Actualités :: Fête du travail : marche interdite à Dédougou

Parmi les activités programmées par le comité de coordination
des activités syndicales du Mouhoun à l’occasion du 1er mai,
fête internationale du travail, figurait en bonne place une Marche
à travers les artères de la ville de Dédougou suivie de la remise
du cahier de doléances au haut- commissaire et une
conférence débat autour du thème : "1er mai et droit syndical".

Mais ce qu’on pourrait qualifier d’incompréhension entre les
syndicats et les autorités communales n’a pas permis aux
travailleurs de Dédougou et ceux venus de l’intérieur de la
province du Mouhoun de marcher. Dans une correspondance
datée du 30 avril, le maire refuse de délivrer une autorisation
d’occuper la voie publique car selon elle, aucune requête n’a été
faite dans ce sens.

Du côté du syndicat, on affirme avoir adressé
une correspondance en date du 28 avril l’informant d’une
marche à l’occasion de la fête du 1er mai. Toujours est-il que
dans la matinée du 1er mai, les travailleurs, regroupés à leur
siège pancartes en main ont été informés de l’interdiction de l a
marche par le maire.

Unanimement, ils ont décidé contre ce
qu’ils ont qualifié d’abus d’autorité, de marcher. Après quelques
5 minutes de marche, ils ont été stoppés par le directeur
régional (DR) de la police et ses hommes (CRS). S’en est
suivie une discussion franche entre les policiers et les
marcheurs.

Le DR de la police a laissé entendre qu’il avait
réussit à convaincre le maire afin qu’elle permette aux
travailleurs de marcher de leur siège au haut-commissariat pour
remettre leur cahier de doléances. Face à ce dialogue franc et
constructeur du DR de la police, les travailleurs ont salué le
sens de responsabilité de celui-ci et ont accepté retourner au
siège. A leur retour, une rencontre rapide entre les secrétaires
généraux des différentes sections et sous sections a été initiée.

A l’issue de cette entrevue de quelques minutes, les travailleurs
ont décidé de ne même plus se rendre au Haut-commissariat
pour la remise du cahier de doléances. Ils ont cependant sonné
la mobilisation générale pour organiser le 19 mai une grève de
24 heure, de protestation suivie de sit-in contre ce qu’ils
qualifient d’abus d’autorité. Certains n’ont pas hésité à dire que
le maire fait de la voie publique, sa propriété privée.

Par Serge COULIBALY
Le Pays

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