Actualités :: CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL : de Juliette Bonkoungou à Thomas (...)

Le Président Blaise Compaoré a installé officiellement Thomas Sanon dans ses fonctions de Président du Conseil économique et social (CES).

C’était le lundi 10 novembre 2003 dans la salle
de conférence de l’UEMOA à Ouagadougou, en présence d’un
parterre de personnalités. Cette cérémonie marquait en même
temps l’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2003 du CES.

Nommé, il y a quelques semaines à la tête du CES, Thomas
Sanon jusqu’alors député (de la majorité parlementaire) préside désormais aux destinées de cette institution consultative.
Depuis le départ de son prédécesseur Juliette Bonkoungou,
nommée ambassadeur du Burkina au Canada, le CES était
dirigé par son vice-président, Lassiné Diawara qui assurait
l’intérim. Le vide est désormais comblé. La cérémonie
d’installation a mobilisé un monde des grands jours. Le
Président du Faso, les Présidents d’institutions et des CES du Bénin , de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Mali, pratiquement tout le gouvernement, des députés, le corps diplomatique et autres autorités civiles et militaires ont rehaussé de leur présence la cérémonie. Quatre allocutions ont constitué
l’essentiel de l’événement.

D’abord, le Président intérimaire
Lassiné Diawara, a au nom des 90 conseillers que compte le
CES, salué la présence des Présidents des CES d’autres pays
qui ont fait le déplacement de Ouagadougou. "Le Conseil
économique se réjouit d’avoir à sa tête un homme d’une si
grande et riche expérience ", dit-il. Et de poursuivre par les
félicitations de l’ensemble des conseillers au nouveau
Président, tout en l’assurant de leur disponibilité à lui "apporter
tout l’appui nécessaire afin de faire du CES un pôle
d’excellence".

Ensuite, Rafiou Toukourou, Président du CES du Bénin et de
l’Union des CES d’Afrique (UCESA) a, au nom de ses pairs du
Mali, de la Côte d’Ivoire et du Gabon joint sa voix aux autres
félicitations adressées à Thomas Sanon dont la nomination
vient, de l’avis de Rafiou Toukourou combler un vide au sein de
l’Union qu’il préside.
Suivra le Président du Faso, qui a rappelé au nouveau
président du CES et à l’ensemble les conseillers les attentes
placées en eux. "En vous mandatant pour les représenter au
sein du Conseil économique et social, les administrations et les organisations socio-professionnelles ont surtout voulu que soit mis à la disposition de la collectivité nationale un important capital de femmes et d’hommes pétris d’expérience , de pragmatisme et de sagesse", Souligne Blaise Compaoré.

Enfin le Président installé a tenu à rassurer tous , de sa
détermination à mener à bon port la barque du CES. "J’aborde
mes nouvelles fonctions avec la profonde conviction qu’entouré d’une aussi prestigieuse assemblée, pétrie de la connaissance des hommes et des choses, l’action que j’entends mener à la
tête du CES est assurée déjà de toutes les chances de succès", affirme-t-il.

Du reste, les "90 compétences" aborderont dès ce mardi 11
novembre les travaux de leur première session ordinaire de
l’année 2003, consacrée aux nouvelles technologies de
l’information et de la communication (NTIC). "Evaluations des politiques nationales sur les NTIC, état des lieux", tel est le thème central de cette session. Pendant trois semaines, les conseillers mèneront la réflexion autour du plan de développement de l’infrastructure nationale d’information et de la
communication du Burkina (2001-2005) ; la politique nationale
de communication pour le développement, la politique des
télécommunications ; le rôle du secteur privé dans le
développement des télécommunications ; la contribution de la
société civile , etc.

Au cours de la cérémonie , tous les intervenants ont rendu
hommage à Juliette Bonkoungou, pour le travail abattu à la tête
de l’institution.


La descente des Bobolais

Une forte délégation est venue assister à la cérémonie
d’installation : troupes d’animation, parents et amis de Thomas
Sanon ont effectué le déplacement. La cour de l’UEMOA était en
effervescence ce lundi matin. Plusieurs troupes de danse et de
musique traditionnelle bobo ont apporté, chacune sa touche
particulière à l’animation. Des masques, des femmes aux
accoutrements pittoresques, une chorale et des griottes ont
investi les lieux. Selon certaines indiscrétions, des grands
auraient mobilisé à cet effet, une dizaine de bus pour le
transport de tout ce beau monde.

Par Boureima OUEDRAOGO
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