se dégager une candidature consensuelle dans un tel regroupement ? La pagaille que cela va créer ne pourra que profiter au candidat du CDP.

Est-ce la révision du code électoral qui pose le problème du choix du candidat de l’opposition ? Vous comprenez que ce n’est pas la relecture de cette loi qui pose problème, mais bien les ambitions démesurées de chaque leader de parti politique de "l’opposition vraie". Aux âmes bien nées... Comprenez donc que le parti de l’éléphant se soit tenu à l’écart de cette pagaille et mène une opposition responsable, une opposition constructive, qui tienne à l’approfondissement de la démocratie et à la pérennité des institutions républicaines. Dans tous les cas, l’élection présidentielle est pour bientôt et les jeunes organisés à la suite de la délivrance de l’ADF/RDA et confié à Me Gilbert N. Ouédraogo l’invitent à faire acte de candidature, car il est le seul candidat crédible, propre et clairvoyant pouvant affronter Blaise Compaoré du CDP.

Cette invite n’est pas faite au hasard. Elle tient du fait que Gilbert est le candidat du moment. L’homme est assez représentant, doué, humble, respectueux des lois de la république et dispose d’un carnet d’adresse assez étoffé. Du reste, son passage au ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale a confirmé tout le bien que l’on pensait de lui. Il a su redynamiser ce département ministériel et en est parti sans avoir emporté le moindre kopeck. Gilbert au pouvoir, peut tout au moins faire autant que Blaise Compaoré. Ceux qui pensent qu’il est assez jeune pour assumer une telle responsabilité, nous voudrions leur rappeler qu’"aux âmes biens nés, la valeur n’attend point le nombre d’année. Gilbert a tout d’un président. En quelques années, il a acquis une somme d’expériences que certains opposants en fin de carrière n’ont jamais eues.

Au président Gilbert N. Ouédraogo nous voulons dire ceci : vous avez le soutien du peuple du Burkina Faso. Vous ne pouvez pas le savoir ! Nous de la base, sommes à la base et savons ce qui se dit et se fait. Nous nous organisons pour qu’au soir de l’élection présidentielle de 2005, l’alternance soit une réalité au Burkina Faso, ou a défaut (là il faut être réaliste) que la preuve vous soit faite que vous êtes vraiment le premier responsable de l’opposition au Burkina Faso.

Aux messieurs de l’opposition vraie, nous leur disons que nous ne voulons pas de candidats qui arpentent chaque jour que Dieu fait les couloirs de la Présidence du Faso pour bénéficier des largesses de Blaise Compaoré, et ensuite se retourner pour crier sur son dos. Ces pratiques sont révolues et connues de tous. Le peuple n’est plus dupe et tout ce qui se fait à ce niveau n’est qu’un secret de polichinelle. Les bons d’essence, l’argent, les voitures et autres avantages qui y sont distribués sont assez révélateurs.

Vive le Président Gilbert N. Ouédraogo ! Vive le Chef de file de l’opposition ! Oui pour l’alternance par la méthode.

Le Comité de Soutien à Gilbert N. Ouédraogo

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