Actualités :: Baccalauréat professionnel en travaux publics : Des résultats entachés (...)
Emile Kambou, de l’Association des parents d’élèves

Parmi les vingt admis au Bac professionnel en génie civil, otpion travaux publics de l’Ecole burkinabè du bâtiment et des travaux publics (EBBTP), huit l’auraient été par erreur, selon le jury 135 du Lycée technique de Ouagadougou.

Ces derniers sont priés de remettre leurs attestations de succès. Mais certains "incriminés" ont marqué leur refus catégorique.

Le fondateur, les élèves et leurs parents de l’Ecole burkinabè du bâtiment et des travaux publics (EBBTP) ne comprennent rien de la délibération du jury 135 du Lycée technique de Ouagadougou (LTO) lors de la session 2007 du Baccalauréat. Ce jury présidé par Balira Konfé, enseignant de mathématiques à l’Université de Ouagadougou, a eu la charge d’organiser, de corriger et de proclamer les résultats du Baccalauréat professionnel en génie civil option travaux publics.

Dans un premier temps, le jury 135 a annoncé 15 échecs et 20 admis sur les 35 candidats présentés par l’EBBTP à l’issue des épreuves du premier tour le mercredi 11 juillet. Aucun d’entre eux n’est allé au second tour car les 15 élèves, qui ont échoué, ont obtenu des notes éliminatoires dans certaines matières. Pourtant, les élèves affirment ne pas être au courant de l’existence de notes éliminatoires. Quelques jours plus tard, le jury revient sur sa décision au motif qu’il y aurait eu des erreurs lors de la proclamation des résultats.

En effet, sur les 20 admis, huit (8) l’auraient été par erreur. Scandale ! Elèves, parents et fondateur sont tombés des nues. L’explication donnée par le président du jury laisse apparaître que le décret organisant le Bac professionnel en travaux publics demande aux examinateurs de diviser le total des points obtenus par vingt-huit. Chose qui fut faite et a permis de déclarer 20 admis. Pourtant, en additionnant les coefficients des matières de l’examen, on obtient en réalité un total de trente et un.

La culture de la négligence

Contradiction donc entre le décret ministeriel et la réalité sur le terrain. Une erreur si criante pour qu’aucun technicien du MESSRS, ni aucun membre du jury dans lequel ne figurait aucun technicien des TP ou enseignant de la classe de terminale de cette option n’ait pu la déceler avant et pendant l’examen. Ce n’est qu’après la proclamation des résultats que le jury 135 réalisant cette contradiction entre les totaux des coéfficients, revient sur sa décision et soutient qu’il y aurait désormais 12 admis.

Les huit autres sont invités à remettre leur attestation de succès et pourraient prendre part à la session de remplacement de septembre. Les élèves refusent cette éventualité et ne veulent pas endosser les erreurs du jury. Pour eux "quelle que soit l’origine de l’erreur, c’est un droit acquis. Tous ceux qui sont déclarés admis le sont de fait et de droit".

Voulant mieux cerner le problème, un parent d’élève, Emile Kambou a mené des investigations qui lui ont révélé que l’école n’a pas été sollicitée pour proposer des sujets et des correcteurs. Aucun enseignant de la classe de Terminale de l’établissement ne figurait dans l’équipe de correction. Les élèves n’ont jamais été informés de l’existence de notes éliminatoires. Pourtant, l’EBBTP est la seule école au Burkina Faso à présenter des candidats au Bac professionnel option Travaux Publics.

C’est d’ailleurs la seconde fois que le MESSRS organise cet examen. Les parents d’élèves de l’établissement ont tenu une assemblée générale, samedi 21 juillet, au sein de l’établissement. Ils ont regretté l’existence de contradictions dans les textes organisant le Baccalauréat professionnel en travaux publics et entreprendront des démarches auprès des autorités compétentes pour trouver une solution au problème.

Jolivet Emmaüs
Romaric DOULKOM

Sidwaya

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